La presse en parle

 

Octobre 2024 - LAVE 215

Le guide Haute-Loire
À travers dix randonnées sélectionnées avec soin, ce guide géologique, consacré à la Haute-Loire rédigé par sept membres du GGHL, nous entraîne à la découverte de la richesse et de la diversité géologique de ce département, résultat d’une longue histoire géologique depuis la chaine varisque jusqu’au soulèvement quaternaire et liées à la présence des deux cours d’eau qui le traversent du sud au nord. Chaque itinéraire, de 15 km maximum, est parfaitement décrit avec données pratiques et descriptions géologiques détaillées illustrées de photos et schémas... invitant à examiner des murs ou étudier des paysages depuis divers points de vue... avec en complément, des informations sur la faune, la flore et autres curiosités – villages, mines, musées, gorges ou spécialités gastronomiques... Ainsi, c’est une terre de contrastes que l’on arpente à travers ce guide, entre horst et graben, allant du socle hercynien (métamorphique ou granitique)...
aux formations sédimentaires (lacustres, bassins houillers, rivières de pierres) en passant par le couvert volcanique varié (basaltique, phonolitique, trachytique... qui a produit des sucs ou dômes, cônes, coulées, orgues volcaniques ou maars occupés de lacs ou de tourbières)... à travers quelques roches spécifiques (éclogite, arkose, ankaramite ou palagonite...). Sont aussi évoqués des sites attachants, célèbres, tels que le chemin de fer entre Brioude et Alès, Polignac ou le Puy-en-Velay sur leurs vestiges volcaniques ou les massifs de la Margeride, du Devès ou du Mezenc... Un département à sillonner avec ce livre indispensable !
Simone Chrétien
 
 

13 septembre 2024 - Spelunca 175

Dans les profondeurs de la Terre
J’ai déjà dit à maintes reprises dans Spelunca tout le bien que je pensais des guides géologiques publiés par les Éditions Omniscience (déjà 35 parus et une bonne trentaine d’autres livres consacrés à la science et la nature). Mais ce nouvel ouvrage va bien au-delà des guides géologiques. Tous les aspects de la spéléologie sont abordés dans ce travail de synthèse illustré par plus de 500 photographies en couleurs.
Le livre débute par une histoire de l’exploration des cavités, pendant la Préhistoire, dans l’Antiquité et au Moyen-Âge, jusqu’aux précurseurs et leurs épigones. On trouve là la chronologie des records, l’évolution des techniques et une présentation de la karstologie.
Puis on aborde la découverte du milieu souterrain. Tout y passe : surface, prospection, entrées, exploration et techniques de progression, traçage, désobstruction, gadoue !, salles et grandes galeries, étroitures, puits, méandres, formes souterraines, etc.
Une partie importante est consacrée aux concrétions : stalactites et stalagmites, draperies, colonnes, excentriques et fistuleuses, gours et perles des cavernes, aragonites de toutes les couleurs, curiosités minérales et géologiques…
L’eau est bien sûr très présente : rivières,cascades, lacs, plongée souterraine. Les
vides souterrains de toutes sortes, sur toute la planète, sont inventoriés (cavités dans le
calcaire, le sel, le gypse, la lave, la glace). La faune souterraine n’est pas oubliée.
Et puis, une partie sur la photographie sous terre, la FFS, les grottes aménagées
pour le tourisme en France, les plus grandes cavités du monde, une bibliographie, une
filmographie et un glossaire. Est-il quelque chose qui aurait été oublié ? Je ne pense pas…
En vrai, un excellent traité de spéléologie qui ne dit pas son nom, pour découvrir l’activité dans ses multiples détails. Certainement le plus beau livre spéléologique de l’année, qui couronne, pour Philippe Crochet principalement, plus de cinquante années consacrées à la spéléologie et à documenter le monde souterrain de la manière la plus esthétique qui soit. De plus, dix autres photographes ont été sollicités pour que les meilleures images soient présentes ici.
Philippe Drouin
 
 

5 juin 2024 - Géochronique juin 2024

Calanques de Cassis
Ce petit guide concerne une région tout à fait exceptionnelle en France. Elle présente en effet plusieurs résurgences sous-marines, situation que l’on ne retrouve que dans la région niçoise. Ces arrivées d’eaux douces sous-marines y sont connues depuis l’Antiquité et la tentation de les exploiter ne date pas d’hier.
L’ouvrage est constitué de deux parties très différentes. Un premier ensemble (p. 1 à 97) est consacré à un historique de l’exploration des réseaux karstiques noyés qui alimentent les principales résurgences sous-marines. Ces travaux ont été menés dans l’espoir de pouvoir les capter en amont pour participer à l’alimentation en eau de l’agglomération marseillaise. Les progrès des techniques de plongée ont été suivis de campagnes de recherche de plus en plus sophistiquées. Si le but initial n’a pu être atteint, l’eau se révélant désespérément saumâtre, la moisson scientifique a été très riche. On dispose désormais d’une cartographie précise du réseau karstique local ; il a été possible de caractériser les limites du bassin versant qui s’avère très vaste et, ce n’est pas le moindre des résultats, la grotte Cosquer a été découverte !
La seconde partie du volume constitue réellement le guide géologique. Après un bref rappel de la stratigraphie locale, elle consiste en la description de neuf itinéraires. Cinq concernent le complexe crétacé du cap Canaille. Un autre est consacré à la pierre de Cassis, très largement exploitée dans le passé, et qui a fourni en éviers (les piles en occitan) nombre de demeures provençales. Deux autres sont consacrés aux sentiers des Calanques et un dernier à une promenade en mer dans les calanques pour observer la trace des exsurgences.
Le volume est très richement illustré par de nombreuses photos, plusieurs cartes topographiques ou géologiques et des coupes et profils géologiques bien utiles pour se repérer. Un regret toutefois : les deux cartes paléogéographiques (rotation du bloc Corso-Sarde et Méditerranée au Messinien) ne sont pas les meilleures possibles et la bibliographie n’est pas à la hauteur (trop d’auteurs cités dans le texte ne figurent pas dans la liste). Enfin, un contrôle éditorial un peu plus sévère aurait sans doute permis d’éviter que certains paragraphes ne soient répétés. Ceci dit ce petit guide n’en demeure pas moins un compagnon de balade utile.
G. Mascle
 
Découvrir l’île continent

décembre 2023 - Nat'Images

Découvrir l’île continent
« Souvent réduit à un univers blanc figé et inhospitalier dans l’imaginaire collectif, le Groenland se révèle une oasis de biodiversité, abritant une variété impressionnante d’espèces animales et végétales, ainsi qu’une culture millénaire, celle des Inuit. Amis depuis plus de quinze ans, les coauteurs de ce livre mêlent leurs expériences de guides polaires pour nous faire découvrir “l’île continent”, véritable mosaïque de vie à la beauté spectaculaire. »
 
Loutre un jour, loutre toujours

août 2022 - Terre Sauvage

Loutre un jour, loutre toujours
« C’est en tentant de comprendre comment une loutre lui dérobait ses truites que Stéphane Raimond, alors pisciculteur, est tombé amoureux de sa ravisseuse. Devenu médiateur et expert national de la cohabitation entre le mammifère et les activités humaines, il documente les moindres faits et gestes de l’animal, y compris avec son appareil photo. Son ouvrage permet de partager l’intimité de la “fée aquatique”. » (Étienne Hurault)
 
La magie des steppes

mars 2022 - Terre Sauvage

La magie des steppes
« Ce condensé photographique de dix années de voyage en Asie (Chine, Ouzbékistan, Mongolie...) raconte 24 heures de la vie d’une steppe. Surprise ! Au fil des heures, cet écosystème fascinant dévoile – grâce à l’œil aguerri des photographes ! – sa faune en éveil, ses lumières et tant d’autres merveilles. Une immersion placide qui contrecarre les images d’aridité et de vide qui collent à ces milieux. » (Étienne Hurault)
 
