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QCM et QROC


Bienvenue dans l'espace interactif de votre manuel.

Les QCM. Rappelez-vous que chaque QCM est directement lié au cours de votre manuel : il vous est donc conseillé d'en effectuer une lecture attentive avant de vous lancer dans ce test !

Pour chaque question, cochez, parmi les items proposés, celui ou ceux qui vous semblent corrects (lorsque le contenu de l’item ne s’affiche pas, reportez-vous au QCM correspondant dans votre ouvrage). Attention, parfois plusieurs propositions sont exactes, et il n'y a qu'une seule combinaison juste : pour être considérée comme bonne, votre réponse doit donc regrouper toutes les propositions exactes, et uniquement celles-ci.

Une fois que vous aurez terminé cette série de QCM, cliquez sur le bouton "Valider" en bas de page. Une note vous sera attribuée, selon le barème suivant : réponse correcte = 1 point ; réponse incorrecte = – 1 point ; pas de réponse = 0 point. Vous pourrez alors, au choix, soit tenter d'améliorer votre score, soit accéder directement aux solutions.

Si vous décidez de retenter votre chance, le questionnaire s’affichera à nouveau, avec vos réponses d’origine. En regard de chaque QCM, un bouton « Tester » vous permettra de savoir si vous avez bien répondu ou non à la question : si votre réponse est juste, elle s’affichera sur fond vert ; si elle est fausse, elle s’affichera sur fond rouge, et vous aurez la possibilité de la modifier. Répétez l’opération sur l’ensemble des questions pour lesquelles vous n’êtes pas sûr de vous, et validez à nouveau la totalité du questionnaire : votre nouvelle note s’affiche.

Les QROC. Rédigez votre réponse sur une feuille de papier, et comparez-la avec la solution proposée par les auteurs.

Bon entraînement et bonne chance !
1
Parmi les énoncés suivants, donner la (les) proposition(s) exacte(s).
  • A
    Le tube de Coolidge est un détecteur de rayonnement.
  • B
    Le compteur Geiger-Müller est un détecteur à gaz.
  • C
    Le compteur Geiger-Müller ne permet pas la détection des rayonnements .
  • D
    Dans un compteur Geiger-Müller, la haute tension est plus élevée que dans une chambre d’ionisation.
  • E
    La chambre d’ionisation permet de mesurer l’activité d’une source radioactive.
Le mot de l'auteur :
– La réponse A est fausse car le tube de Coolidge est le tube dans lequel le freinage d’électrons accélérés donne naissance à un spectre continu de rayons X.
– La réponse B est exacte. C'est également le cas de la chambre d’ionisation et du compteur proportionnel (voir page 590 du manuel).
– La réponse C est fausse car il permet bien leur détextion, et en particulier leur comptage. Il permet également, par leur ionisation, la détection de rayons et (voir page 602 du manuel). En revanche il ne permet pas de faire la spectrométrie .
– La réponse D est exacte, car la tension du compteur Geiger se chiffre en kilovolts, celle d’une chambre d’ionisation en volts (voir page 591 du manuel).
– La réponse E est exacte : c’est l’instrument de choix (voir page 604 du manuel).
 
2
Donner la (les) proposition(s) exacte(s). Dans un compteur à scintillation :
  • A
    Le cristal permet la transformation d’un photon de haute énergie en flux de photons de basse énergie (scintillation).
  • B
    Les scintillateurs liquides sont surtout utilisés pour la détection des rayonnements électromagnétiques.
  • C
    Les scintillateurs inorganiques ont un numéro atomique élevé pour augmenter l’efficacité de détection.
  • D
    Dans un cristal NaI dopé au thallium, ce dernier élément est indispensable pour obtenir des photons dont la longueur d’onde est proche du visible.
  • E
    Dans un matériau semi-conducteur, les bandes de valence et les bandes de conduction sont davantage séparées que celles d’un matériau isolant.
Le mot de l'auteur :
– La réponse A est exacte : la scintillation transforme l’énergie des photons primaires de l’ionisation en de multiples photons de moindre énergie et souvent proches du visible (voir page 592 du manuel).
– La réponse B est fausse : les scintillateurs liquides sont surtout utilisés pour la détection des particules .
– La réponse C est exacte (voir page 592 du manuel).
– La réponse D est exacte : le thallium se comporte comme une impureté qui piège les électrons et permet la réémission de leur énergie dans le violet et l’ultraviolet.
– La réponse E est fausse : c'est le contraire (voir figure 16.4, page 593 du manuel).
 
