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QCM


Bienvenue dans l'espace interactif de votre manuel.

Les QCM. Rappelez-vous que chaque QCM est directement lié au cours de votre manuel : il vous est donc conseillé d'en effectuer une lecture attentive avant de vous lancer dans ce test !

Pour chaque question, cochez, parmi les items proposés, celui ou ceux qui vous semblent corrects (lorsque le contenu de l’item ne s’affiche pas, reportez-vous au QCM correspondant dans votre ouvrage). Attention, parfois plusieurs propositions sont exactes, et il n'y a qu'une seule combinaison juste : pour être considérée comme bonne, votre réponse doit donc regrouper toutes les propositions exactes, et uniquement celles-ci.

Une fois que vous aurez terminé cette série de QCM, cliquez sur le bouton "Valider" en bas de page. Une note vous sera attribuée, selon le barème suivant : réponse correcte = 1 point ; réponse incorrecte = – 1 point ; pas de réponse = 0 point. Vous pourrez alors, au choix, soit tenter d'améliorer votre score, soit accéder directement aux solutions.

Si vous décidez de retenter votre chance, le questionnaire s’affichera à nouveau, avec vos réponses d’origine. En regard de chaque QCM, un bouton « Tester » vous permettra de savoir si vous avez bien répondu ou non à la question : si votre réponse est juste, elle s’affichera sur fond vert ; si elle est fausse, elle s’affichera sur fond rouge, et vous aurez la possibilité de la modifier. Répétez l’opération sur l’ensemble des questions pour lesquelles vous n’êtes pas sûr de vous, et validez à nouveau la totalité du questionnaire : votre nouvelle note s’affiche.

Les QROC. Rédigez votre réponse sur une feuille de papier, et comparez-la avec la solution proposée par les auteurs.

Bon entraînement et bonne chance !
1
Un sujet consultant pour une perte auditive présente dans une oreille, en CA, des seuils respectifs de 50 dB HL à 500 Hz et de 40 dB HL à 1000 Hz. En CO, les seuils sont de 15 dB HL à 500 Hz et de 10 dB HL à 1000 Hz. Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse que :
  • A
    en CA, le seuil à 1000 Hz traduit une perte auditive ;
  • B
    cette oreille présente une surdité de perception ;
  • C
    cette oreille présente une surdité de transmission ;
  • D
    cette oreille présente une surdité mixte ;
  • E
    l’oreille n’a pas d’OEA à 1000 Hz.
Le mot de l'auteur :
L'existence de seuils en CA élevés malgré une CO normale signe une surdité de transmission. La cochlée est normale donc les otoémissions existent mais la perte transmissionnelle empêche leur détection, d'autant plus que le stimulus qui les déclenche a lui-même été atténué.
 
2
Un sujet consultant pour une perte auditive présente dans une oreille, en CA, des seuils respectifs de 30 dB HL à 500 Hz et de 40 dB HL à 2000 Hz. En CO, les seuils sont de 25 dB HL à 500 Hz et de 45 dB HL à 2000 Hz. Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse que :
  • A
    en CA, le seuil à 2000 Hz traduit une perte auditive ;
  • B
    cette oreille présente une surdité de perception ;
  • C
    cette oreille présente une surdité de transmission ;
  • D
    cette oreille présente une surdité mixte ;
  • E
    l’oreille n’a pas d’OEA à 2000 Hz.
Le mot de l'auteur :
C'est le profil type d'une surdité de perception. Il pourrait y avoir des otoémissions dans le cas très rare ou l'anomalie de perception concerne les CCI ou les structures rétrocochléaires, mais la réponse E est compatible avec l'énoncé.
 
3
Un sujet consultant pour une perte auditive présente dans une oreille une audiométrie vocale avec 10% d’intelligibilité à 50 dB, 50% d’intelligibilité à 70 dB, intelligibilité maximum qui décroît ensuite pour des niveaux supérieurs à 80 dB. Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse que :
  • A
    cette oreille a une surdité de transmission pure ;
  • B
    cette oreille a une surdité de perception ;
  • C
    cette oreille n’a pas d’OEA ;
  • D
    le sujet peut utiliser cette oreille pour téléphoner ;
  • E
    la prescription d’un appareil auditif amplificateur a toutes les chances d’aboutir à des résultats excellents.
Le mot de l'auteur :
L'amplification par un appareil ne peut améliorer le pourcentage maximal d'intelligibilité, qui interdit pratiquement toute utilisation «sociale» de l'audition, en tout cas sans l'aide de la lecture sur les lèvres.
 