Dans le nu de l’Amazonie

janvier-février 2022 - Le Monde de la Photo

Dans le nu de l’Amazonie
« Une chronologie de mythes universels “qui débute avec l’arrivée des hommes sur la terre jusqu’aux départs des âmes des morts dans des mondes parallèles”. C’est à un voyage à portée ethnographique que nous convie Serge Guiraud, également photographe et réalisateur. Il invoque d’ailleurs Lévi-Strauss dès la première page. Mais on en apprend autant sur les us et coutumes de nombreuses tribus, que sur le régime alimentaire de la très riche faune locale. Une immersion d’une rare densité. Réelle, loin des clichés et phantasmes. » (Benjamin Favier)
 
Une faune insoupçonnée !

décembre 2021 - Nat'Images

Une faune insoupçonnée !
« Sur le plan de la biodiversité, la partie de la Méditerranée qui borde la Côte d’Azur a mauvaise réputation. En 250 images et presque autant d’espèces, Samuel Jeglot et Stéphane Jamme démontrent, au contraire, que la vie grouille sous la surface. Du Serpenton à long nez à la Pennatule grise, la révalation d’une faune insoupçonnée. » (Benoît Gaborit)
 
 Sélection parmi les 3 livres de la rentrée littéraire

automne 2021 - SommelierS International

Sélection parmi les 3 livres de la rentrée littéraire
« Partant de l’impasse de l’agriculture conventionnelle, cet ouvrage révèle l’évidence de la biodynamie en étudiant sa pratiquer et ses bienfaits. Et pour clôturer sa démonstration, son auteur est parti à la rencontre de 50 vigneronnes et vignerons qui ont testé et approuvé ce mode de travail dans leur culture viticole. » (Sandy Bénard)
 
 

automne 2021 - Biodynamis

Note de lecture
« Vous souhaitez faire découvrir simplement la biodynamie à des personnes qui n’y connaissent rien, qui aiment le vin et se demandent si la biodynamie est une pratique magique et ésotérique ? Alors ce livre est pour vous, ou plutôt pour eux. Écrit par le fondateur et rédacteur en chef du web media Ni bu ni connu, ce manifeste présente la viticulture biodynamique à un public novice, en la replaçant dans le contexte historique de la viticulture en France. Il en présente les enjeux contemporains et les nombreux bénéfices que l’on peut en tirer. Et pour allier l’utile à l’agréable, on trouve en fin d’ouvrage une présentation de cinquante domaines, donnant la parole aux vignerons qui parlent de leurs motivations et de leurs pratiques. » (Martin Quantin)
 
Ce que boire biodynamique veut dire

11 juin 2021 - Le Figaro Magazine

Ce que boire biodynamique veut dire
« L’ouvrage de Willy Kiezer repose les bases d’une belle incomprise. En fonction du profil de buveur à qui l’on a affaire, la biodynamie suscite, d’un côté, un puissant effet repoussoir – encore un vin d’astrologue ascendant pipeau –, de l’autre, un sentiment immédiat de réassurance. Une incompréhension générale qui repose en réalité sur un problème de définition, avec souvent ce soupçon d’irrationalité qui la placerait au rang de simple croyance. Même les plus fervents germanophones se sont cassé les dents sur la lecture des œuvres complètes de l’Autrichien Rudolf Steiner, reconnu comme le premier à avoir théorisé les préceptes de cette agriculture du “bon sens”, qui considère le sol comme un organisme vivant, et non comme un simple support de production. Appliquées à la viticulture, ces pratiques sont aujourd’hui reconnues, encadrées, labellisées, à mille lieues de tout cliché de vignerons sorciers dansant dans les vignes par nuit de pleine lune. L’ouvrage de Willy Kiezer parvient ainsi à déconstruire nombre d’idées reçues sur le sujet, sans jamais tomber dans l’utopie ou le catastrophisme, avant de terminer par une réjouissante sélection de 50 domaines à découvrir. » (Alicia Dorey)
 
Le Geste créatif

décembre 2020-janvier 2021 - Graffiti Art Magazine

Le Geste créatif
« Depuis le 11 mai dernier, beaucoup évoquent une étrange notion : celle du monde d'après, d'après le confinement, d'après la crise du coronavirus, etc. Cet ouvrage, à l'inverse, se propose de figer une période du monde où le temps, justement, fut suspendu, favorable, diront certains, au geste créatif. Philippe Hérard est en tout cas de ces artistes qui ont profité de ces deux mois confinés pour s'isoler dans leur atelier et donner vie quotidiennement à des œuvres qui trahissent la vie d'un homme confronté à la solitude – ainsi qu'à toutes les situations absurdes qui en découlent. En résultent 56 peintures qui captent l'essence de cette étrange période et rappellent avec quelle aisance cette figure du street art français s'approprie un médium comme le carton depuis plus de 30 ans. » (Maxime Delcourt)
 
 

mai 2020 - Terre Sauvage

Guyane mon amour
« Il fut bénévole à marquer des tortues marines pour l’association Kwata, gestionnaire du site naturel des Pripris de Yiyi, salarié du bureau d’études Biotope, président de l’association Guyane Wild Fish, adjoint scientifique de la réserve naturelle de Kaw-Roura… Autant dire qu’Antoine Baglan connaît son sujet : la nature de Guyane. Il la chérit, même. Appareil photo à la main, il a voulu, durant ces huit années passées à son chevet, immortaliser sa biodiversité animale. En fait, il la sublime. Autant par la vivacité de ses clichés que par l’incroyable palette d’espèces sélectionnées. Elles sont 160 à composer ce trombinoscope n’oubliant personne : mammifères, poissons, oiseaux, insectes, arachnides, reptiles et amphibiens. Mention spéciale aux deux derniers groupes, ses favoris, dont les prises de vue sont saisissantes. Ce fantastique bestiaire ne s’affiche pas en famille, mais par lieu de vie. C’est l’intelligence de ce livre : briser l’image de la Guyane comme simple confetti de forêt amazonienne en valorisant tous les milieux de ce petit bout d’outre-mer. De la mer à la plage, de la mangrove à la savane, du fleuve à la crique, de la forêt profonde aux inselbergs, la vie grouille, exubérante. » (Étienne Hurault)
 
 

25 mars 2020 - Revue GéochroniQUE

Ain Guide géologique
Le département de l’Ain est partagé entre une moitié bressane et une moitié jurassienne. Cette dernière est l’objet de ce petit guide qui nous
promène à travers les structures et les séries sédimentaires du Jura et sur les chemins jadis parcourus par les dinosaures. Le Sud du Jura
se révèle avoir été un de leur lieu privilégié, à en juger par le nombre de gisements. On se réjouit d’apprendre que ceux-ci sont désormais protégés et aménagés pour permettre au public profane ou connaisseur de s’imprégner de l’ambiance jurassique, comme l’évoque les quelques
images de paysages tropicaux actuels.
Mais ce guide ne se limite pas à nous promener sur les pistes des dinosaures, il nous présente aussi les structures, les morphologies,
l’histoire de la sédimentation et l’évolution aux temps glaciaires du Jura. On regrettera toutefois que les photos, excellentes, et généralement bien surlignées, ne soient pas orientées. L’utilisateur qui se rendra sur le site armé de l’ouvrage le fera cependant sans problème. Cela n’enlève rien à l’intérêt de cet excellent petit guide auquel on souhaite un franc succès.
Georges Mascle
 