3
Donner la (les) proposition(s) exacte(s).
  • A
    Les dosimètres actifs permettent une mesure directe de la dose reçue par un travailleur.
  • B
    Le film photographique est un dosimètre actif.
  • C
    Les détecteurs à semi-conducteur permettent d’apprécier des variations de dose de l’ordre du microsievert.
  • D
    La dosimétrie biologique est basée sur la recherche d’anomalies chromosomiques sur un individu irradié.
  • E
    La limite de dose mesurable en dosimétrie biologique est de 5 grays pour une irradiation «corps entier».
Le mot de l'auteur :
– La réponse A est exacte (les dosimètres passifs nécessiteront, eux, une étape de révélation : voir page 608 du manuel).
– La réponse B est fausse : ce film est le type des dosimètres passifs.
– La réponse C est exacte : en effet, leur très grande sensibilité est l'une de leurs principales qualités (voir page 611 du manuel).
– La réponse D est exacte (essentiellement actuellement), mais d’autres observations que les anomalies chromosomiques sont en cours de développement (voir page 611 du manuel).
– La réponse E est fausse : on a observé des anomalies des chromosomes des lymphocytes pour des irradiations aussi modérées que 10 mSv (soit 10 mGy au corps entier) ; la limite supérieure dépend essentiellement de la survie des sujets.
 
4
Parmi l’ensemble des types de détecteurs proposés, lequel ou lesquels va-t-on pouvoir utiliser pour la détermination d’une source inconnue par spectrométrie ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
5
Parmi l’ensemble des types de détecteurs proposés, lequel ou lesquels va-t-on pouvoir utiliser pour l’identification d’une source radioactive inconnue composée de plusieurs radio-isotopes ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
6
Parmi l’ensemble des types de détecteurs proposés, lequel ou lesquels va-t-on pouvoir utiliser pour la simple détection d’une source de rayonnements ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
7
Parmi l’ensemble des types de détecteurs proposés, lequel ou lesquels va-t-on pouvoir utiliser pour la mesure d’une dose reçue ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
8
Parmi l’ensemble des types de détecteurs proposés, lequel ou lesquels va-t-on pouvoir utiliser pour la réalisation d’une image autoradiographique ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
9
Décrire le principe de fonctionnement d’un détecteur à gaz (Geiger-Müller).
On se reportera à la figure 16.2 (page 591) du manuel.
10
Préciser les différents éléments constituant la chaîne d’analyse des signaux délivrés par un détecteur. Indiquer brièvement les fonctions de ces divers éléments.
Le générateur de haute tension. Le préamplificateur. L'amplificateur (de tension). Le convertisseur analogique-numérique. Le microprocesseur. Le photomultiplicateur. Les caméras intensifiées.
Le mot de l'auteur :
Voir paragraphe 16.2 (pages 597 et 598) du manuel.
11
Décrire le principe de fonctionnement d’un [...].
Le principe du fonctionnement d’un photomultiplicateur est présenté à la figure 16.10 (page 599) du manuel.
12
Souligner l’intérêt de la [...].
Les applications de la spectrométrie sont décrites aux pages 606 et 607 du manuel.
13
Quels sont les dispositifs dosimétriques actifs utilisés en [...] ?
La dosimétrie active est décrite au paragraphe 16.4.4b (page 610) du manuel.
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