Biophysique > Web Companion > Les effets déterministes des rayonnements ionisants : radiopathologie et radiothérapie

QCM et QROC


Bienvenue dans l'espace interactif de votre manuel.

Les QCM. Rappelez-vous que chaque QCM est directement lié au cours de votre manuel : il vous est donc conseillé d'en effectuer une lecture attentive avant de vous lancer dans ce test !

Pour chaque question, cochez, parmi les items proposés, celui ou ceux qui vous semblent corrects (lorsque le contenu de l’item ne s’affiche pas, reportez-vous au QCM correspondant dans votre ouvrage). Attention, parfois plusieurs propositions sont exactes, et il n'y a qu'une seule combinaison juste : pour être considérée comme bonne, votre réponse doit donc regrouper toutes les propositions exactes, et uniquement celles-ci.

Une fois que vous aurez terminé cette série de QCM, cliquez sur le bouton "Valider" en bas de page. Une note vous sera attribuée, selon le barème suivant : réponse correcte = 1 point ; réponse incorrecte = – 1 point ; pas de réponse = 0 point. Vous pourrez alors, au choix, soit tenter d'améliorer votre score, soit accéder directement aux solutions.

Si vous décidez de retenter votre chance, le questionnaire s’affichera à nouveau, avec vos réponses d’origine. En regard de chaque QCM, un bouton « Tester » vous permettra de savoir si vous avez bien répondu ou non à la question : si votre réponse est juste, elle s’affichera sur fond vert ; si elle est fausse, elle s’affichera sur fond rouge, et vous aurez la possibilité de la modifier. Répétez l’opération sur l’ensemble des questions pour lesquelles vous n’êtes pas sûr de vous, et validez à nouveau la totalité du questionnaire : votre nouvelle note s’affiche.

Les QROC. Rédigez votre réponse sur une feuille de papier, et comparez-la avec la solution proposée par les auteurs.

Bon entraînement et bonne chance !
1
La tomothérapie :
  • A
    est une optimisation de la radiothérapie externe par les champs d’irradiation.
  • B
    est essentiellement appliquée aux anomalies artério-veineuses.
  • C
    est une optimisation des flux d’irradiation en fonction de leur incidence.
  • D
    est fondée sur le principe de dosimétrie inverse.
  • E
    rend le patient radioactif après la radiothérapie.
Le mot de l'auteur :
Voir page 1000 du manuel. La tomothérapie est un développement particulier et récent de la radiothérapie conformationnelle (voir QCM 4), dans lequel la modulation des faisceaux se fait au cours de l’irradiation. Les anomalies artério-veineuses peuvent être irradiés, mais l’irradiation est beaucoup plus volontiers antitumorale.
 
2
La radiothérapie stéréotaxique :
  • A
    est une optimisation de la radiothérapie externe par les champs d’irradiation.
  • B
    est en particulier appliquée aux anomalies artério-veineuses.
  • C
    est une optimisation des flux d’irradiation en fonction de leur incidence.
  • D
    est fondée sur le principe de dosimétrie inverse.
  • E
    rend le patient radioactif après la radiothérapie.
Le mot de l'auteur :
Voir page 998 du manuel. La radiothérapie stéréotaxique a été l'une des premières modalités de radiothérapie conformationnelle, particulièrement utilisée pour les malformations artério-veineuses. La réponse C peut se discuter, dans la mesure où un certain nombre de faisceaux de cobalt 60 sont masqués (mais il n’y a pas réellement de modulation des flux).
 
3
L’IMRT :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
Voir page 999 du manuel.
 
4
La radiothérapie conformationnelle :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
Voir page 998 du manuel.
 
5
Parmi les éléments suivants, lequel (ou lesquels) est (sont) utilisé(s) en radiothérapie vectorisée ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
Voir paragraphe 26.3.1 (pages 986 et 987) du manuel.
 
6
Parmi les éléments suivants, lequel (ou lesquels) est (sont) utilisé(s) en curiethérapie ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
Voir paragraphe 26.4.1 (page 990) du manuel.
 
7
Parmi les éléments suivants, lequel (ou lesquels) est (sont) utilisé(s) en radiothérapie externe ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
Voir paragraphe 26.5.1 (page 992) du manuel.
 
8
Soit une thyroïde de 30 g qui fixe 30% de l’iode administrée avec une décroissance biologique de 8,1 jours. On souhaite une irradiation de 80 Gy. Quelle activité administrer au patient, sachant que l’énergie moyenne d’un électron émis par l’iode 131 est de 192 keV ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
Par application de la relation décrite dans l’encadré de la page 986, avec K = 20, T = 4,05 jours (Tphys et Tbiol comprises), E = 0,192 MeV, M = 30 g.
 
9
Parmi les effets radiobiologiques suivants, lesquels favorisent l’effet radiothérapeutique ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
– La réponse A est considérée comme exacte même si la différence de sensibilité n’est pas le facteur le plus important.
– La réponse B est essentielle, mais parce que le potentiel de réparation des cellules cancéreuses est moindre que celui de cellules normales.
– La réponse C est également un aspect favorable à l’efficacité radiobiologique, dans la mesure où les cellules tumorales exposent plus souvent leurs acides nucléiques.
 
10
Parmi les effets radiobiologiques suivants, lesquels défavorisent l’effet radiothérapeutique ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
En miroir de la question précédente. Ces deux réponses font référence à l’effet oxygène (voir page 977 du manuel) et aux anti-radicaux libres (voir encadré pédagogique page 979 du manuel).
 
11
In fine, dans la neutroborothérapie, les particules ionisantes in situ sont :
  • A
    des électrons.
  • B
    des neutrons.
  • C
    des protons.
  • D
    des ions lourds.
  • E
    des particules .
Le mot de l'auteur :
Voir encadré pédagogique page 995 du manuel.
 
12
Quelle(s) technique(s) demande(nt) que le sujet ne reçoive pas de visite pendant plusieurs jours ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
13
Globalement (et théoriquement), pour un étalement constant et pour un même effet biologique souhaité, les doses aboutissant au même effet se calculent à l’aide de la relation suivante :

D1/D2 = [(/) + d2] / [(/) + d1]


D1 et D2 sont les doses totales reçues, et d1 et d2 les doses de chaque fraction. Pour des tissus ayant un rapport / = 3, on souhaite comparer l’effet d’un traitement particulier par rapport aux modalités du traitement classique qui est de 2 Gy par séance dans notre exemple. Le traitement particulier délivrera une dose de 30 Gy en 10 séances par fractions de 3 Gy. Quel est en principe l’unité du rapport / ?
Le rapport / s’exprime en Gy (comme les doses D ou d).
14
Dans l’exemple précédent, en principe, quelle serait [...] ?
Prenant D1 = 30, d1 = 3, d2 = 2, on obtient une dose de 36 Gy. La dose totale est plus importante en cas de fractionnement.
15
Même question pour [...].
Le même calcul que dans la question précédente conduit à 33 Gy. La dose totale diminue lorsque / augmente.
16
Dans ce dernier cas, pour quelle dose [...] ?
La réponse est 8 Gy puisque la question correspond à la définition du rapport / (voir page 978 du manuel).
http://salomonkalou.com/