 

février 2020 - Esprit d'ici

Planète bleue
« Parcourant le monde, Stéphan Bonneau photographie la faune. Il a choisi de rassembler dans cet ouvrage 200 clichés pris autour des zones humides de différents pays, mettant en vedette l’eau, élément indispensable aux animaux qui y vivent, s’y nourrissent ou s’y abreuvent. Autour des marais, des lacs, des rivières et des océans, on découvre ainsi un jaguar en pleine nage que l’on devine silencieuse, des flamants roses s’élevant en un ballet coloré ou un requin-tapis barbu se confondant avec les fonds marins. Souvent époustouflants, les clichés sont aussi une manière de prendre conscience de la fragilité de cet équilibre. » (Isabelle Yaouanc)
 
 

février-avril 2020 - Image & Nature

Une incroyable biodiversité !
« Nouveauté de la collection Nunataks chez Omniscience, ce très beau livre photos de Stéphan Bonneau est un tour du monde des zones humides et de son incroyable biodiversité. L'eau, qui recouvre au trois quarts la Terre, relie les écosystèmes: lacs et marais, rivières et fleuves, mers et océans influencent aussi bien les forêts que les déserts, les régions tempérées que les pôles. Le photographe animalier propose dans cet ouvrage un florilège de 200 photos, prises sur les cinq continents, d’une diversité et d’une qualité naturaliste remarquables ! Pas moins de 100 espèces ont été choisies pour leur caractère emblématique mais aussi pour leur vulnérabilité : des flamants roses de Camargue au jaguar du Pantanal en passant par la loutre géante du Brésil ou le bec-en-sabot de Zambie. Les légendes détaillées et les textes qui introduisent chaque zone du monde sont particulièrement enrichissants. » (Marie-Émilie Colle et Bruno Dubrac)
 
Le tour du monde des vins

janvier 2020 - Cuisine et Vins de France

Le tour du monde des vins
« Jean-Baptiste Ancelot a sillonné le monde entier comme un explorateur des temps modernes à la découverte des vins de 90 pays. Présenté comme une encyclopédie ludique, à travers portraits, présentation des domaines, des cépages et dégustations, l’ouvrage permet de découvrir les richesses du monde vinicole. » (Sophie Menut)
 
Pour les randonneurs curieux et les géologues

décembre 2019 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Pour les randonneurs curieux et les géologues
« Cet ouvrage est une nouvelle parution dans la collection des guides géologiques des éditions Omniscience qui comporte maintenant plus d’une vingtaine de titres. Il en reprend les principes : présentation générale de l’histoire géologique, des grands traits géographiques et environnementaux pour le département traité et proposition de dix itinéraires de découverte illustrant sa diversité. D’une superficie de 3450 km², le département du Vaucluse doit son nom au célèbre site de la Fontaine de Vaucluse dans la Vallée close (Vallis clausa) où se situe la résurgence de la Sorgue dite "la fontaine". La grande diversité des aspects géomorphologiques de cette région, surtout au Quaternaire, est en grande partie liée à la formation des massifs montagneux des Cévennes et des Alpes qui la bordent. Les dix itinéraires proposés, d’accès facile, permettent de visiter non seulement les sites emblématiques (mont Ventoux, dentelles de Montmirail, Colorado provençal) mais aussi d’autres lieux peu ou mal connus. Conçu et réalisé par deux spécialistes expérimentés connaissant très bien la région, Claude Rousset et Roger Fournier, cet ouvrage comporte
des commentaires précis, parfois un peu complexes mais qui en font tout de même un guide précieux valorisant ainsi la visite des sites. Des fiches découverte sur la flore du Ventoux, les ressources locales, les parcs et réserves naturelles, complètent l’information. Les nombreuses cartes, photographies, reproductions de figures anciennes soulignent un effort important d’illustration des concepts exposés. [...] Ce nouvel ouvrage conviendra aux randonneurs curieux tout comme aux géologues qui souhaitent découvrir d’une manière approfondie les richesses géologiques de cette belle région, où la douceur du climat, la luminosité du ciel, les paysages variés ont de tout temps attiré les hommes, comme l’attestent les nombreux sites préhistoriques. De plus, les visiteurs y seront accueillis avec une bienveillante et légendaire attention. » (Jean-Claude Miskovsky)
 
Un bon goulot !

18 décembre 2019 - Le Canard enchaîné

Un bon goulot !
« Qui sait qu’au Zimbabwe il existe 50 ha de vignes vendangées qu’une fois l’an ? Qu’au Kazakhstan, malgré –20°C l’hiver et jusqu’à 50°C l’été, on produit un rudimentaire pinard sur les vestiges de la politique d’arrachement de Gorbatchev ? Que dans le Pas-de-Calais on a planté du chardonnay sur un terril ?
Pendant quatre années, Jean-Baptiste Ancelot a arpenté le monde à la recherche du moindre lieu où l’on fait du vin. À travers 90 pays, sous tous les climats et toutes les
latitudes, l’explorateur a sillonné d’immenses vignobles ou de minuscules parcelles, rencontré des vignerons exotiques, découvert des trésors, établi des graphiques, dessiné des cartes. Et goûté, beaucoup.
Ce beau livre, joliment illustré, s'affirme comme un véritable recensement du vignoble mondial. Du bon goulot ! » (Paul Leclerc)
 
Un joli exercice de style

janvier 2020 - Le Monde de la Photo

Un joli exercice de style
« Le fameux Cœur de Voh en Nouvelle-Calédonie, immortalisé depuis les airs par Yann Arthus-Bertrand et figurant en couverture du livre La Terre vue du ciel, a marqué les esprits. Ombline Chabasseur, guide naturaliste, et Raphaël Sané, naturaliste, ont sélectionné quatre-vingt-quinze images parmi toutes celles qui leur sont parvenues. Autant de cœurs perceptibles dans la nature, dans le but de nous sensibiliser sur la fragilité de la planète. Publiés ou non, les photographes qui ont participé sont crédités. Joli exercice de style à glisser sous le sapin (en forme de cœur). » (Benjamin Favier)
 
Pionnier !

décembre 2019 - SommelierS International

Pionnier !
« Quel plaisir de trouver un livre qui ouvre de nouvelles portes ! Voici un ouvrage tout indiqué aux lecteurs friands de découvrir des terroirs méconnus tout en parfaisant leurs connaissances des régions plus célèbres. Fruit d’un tour du monde à la rencontre de vignerons passionnés, ce livre est un atlas du monde viticole d’aujourd’hui. Richement documenté et illustré, ce livre se vaut exhaustif, non élitiste, clair et concis. Pari gagné. » (Sylvia van der Velden)
 
Un ouvrage qui ravira les amateurs de nature

janvier 2020 - Revue des oiseaux exotiques

Un ouvrage qui ravira les amateurs de nature
« Stéphan Bonneau avec qui les lecteurs de la Revue des oiseaux exotiques ont rendez-vous chaque mois pour découvrir l’un de ses reportages, nous propose un nouveau livre dévoilant la richesse des écosystèmes aquatiques (lacs et marais, rivières et fleuves, mers et océans). Cette fois, l’auteur nous présente ses 200 meilleures photographies obtenues au cours de ses nombreux périples autour de la planète, témoignant ainsi d’une biodiversité exceptionnelle. Cinq continents sont traversés, 15 destinations emblématiques visitées et 100 espèces choisies pour leur rareté, leur beauté et leur vulnérabilité. Avec, bien sûr, de superbes clichés d’espèces d’oiseaux ; mais pas que, vous découvrirez également des mammifères, des baleines aux hippopotames, ainsi que des reptiles… Un ouvrage qui ravira les amateurs de nature et de belles images. » (Philippe Degrissac)
 
