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Notre planète se réchauffe encore !

14 décembre 2006 - Notre planète se réchauffe encore !

Selon des données révélées par l'Organisation mondiale de météorologie (OMM), porte-parole scientifique autorisé du système des Nations Unies pour tout ce qui concerne l'atmosphere et le climat de notre planète, la température moyenne à la surface du globe a encore augmenté de 0,42°C en 2006, sixième année la plus chaude depuis le début des statistiques en 1950.

Dans l'hémisphère nord, plus industrialisé, l'augmentation de température est de 0,58°C au-dessus de la moyenne de la période de référence (1961-1990), ce qui fait de 2006 la quatrième année la plus chaude. Le record est détenu par l'année 1998. L'accroissement est cette année de 0,26°C dans l'hémisphère sud, où 2006 a été la septième année la plus chaude. Le réchauffement de la planète est dû pour l'essentiel à l'activité humaine, a rappelé Jean-Michel Jarraud, secrétaire général de l’OMM.

L'année 2006 a été marquée par des désordres climatiques comme des sécheresses prolongées dans la corne de l'Afrique, en Australie et en Chine. Des inondations inhabituelles se sont abattues sur l'Europe de l'Est en avril, mais aussi dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique Latine. En Europe, la température moyenne du mois de juillet a été la plus élevée jamais enregistrée, de 2,7°C au-dessus de la normale. L'automne a également été exceptionnel avec des températures de trois degrés plus élevées, du nord des Alpes au sud de la Norvège.

Les températures n'ont jamais été aussi élevées cet automne en Angleterre depuis 1659, aux Pays-Bas depuis 1706 et au Danemark depuis 1768. La période de janvier à septembre a été la plus chaude jamais observée aux Etats-Unis tandis que l'Asie a été frappée par une saison cyclonique particulièrement dure. Les désordres climatiques ont favorisé d'immenses incendies de forêt, provoqué des glissements de terrain et des coulées de boue et détruit des récoltes.

La fonte des glaces arctiques s'accélère, a aussi constaté l'OMM. En septembre 2006, la surface glaciaire était la plus petite jamais enregistrée après 2005, soit 5,9 millions de km². Le rythme de fonte est désormais de 8,6% par décennie, soit 60.421 km² par an, « plus que la superficie de la Suisse », s'est alarmé Jean-Michel Jarraud. La glace qui recouvre l'océan Arctique pourrait complètement disparaître durant l'été d'ici 2040, selon une étude publiée mardi dans le magazine américain Geophysical Research Letters.

Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de se développer au rythme actuel, la banquise qui recouvre l'Arctique pourrait connaître des périodes de stabilité suivies par une brusque fonte des glaces. Selon des travaux de chercheurs du Centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR) de l'université de Washington et de l'université McGill de Montréal, en 2040, seule une petite portion de la glace pérenne arctique se maintiendrait sur la côte nord du Groenland et du Canada durant les mois d'été. Cette fonte brutale devrait avoir un impact profond sur le réchauffement de la planète, ont mis en garde les experts.

L'OMM va d'ailleurs lancer en 2007 une étude sur deux ans consacrée aux évolutions dans les régions polaires et leurs relations avec les changements du climat, a annoncé Jean-Michel Jarraud.

Au niveau de chaque habitant de la planète, nous pouvons agir sur cette catastrophe annoncée par une meilleure maîtrise de notre consommation d'énergie, les voies à suivre sont clairement énoncées dans Énergies alternatives.
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