4
Un sujet consultant pour une perte auditive a dans une oreille des OEA présentes uniquement au-dessus de 3 kHz. Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse que, dans cette oreille :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
En cas de neuropathie auditive, les otoémissions sont a priori normales à toutes les fréquences. La réponse C est fausse.
 
5
Un sujet consultant pour une perte auditive présente dans une oreille un seuil à 60 dB aux PEA par clics, avec une morphologie et une latence des ondes normales à 90 dB. Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse que, dans cette oreille :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
– La réponse B est fausse. En cas de neuropathie auditive, la morphologie des PEA serait anormale même à 90 dB.
– La réponse C serait exacte si la réponse B était exacte (en cas de neuropathie) ; en l'absence de neuropathie, l'existence d'un seuil à 60 dB exclut la présence d'otoémissions.
– La réponse D est exacte : les PEA par clics testent essentiellement les fréquences comprises entre 2 et 4 kHz.
 
6
Un sujet consultant pour une perte auditive présente dans une oreille des PEA par clics à 90 dB avec un intervalle [I;III] allongé de 0,5 ms et une latence de l’onde V allongée de 0,5 ms. Ces résultats sont compatibles avec l’hypothèse que, dans cette oreille :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
La réponse B est exacte. En effet, une anomalie flagrante concerne l'intervalle I-III, mais pas l'intervalle III-V puisque la latence de V est autant décalée que celle de III. La réponse B est donc possible (mais si l'anomalie est due à un schwannome vestibulaire, classiquement mais improprement appelé neurinome de l'acoustique, les otoémissions sont souvent compromises car, en grossissant, cette tumeur finit souvent par comprimer puis interrompre la vascularisation cochléaire).
 
7
La MEG détecte à la surface du crâne un champ magnétique qui résulte principalement d’un courant :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
La surface du cortex peut être orientée arbitrairement par rapport à la surface du crâne en raison de la forme complexe des circonvolutions cérébrales ; la formulation de la réponse C n'est donc pas pertinente (idem pour la question suivante).
 
8
L’EEG, habituellement pratiquée de concert avec la MEG, détecte à la surface du crâne des potentiels électriques qui résultent principalement d’un courant :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
EEG et MEG sont très complémentaires dans les renseignements qu'elles apportent.
 
9
Le rapport entre le signal de MEG et les champs magnétiques physiologiques issus des activités cardiaques et musculaires est :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
10
La réalisation d’un examen de MEG nécessite l’usage :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
Hélas, la réponse B est fausse tant que la supraconductivité nécessite des températures extrêmement basses ! Mais des progrès sont probables dans ce domaine : des supraconducteurs à haute température ont déjà été obtenus en laboratoire (mais ils sont extrêmement coûteux).
 
11
À partir des signaux de MEG enregistrés lors d’un protocole de stimulations, on recueille sur le traitement de ces stimulations effectué par le cerveau des renseignements :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
IRM fonctionnelle et TEP sont sensibles au métabolisme cérébral et repèrent assez bien des foyers d'activité multiples, mais leur inertie interdirait la réponse B et rendrait délicate la réponse D.
 
12
Il y a une proposition exacte parmi les suivantes.
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
– La réponse A est fausse. Toutefois une bonne vision et une bonne audition ne peuvent qu'aider à l'orientation (ainsi qu'une bonne mémoire) !
– La réponse B est exacte (voir page 398 du manuel).
– La réponse C est fausse car l'intensité d'une sensation est toujours fonction du nombre de potentiels d'action engendrés.
– La réponse E est fausse. En effet, l'industrie du luxe a déjà produit plus de mille parfums emblématiques, que leurs adeptes reconnaissent entre mille !
 
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