Un tour du monde inédit

6 décembre 2019 - Les Échos Week-End

Un tour du monde inédit
« L’idée de départ de l’auteur, ex-pro du commerce du vin, est formidable : sortir des sentiers battus et goûter plus loin que la vingtaine de provenances qui constituent la majorité des échanges mondiaux. Aucun ouvrage ne recensait l’ensemble des pays producteurs. Il lui faudra onze ans pour réaliser ce “premier tour du monde du vin, dont quatre années pour sillonner 530 domaines dans 88 pays et répertorier près de 5 500 vins. De l’Irlande – un seul et unique vignoble –, à la Norvège – le plus septentrional au monde –, en passant par Taiwan ou le Sénégal, l’ouvrage multiplie les entrées comme l’auteur les visas sur son passeport. » (Béatrice Brasseur)
 
Idée de cadeau de Noël pour winelovers

6 décembre 2019 - La WINEista

Idée de cadeau de Noël pour winelovers
« Un ouvrage illustré par de superbes photos de vignobles, d’hommes et de femmes qui font du vin, à la fois carnet de voyage et recueil unique de données présentant la filière vin de tous les pays producteurs. » (Audrey Martinez)
 
Un coup de génie !

6 décembre 2019 - Le Quotidien, indépendant luxembourgeois

Un coup de génie !
« Le Quotidien s’était déjà fait l’écho de la formidable aventure de Jean-Baptiste Ancelot, qui a visité tous les pays viticoles du globe. Désormais, un livre existe et il est très beau.
Les chiffres donnent le tournis. Entre 2014 et 2018, Jean-Baptiste Ancelot est passé par 88 pays, a visité 510 domaines et dégusté 5 406 vins ! Un vrai tour de force qui permet surtout de nous ouvrir les yeux. La production de vin est véritablement mondiale et ne se limite pas à l’Europe ni au Nouveau Monde. La viticulture et la vinification sont portées partout, y compris dans des lieux où l’on imaginait qu’elles étaient impossibles. On produit des bouteilles sous le climat tropical de la Thaïlande, à plus de 2 700 m d’altitude en Colombie, dans la savane qui borde la vallée du Rift au Kenya et même en Norvège, au-delà du 60e parallèle ! Bien sûr, Jean-Baptiste Ancelot est aussi passé par le Luxembourg, c’était en décembre 2017. Dans sa longue liste, le Grand-Duché représentait le 56e pays traversé.
Le livre de Jean-Baptiste Ancelot n’a pourtant rien d’un catalogue. On comprend qu’avec lui le vin, finalement, n’est qu’un prétexte pour aller à la rencontre de ses semblables. S’il est indiscutablement un expert (sa formation universitaire l’a spécialisé dans le commerce international du vin, son expérience professionnelle l’a emmené de Hong Kong à New York en passant par la vallée du Rhône ou Zurich), ce n’est pas tant la technique autour du vin qui le passionne, que son âme. Une bonne bouteille naît de la connivence entre un cépage, un terroir et un vigneron. Et pour peu que s’additionne à cet attelage une belle rencontre, la partie est gagnée! L’idée de ce tour du monde, une première mondiale, était donc un coup de génie, que Jean-Baptiste Ancelot a eu la bonne idée de partager avec nous. » (Erwan Nonet)

Pour en savoir un peu plus sur l’étape luxembourgeoise de Wine Explorers et lire quelques extraits du carnet « à souvenirs » que l’auteur a livrés au Quotidien, le journal luxembourgeois, cliquez ici.[/i]
 
The Wine Trotter

décembre 2019 - Grand Art (supplément vins du JDD par Bettane+Dessauve)

The Wine Trotter
« Jean-Baptiste Ancelot, insatiable globe-trotteur, a réalisé un rêve : boucler un tour du monde des vignobles. 90 pays, 500 domaines, plus de 5500 vins dégustés et commentés se retrouvent dans ce beau livre de 336 pages, avec ce qu’il faut de photos, de cartes et d’anecdotes inédites. Un super guide de voyages. »
 
Tous les vins du monde !

28 novembre 2019 - L'Obs

Tous les vins du monde !
« Répertorier l’ensemble des pays viticoles de la planète… C’est le projet fou dans lequel Jean-Baptiste Ancelot s’est lancé. Ce livre est le résultat de ce périple incroyable qui l’a mené pendant quatre ans dans plus de 500 domaines à travers 90 pays en parcourant 400 000 kilomètres. Cet ouvrage débute en Afrique du Sud et se termine au Zimbabwe au fil des 335 pages illustrées de magnifiques paysages de vignes. » (Rachelle Lemoine)
 
Entre atlas, guide et beau livre...

26 novembre 2019 - Échos de Bordeaux

Entre atlas, guide et beau livre...
« Après 4 ans de recherches, 2 ans de préparation et de levées de fonds, 4 ans de voyages cumulés, 6 mois d’actualisation des données et 6 mois d’écriture, Wine Explorers est paru. Il s’adresse à tous les amoureux du vin, de l’amateur à l’expert averti, de l’œnotouriste convaincu au simple curieux… L’ouvrage veut retranscrire une vision nouvelle du monde du vin, à la découverte de vignerons mais aussi de régions viticoles parfois insoupçonnées ! Avec 90 pays visités, 101 régions viticoles et plus de 400 photos il s’agit d’un grand angle sur le monde du vin… »
 
Ils dévoilent toute la beauté de la Terre dans un livre

23 novembre 2019 - La Provence

Ils dévoilent toute la beauté de la Terre dans un livre
« L’idée d’un livre sur le thème du cœur au naturel leur est venue tout doucement : au travers des innombrables photos prises par Raphaël, mais aussi par leur observation permanente de l’environnement. […] Un travail d’environ quatre ans, en petit format mais où s’exprime l’immense amour de ses multiples auteurs pour les fragiles beautés de la planète Terre. » (Mireille Belt)
 
 

novembre 2019 - Terre de Vins

Le tour du monde en 335 pages
« C’est à un voyage extraordinaire que nous convie Jean-Baptiste Ancelot avec son remarquable Wine Explorers, le 1er tour du monde du vin. L’ancien consultant en vin et directeur export chez Ferraton Père & Fils (Rhône) a initié en 2014 ce projet un peu fou de visiter et déguster tous les vignobles du monde. Cinq ans plus tard, après 395180 km parcourus, 88 pays viticoles explorés, 530 domaines visités et plus de 5400 vins dégustés, il propose cet ouvrage passionnant, véritable guide de voyage pour oenophiles baroudeurs. En chiffres, en cartes et en photos, les vignes des cinq continents se dévoilent, avec leurs typicités et leurs histoires, leurs vignerons emblématiques et leurs cuvées coups de coeur. Un travail de titan qui se savoure comme un grand cru. »
 
Le fils de Bacchus

11 octobre 2019 - Le Figaro Magazine

Le fils de Bacchus
« Jean-Baptiste Ancelot a réalisé le premier recensement mondial des pays producteurs de vin. Son ouvrage Wine Explorers est un régal.
Il est explorateur de vignobles, le plus beau métier du monde. Jean-Baptiste Ancelot, collaborateur régulier du site internet du Figaro dédié au vin, parcourt les vignes des deux hémisphères, sous tous les climats, du Canada à la Nouvelle-Zélande, de Bali au Gabon. Au programme, des centaines de rencontres, des découvertes de cépages rares, des parcelles dans des lieux insoupçonnés, une plongée aux origines des civilisations et un panorama complet de la situation viticole contemporaine. Réaliser un recensement des pays producteurs de vin était son objectif premier. Y parvenir lui a demandé onze années de travail, dont quatre ans de recherche, deux ans de préparation et de levées de fonds, quatre ans de voyages cumulés dans 88 pays, 530 domaines visités, des milliers de dégustations, six mois d’actualisation de données…
Ancelot est à la fois le fils d’Hercule et celui de Bacchus.
Résultat : une somme, un ouvrage d’une grande clarté, agrémenté de graphiques, glossaires, cartes et chiffres, qui met en avant – sur fond de réchauffement climatique, de création de cépages résistants aux maladies, d’équipements high-tech à la vigne comme au chai – la formidable dynamique du secteur. Le vin est une affaire de passionnés et Ancelot dresse au fil des pages le portrait de fous de vins, consultants, viticulteurs, diplômés ou pas, seuls ou en famille, issus de longues lignées de vignerons ou venus d’ailleurs, dont le point commun est de se mettre en quatre pour produire le meilleur.
Lui est né dans l’Oise, à étudié à l’Inseec de Bordeaux, en est sorti avec un master et un MBA de commerce des vins et spiritueux. Avant de se lancer dans ce travail, il fut consultant à New York, Hong Kong et Zurich, puis directeur de l’export dans un domaine du Rhône. Sa grande qualité : savoir partager ses goûts, sans snobisme, sans jargon, comme on aime. Les 335 pages de son livre sont un régal. Il serait dommage de s’en priver. Et pour aller plus loin, l’auteur a mis à la vente une belle sélection sur son site wine-explorers.net. » (Stéphane Reynaud)
 
Un livre qui va faire fantasmer...

2 octobre 2019 - La WINEista

Un livre qui va faire fantasmer...
« Si Bacchus et Jules Vernes avaient eu un enfant, il s’appellerait Jean-Baptiste Ancelot. Ce jeune baroudeur, passionné “de l’extrême” des vignobles, a réussi le pari fou de faire le premier tour du monde du vin ! Voici un livre qui va faire fantasmer plus d’un winelover… Vous pensez bien que je suivais assidûment ses pérégrinations viticoles sur les réseaux sociaux. J’enviais parfois ce gars au sourire fort sympathique qui avait la chance de rencontrer des vigneronnes et vignerons du bout du monde, dans des coins insolites où je ne pensais parfois pas qu’il y poussait de la vigne.
À la sortie de son livre en septembre, l’excitation était à son comble quand j’ai découvert ce petit joyau. Je me suis dit alors que mon ressenti n’était pas tout à fait juste. Cet ouvrage n’a rien à voir avec la chance, il résulte d’un énorme travail de plus de onze ans, d’une passion sans faille, d’un esprit aventurier hors du commun, d’une capacité d’analyse et d’écoute à la fois professionnelle et humaniste.
Après quatre ans de recherches, deux ans de préparation et de levées de fonds, quatre ans de voyages dans 88 pays, un an d’actualisation et de rédaction, Jean-Baptiste Ancelot (alias Wine Explorers) a immortalisé “le premier tour du monde du vin”.
Un ouvrage de 336 pages, illustré par de superbes photos de vignobles, d’hommes et de femmes qui font du vin, à la fois carnet de voyage et recueil unique de données présentant la filière vin de tous les pays producteurs. » (Audrey Martinez)

Pour accéder à l’interview de l’auteur mené par la WINEista, (cliquez ici.
 

27 septembre 2019 - Agence France-Presse (AFP)

"Le premier tour du monde du vin" en un livre
« De la forêt équatoriale du Gabon à la lisière du désert en Patagonie, en passant par un terril du nord de la France ou une île volcanique néo-zélandaise... Jean-Baptiste Ancelot a compilé ses quatre années de voyage à la découverte de tous les pays viticoles en un livre : Wine Explorers – Le premier tour du monde du vin (éditions Omniscience qui publie aussi leur premier livre sur le vin).
Après avoir visité 500 domaines, 88 pays, dégusté près de 5.500 vins et parcouru près de 400 000 km, ce trentenaire livre le fruit de son expérience en présentant les pays producteurs, des vignobles inconnus, ses vins coup de cœur et des portraits de propriétaires comme le fondateur du domaine Philokalia en Palestine.
"La Palestine a une histoire viticole très colorée mais en ce moment, c'est très gris, explique Sari Khoury lors de la présentation du livre à Paris où il a fait découvrir son "Grapes of Wrath" [Raisins de la colère]. C'est un vieux vignoble qui a été détruit pour construire une route vers une colonie israélienne, relate cet architecte, en dessous de la route, la vigne revient et pousse entre les pierres. » (Alexandra Lesieur)
 
Un voyage inédit

17 septembre 2019 - Sud Ouest

Un voyage inédit
« Cet ouvrage amène un plus par rapport à la littérature existante. Jean-Baptiste Ancelot a visité 90 pays producteurs, une démarche unique. Avec des chiffres qui impressionnent : 400 000 kilomètres parcourus, 500 domaines visités, 5 500 vins dégustés et annotés. Le tout en quatre ans. Ce livre retrace ce périple de manière pédagogique. Comme un atlas, mais avec un “plus” : il est le fruit de visites sur le terrain. Pour chaque vignoble, une même présentation : les points clefs (cépages…), l’interview d’un professionnel, les vins coup de cœur, un incontournable. Un beau travail, avec des photos qui ne le sont pas moins. De cette moisson à travers l’univers du vin, l’auteur – qui a fait ses études à Bordeaux – devrait également tirer des reportages. » (Olivier Pech)
 
Le tour du monde en 90 vins

1er septembre 2019 - Le Journal du Dimanche

Le tour du monde en 90 vins
« Des tours du monde, il y en a eu de toutes sortes, depuis les aventures d’un certain Phileas Fogg (Le Tour du monde en 80 jours). en voici un parmi les plus agréables, autant que surprenant : le jeune Jean-Baptiste Ancelot, 34 ans, vient d’achever quatre années d’exploration de l’intégralité des pays producteurs de vin de la planète. Comprendre : tous ceux dont au moins une exploitation produit et commercialise du vin. Et là, surprise : aujourd’hui, très exactement 90 pays donnent naissance au nectar de Bacchus. “Quand nous nous sommes lancés avec mon équipe, j’étais loin de me douter qu’il y en avait autant, mais c’est la marque du succès de cette boisson d’origine méditerranéenne à travers l’Histoire”, explique l’explorateur qui a lui-même fait ses armes dans le vin à l’étranger et a été directeur export pour la maison rhodanienne Ferraton Père & Fils.
Hors d’Europe ou des terres du Nouveau Monde (Californie, Chili, Afrique du Sud, Australie), on trouve en effet des domaines dans toute l’Asie (Japon, Taïwan, Indonésie, Cambodge…) ou même en Afrique (Gabon, Cap-Vert, Égypte, Sénégal, Tanzanie…). Il y avait donc de quoi faire, et les membres de Wine Explorers, le nom officiel de l’équipée, ont dû faire appel à des sponsors (comme les camping-cars Pilote) pour boucler le financement et assurer la sortie du livre narrant leur épopée. Les chiffres donnent le tournis : 550 domaines visités, environ 5 000 cuvées répertoriées, 400 000 km au compteur. Mais ce qui étonne, ce sont les destinations les plus inattendues où l’union de l’homme, de la technologie et de la vigne parvient à faire naître un vin, petit ou grand. » (Benoist Simmat)
 
Un dialogue savoureux !

juin 2019 - Le Monde diplomatique

Un dialogue savoureux !
« Ce long entretien entre Éléonore Merza Bronstein, anthropologue, et Eitan Bronstein Aparicio, fondateur de l’organisation non gouvernementale Zochrot, qui travaille sur la déconstruction de la propagande israélienne autour de la Nakba (“catastrophe” en arabe), donne à entendre la parole de la gauche antisioniste israélienne. Le couple, à la vie et au travail, qui milite pour la reconnaissance et la réparation de l’expulsion des Palestiniens en 1948, montre le long processus de prise de conscience. Eitan a quitté l’Argentine à 5 ans pour vivre dans un kibboutz, et, même s’il s’interroge sur son rôle d’occupant dès qu’il est confronté au service militaire, il lui faudra attendre d’avoir une quarantaine d’années pour aller au bout de ce questionnement, assumé jusqu’à la prison. Éléonore, dont la mère était juive et dont le père, musulman, a été expulsé du Golan syrien en 1976, choisit de vivre en Israël pour lutter de l’intérieur. C’est la complexité de ces constructions personnelles et politiques qui fait la saveur de ce dialogue, rédigé en écriture inclusive. » (Marina da Silva)
 
Pour profiter des magnifiques paysages de l'île !

juin 2019 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Pour profiter des magnifiques paysages de l'île !
« L’île de La Réunion est décidément toujours aussi attractive ! Le nouveau guide géologique Omniscience, édité cette fois avec la Cité du Volcan et la Réunion des musées régionaux, nous emmène à la découverte (ou redécouverte) de ce beau département ultramarin. Après une introduction d’une vingtaine de pages présentant une "brève histoire géologique de La Réunion" qui permet de faire le point sur les connaissances actuelles, l’ouvrage propose dix itinéraires de randonnées.
Les trois premiers circuits s’intéressent au massif du piton des Neiges. En traversant respectivement les cirques de Salazie, Mafate et Cilaos, on découvre les zones internes de ce volcan bouclier, ses roches (gabbros, syénites), sa structure (coulées, sills, dykes...), des traces d’ablations (remparts de près de 1 000 m) et d’avalanches de débris qui ont jalonné sa longue histoire. Le quatrième circuit s’achève au sommet du piton des Neiges, offrant un panorama exceptionnel sur une bonne partie de l’île.
Deux circuits plus "périphériques", au sud du département, présentent la géologie de la côte, à Grande-Anse puis au Cap Jaune, avec les formations actuelles de grès de plages (beachrocks) et les falaises de dépôts surtseyens palagonitisés.
Enfin, les quatre derniers circuits permettent d’entrer graduellement dans le massif du piton de la Fournaise. En débutant par la route des laves, on recoupe, au pied de l’Enclos, les coulées des éruptions de 1977, 1986, 1998, 2002 et surtout celle, massive et qualifiée de "coulée du siècle" de 2007, avec leurs tunnels de lave et les plateformes gagnées sur la mer. Les deux circuits suivants sont plus en altitude,
autour des Trous blancs souvent méconnus, et de la plaine des Sables, et enfin, le dernier circuit permet d’atteindre le bord du cratère Dolomieu du piton de la Fournaise.
Entre ces itinéraires de découverte, sept fiches détaillées abordent des notions complémentaires, comme les risques naturels majeurs et les grands travaux, les climats extrêmes de l’île ou le rôle de l’Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise géré par l’IPGP.
Malgré quelques illustrations de petite taille, l’iconographie est bien choisie et bien légendée ; un glossaire et une bibliographie succincte mais correcte terminent l’ouvrage. Ce guide n’omet pas l’aspect naturaliste, si présent sur cette île aux nombreuses espèces endémiques. Cet ouvrage permettra donc à tous, géologues avertis, amateurs, ou simples randonneurs curieux de nature, de profiter des magnifiques paysages de cette île. » (Q.P. Baly)
 
L'histoire des Noirs dans la peinture

26 février 2019 - France-Antilles Guadeloupe

L'histoire des Noirs dans la peinture
« “Qui est ce Noir dans le tableau ? Que fait-il là ? Pourquoi a-t-il suscité l’intérêt de l’artiste ? Comment se fait-il que nous n’en ayons jamais entendu parler ?” demandent Naïl Ver-Ndoye et Grégoire Fauconnier dans l’avant-propos de leur ouvrage Noir – Entre peinture et histoire. Grégoire Fauconnier et Naïl Ver-Ndoye signent avec ce titre un bel ouvrage qui tire le fil noir de la toile pour revisiter l’histoire de l’art à travers la représentation des Noirs dans la peinture européenne, du XIVe s. au milieu du XXe s. Ces deux auteurs qui sont professeurs d’histoire et géographie nous racontent les destinées de personnalités noires, devenues célèbres ou encore ignorées du grand public, qu’il s’agisse de Sardanapale, de Balthazar le mage, d’Othello ou de l’abbé Moussa… Ces figures souvent en marge de la grande histoire ont pourtant joué un rôle essentiel au fil des siècles. Les 300 œuvres rassemblées dans cette anthologie en témoignent admirablement. En abordant de la façon la plus rigoureuse et sans détour le thème des Noirs dans l’histoire, ces œuvres réunies nous permettent d’envisager les enjeux de la diversité sous un angle nouveau. “Nous concevons ces pages comme un plaidoyer pour l’ouverture à l’autre, écrivent les auteurs […] nous souhaitons montrer que l’histoire des relations entre les Noirs et l’Europe est bien plus ancienne que l’on pense et qu’à l’ombre du racisme, de magnifiques contre-exemples viennent fissurer l’édifice de l’intolérance.” À la manière d’un musée imaginaire, plus de 200 artistes s’y croisent à travers le rapprochement de leurs œuvres respectives. Les styles et les anecdotes se confrontent pour faire sens, toujours à la croisée de l’art et de l’histoire. » (François-Xavier Guillerm)
 
Décoloniser l’identité israélienne

11 février 2019 - Orient XXI

Décoloniser l’identité israélienne
« Longtemps, la Nakba, la tragédie qui aboutit à l’expulsion de centaines de milliers de réfugiés fut une affaire purement palestinienne. Dans un livre, deux militants expliquent comment ils en ont fait une histoire israélienne.
Début 2002, quelque temps avant la « Journée de la terre », un petit groupe de militants de gauche israéliens et de Palestiniens se donnaient rendez-vous sur le site du village de Miska (à 15 km au sud-ouest de Tulkarem), vidé de ses habitants en 1948 et détruit en 1952. D’anciens habitants témoignèrent de leur vie passée dans ce village, et des panneaux en arabe et en hébreu furent apposés sur le site. Eitan Bronstein Aparicio parla ce jour-là du droit au retour des réfugiés. “C’est véritablement notre première action en tant qu’organisation : Zochrot est née sur le terrain, à Miska, en mars 2002”, raconte-t-il. » (Françoise Feugas)

Pour lire l’intégralité de la chronique qui offre un très bon résumé de l'ouvrage, cliquez ici.
 
Une histoire de l'art cousue de fil noir

10 janvier 2019 - L'Humanité

Une histoire de l'art cousue de fil noir
« C’est un véritable petit bijou que nous offrent Naïl Ver-Ndoye et Grégoire Fauconnier avec ce livre. Les auteurs sont partis de questions si simples que l’on se demande pourquoi elles ne nous ont pas interpellés, nous qui fréquentons à outrance les expositions. L’esprit est-il à ce point paresseux ou anxieux pour ne pas s’interroger plus avant de ce que nous avons sous les yeux ? “Qui est ce Noir dans le tableau ? Que fait-il là ? Pourquoi a-t-il suscité l’intérêt de l’artiste ? Comment se fait-il que nous n’en ayons jamais entendu parler ?” demandent Ver-Ndoye et Fauconnier dans leur avant-propos. Et de reprendre une assertion de l’écrivain Alain Mabanckou, pour qui “l’histoire de la France est aussi cousue de fil noir”. On ne saurait mieux dire : esclaves, objets de curiosité traités comme des animaux dans les expositions coloniales, soupçonnés d’alliance avec les démons, puisque, comme le souligne l’historien et auteur de Noir. Histoire d’une couleur (Seuil, 2008), Michel Pastoureau, lui aussi cité, dans l’Europe médiévale, “l’aspect foncé de leur peau est signe visible de leur nature mauvaise, païenne ou transgressive”. Paradoxe des paradoxes, jusqu’à la Renaissance encore, il était difficile en peinture d’obtenir la couleur noire.
[…] Alors, oui, tout cela valait bien un ouvrage. Et on ne saurait trop conseiller de se rendre au musée du quai Branly-Jacques-Chirac pour rencontrer nombre de ces modèles ou de leurs frères et sœurs que l’on voit sur les cimaises de l’exposition “les Peintures des lointains”, issus des époques coloniales. Car l’ouvrage se situe bien entre art/peinture et histoire. “Nous concevons ces pages comme un plaidoyer pour l’ouverture à l’autre, écrivent encore les auteurs. [i]En mettant en avant ces peintures, nous souhaitons montrer que l’histoire des relations entre les Noirs et l’Europe est bien plus ancienne que l’on pense et qu’à l’ombre du racisme, de magnifiques contre-exemples viennent fissurer l’édifice de l’intolérance.” On ne saurait mieux dire.
La qualité d’enseignants de Naïl Ver-Ndoye et Grégoire Fauconnier explique sans doute cette volonté didactique qui parcourt ce beau livre. Les choix judicieux de chaque chapitre (“Allégorie d’un territoire”, “Corps”, “Esclavage”, “Figures politiques”, “Guerre”…) permettent d’appréhender l’ensemble des facettes représentées.
De Balthazar le mage noir à l’affranchi élu député, du soldat au boxeur nègre, les siècles défilent par sous-chapitres avec une œuvre centrale présentée, puis des déclinaisons d’autres toiles et, enfin, des indications “pour aller plus loin” avec conseils bibliographiques ou cinématographiques. Un livre à mettre entre toutes les mains, celles des passionnés, des curieux et des rêveurs. Un voyage étonnant dans la diversité. » (Pierre Barbancey)
 
Un livre qui donne envie de nature...

décembre 2018-février 2019 - Image & Nature

Un livre qui donne envie de nature...
« Ce nouveau titre de la collection des éditions Omniscience est un portfolio de la vie sauvage en Islande, agrémenté de légendes documentaires qui viennent informer le lecteur sur les espèces, les sites et paysages présentés dans une mise en page sobre et esthétique. Le résultat constitue un ensemble plutôt efficace et fournit au lecteur les informations de base utiles sur le pays Islande et sa faune sauvage caractéristique, tandis que le sphotos, de tr-s belle facture, présentent indéniablement les qualités nécessaires pour donne rl’envie d’aller découvrir ces milieux et cette faune magnifiques. L’enchaînement des photographies s’effectue avec un bon rythme à la fois pour les images et les sujets de ces images, ce qui évite l’impression de redondance des photographies qui affecte parfois certains ouvrages du même genre. Bref, deux auteurs qui démontrent leur passion et leur bonne connaissance de leur sujet Islande et de son monde sauvage. Un livre qui donne envie de nature d’Islande… » (Bruno Dubrac)
 
Un livre qui mérite le détour...

décembre 2018-février 2019 - Image & Nature

Un livre qui mérite le détour...
« La maison d’édition indépendante Omniscience étoffe sa collection Nunataks consacrée aux ouvrages de photographies animalières avec Kenya safari d’Olivie rAnrigo, spécialiste notamment du Kenya. C’est précisément au sud-ouest de celui-ci, au cœur du Masai Mara, que nous embarquons pour découvrir la riche biodiversité de cette réserve africaine bien connue de tous. Un livre de plus sur le safari-photo africain donc ? Un livre de plus, certes, mais qui mérite le détour car l’on ressent d’emblée l’expérience du photographe qui a réalisé de nombreux voyages pour réussir à capter des lumières, des ambiances et des attitudes originales. Sur le ton du carnet de voyage, Olivier Anrigo distille de nombreuses informations grâce à sa connaissance du terrain et offre à voir de très belles scènes de vie animale d’une soixantaine d’espèces, ce qui n’est pas rien (oiseaux, mangoustes, caméléon, serpent… en plus des grands “classiques”). »
 
 

janvier-février 2019 - Ça m'intéresse Histoire

Œuvre au Noir
Sous le sapin... À Noël, offrez de l'histoire !
« À travers 300 œuvres, les auteurs retracent la représentation des Noirs dans la peinture occidentale, du XIVe au XXe siècle, ainsi que leur place dans la société. Un beau livre pour un sujet rarement abordé. »
 
La catastrophe en Palestine

13 décembre 2018 - L'Humanité

La catastrophe en Palestine
« Elle, Éléonore Merza Bronstein, est anthropologue du politique et spécialiste de la société israélienne contemporaine. Elle est fille d’une juive et d’un musulman expulsé de sa terre natale, le Golan syrien, en 1967 par Israël. Lui, Eitan Bronstein Aparicio, est arrivé d’Argentine en Israël en 1965, alors qu’il n’avait que 5 ans. Élevé dans un kibboutz, il ne rompt avec le sionisme qu’après avoir fait son armée. En 2001, il fonde une organisation non gouvernementale, Zochrot. Son but : sensibiliser les Israéliens juifs sur la Nakba (la “catastrophe”), le terme arabe qui désigne l’expulsion de 750000 Palestiniens de leur terre en 1948. De leur rencontre, outre l’amour et un fils, va également naître, en 2015, un centre de recherche alternatif, De-Colonizer. Plus que cela, peut-être, une alchimie va se produire entre Éléonore, qui, contre toute attente, fait le choix de s’établir en Israël, et Eitan, dont toute la vie est faite d’honnêteté, de remise en cause et de choix cruciaux. Le livre, Nakba, en est la résultante. “Un livre entre deux partenaires de vie, de travail et de luttes”, disent-ils. Son importance n’est pas qu’anecdotique.
L’ouvrage est un dialogue actif entre les deux. À travers les réponses d’Eitan aux questions (et aux commentaires) d’Éléonore, se profile son parcours : celui d’un kibboutznik (habitant d’un kibboutz) devenu l’une des figures les plus radicales de la gauche antisioniste israélienne. “Et puis j’ai compris que les traces de la Nakba sont pourtant partout, juste sous nos pieds, explique Eitan Bronstein. Nous les foulons parfois quotidiennement ; elles sont notre paysage mais nous ne les voyons pas, ou plutôt nous ne voulons pas les voir, et encore moins reconnaître une quelconque responsabilité.” Des paroles fortes qui pourraient se suffire à elles-mêmes. Éléonore et Eitan vont plus loin. Une fois décortiqué leur propre engagement au regard de leur culture propre et personnelle, il s’agit d’étudier, toujours dans le dialogue, comment l’action de Zochrot a permis de faire bouger la société israélienne, qui, pendant très longtemps, a soit ignoré la Nakba soit accepté une explication fournie par la propagande sioniste. Quinze ans de lutte dans des conditions pas toujours faciles, avec, parfois, des retours violents : de la pose de panneaux sur les ruines de villages palestiniens ou dans les parcs créés par le KKL (Fonds national juif) sur l’emplacement des localités palestiniennes pour mieux en faire oublier l’existence même à la présentation sur la place Rabin, à Tel-Aviv, des portraits grandeur nature de Palestiniens expulsés en 1948, sans oublier un combat essentiel, celui de défier la construction spatiale sioniste, soit les cartes géographiques à disposition.
Si les évolutions sont maintenant notables, les auteurs ne cachent pas que “la tâche qui nous reste à accomplir est titanesque”. Il s’agit, en même temps, de faire en sorte que le pendant de la Nakba, le droit au retour, ne soit pas la préoccupation des seuls Palestiniens et permettre l’organisation de débats – “malgré les pressions et le contexte liberticide”, écrivent-ils – afin que la véritable mémoire de ce qui s’est passé émerge aux yeux de la nouvelle génération. Un livre essentiel pour mieux saisir les contradictions d’une société somme toute coloniale. » (Pierre Barbancey)
 
Les oiseaux par passion

décembre 2018 - Nat'Images

Les oiseaux par passion
« La passion de Bastien Juif pour les oiseaux va bien au-delà du butor étoilé. Au fil des ans, le photographe a amassé une fantastique somme d’images ici rassemblées en un volume. L’occasion d’une balade au fil des saisons et des migrations, sur les ailes de 125 espèces en parade nuptiale ou en phase de chasse. Des moments rares et d’autant plus précieux qu’ils sensibilisent à la richesse de notre avifaune puisque toutes les photos ont été prises sur le territoire français. » (Frédéric Polvet)
 
L’éveil de la nature islandaise

décembre 2018 - Nat'Images

L’éveil de la nature islandaise
« Toute proche du cercle arctique, l’Islande fascine par sa nature hostile et sauvage. L’île offre un terrain de jeu providentiel pour les photographes naturalistes que sont Philippe Garcia et Fabien Zunino. Arrimés d’une même passion pour ce territoire reculé, ils ont mis leurs efforts en commun pour livrer ce recueil d’images exceptionnelles, fruit de multiples observations et de nombreuses heures passées à attendre la bonne lumière ou la belle attitude. »
 
 

Décembtre 2018 - Géochronique n° 148

Lozère guide géologique
Quiconque a eu l'occasion de traverser la Lozère, fût-ce rapidement, a pu
constater combien, dans ce département, les paysages, souvent magnifiques, sont l'expression de la géologie. Les roches sont partout
visibles, parfois de façon spectaculaire, comme dans les gorges du Tarn et de la Jonte. À cela s'ajoute une grande diversité des terrains qui constituent cette partie du sud du Massif central, et donc une histoire
géologique à la fois riche et très variée. Ce guide invite le lecteur – et surtout le promeneur - à découvrir les richesses géologiques lozériennes au fil de onze itinéraires. Ils le mènent des hauteurs de l'Aubrac, avec ses granites et ses basaltes modelés par les glaciers, au mont Lozère lui-même, en passant par les plateaux calcaires des Causses, si
riches en phénomènes karstiques, pour aboutir à la corniche des Cévennes. Les itinéraires sont décrits en détail, et s'ils font naturellement la part belle à la géologie, ils n'oublient pas les autres curiosités,
qu'elles soient naturelles ou dues à la main de l'homme (y compris les auberges et autres lieux où l'on peut goûter les produits régionaux). Quatorze « fiches découverte » complètent les parcours, mettant
l'accent sur des aspects divers de la région, de ses richesses naturelles et de son histoire, depuis les nombreuses grottes et avens et les vautours des Causses jusqu'au célèbre voyage qui mena Robert Louis Stevenson et son ânesse Modestine à travers les Cévennes en 1878. La Bête du Gévaudan, dont l'image est omniprésente dans certaines parties du
département, n'est évoquée que très brièvement, mais il faut admettre que les controverses sans fin qu'elle a suscitées n'ont pas forcément leur place dans un guide géologique...
Le livre est très abondamment illustré de cartes et surtout de très belles photographies. On ne peut certes pas se plaindre de leur abondance, mais la nécessité de les faire tenir dans le format assez réduit qu'exige un guide conduit à une mise en page un peu chargée, qui nuit à la clarté générale de l'ouvrage.
On regrettera aussi l'absence d'un index, qui aurait permis de retrouver beaucoup plus aisément les localités mentionnées dans le livre. Mais ne boudons pas notre plaisir : il faut remercier les auteurs de nous donner là une très belle introduction « sur le terrain » à la somptueuse géologie d'un superbe département.
E. Buffetaut
 
Les ailes du désir

décembre 2018 - Le Monde de la Photo

Les ailes du désir
« Ce livre mérite d’être lu et vu. Si l’on est passionné par les oiseaux, on s’amusera à deviner les espèces (ce livre en recense quelque cent vingt-cinq). Et si on est féru de belles images, on saluera l’abnégation et la maîtrise du jeune photographe. Non seulement, Bastien Juif a sillonné la France à différentes périodes de l’année, du Jura au Périgord en passant par la baie de Somme ou le Vercors. Mais on se doute – et l’auteur y fait allusion dans ses remerciements – que le périple n’a pas été un long fleuve tranquille, car les lumières, sublimes, suggèrent des réveils aux aurores et des journées vécues jusqu’aux derniers rayons. En outre, le photographe franc-comtois ne s’est pas contenté de débusquer des espèces diverses et nous les montrer. Le soin apporté par l’auteur à figer les comportements et attitudes saute aux yeux, force l’admiration et crée une passerelle évidente et pleine de bon sens entre ornithologie et photographie. » (Benjamin Favier)
 
Des images somptueuses

4 novembre 2018 - site web des Journalistes écrivains pour la nature et l'écologie (JNE)

Des images somptueuses
« Combien d’heures à arpenter la nature, à fixer le ciel, à observer le comportement des oiseaux pour réaliser ces photographies somptueuses. La première image de ce livre : un martinet noir, une espèce emblématique, un oiseau exceptionnel, mon oiseau préféré ! Un signe sans doute mais en tournant les pages, les unes après les autres, je suis allée d’un bonheur à un autre bonheur. D’oiseaux relativement peu fréquents à observer comme le Monticole de roche ou la Rémiz penduline à des oiseaux communs comme le Rouge-gorge ou le Pinson des arbres, leur incroyable présence est extraordinaire. Que dire de ce Bihoreau capturant une grenouille, de cette altercation entre un Gros-bec casse-noyaux et un Étourneau sansonnet, de l’offrande d’un jeune brochet par un mâle Guifette moustac à sa femelle en guise de cadeau de noces ? Bref, vous l’aurez compris, je suis tombée sous le charme des photographies de Bastien Juif. De plus, son texte explique simplement son travail, ses rencontres avec les oiseaux mais aussi son inquiétude sur leur raréfaction. Marc Giraud, dans sa courte préface, ne cache pas non plus son admiration. » (Danièle Boone)
 
Sur les sentiers de la découverte

2 novembre 2018 - Le Journal de l'Île

Sur les sentiers de la découverte
« Les guides géologiques ont fait leur révolution. L'austérité a laissé la place à l'infographie et aux itinéraires de randonnées qui permettent de s'imprégner de la richesse d'un territoire. Le dernier-né de la collection Omniscience traverse la Réunion en nous ouvrant les yeux sur ce que nous ne voyons pas, au long des sentiers comme à travers la vitre de la voiture tout simplement. Ludovic Leduc, anciennement médiateur à la Cité du Volcan, se définit comme “volcanologue indépendant” avec le souhait de faire partager ses connaissances grâce à cet ouvrage dont il a assuré la coordination. Ses auteurs, géologues et volcanologues, sont avant tout des hommes et femme de terrain dont la Réunion est ou a été le terrain de jeu. Une “brève histoire géologique” vient éclairer la naissance de l'île dont tous les mystères n'ont pas encore été percés ainsi que la formation de ses paysages. Elle tente d'éclaircir la succession des épisodes éruptifs et des grands accidents qui ont forgé nos pitons, cirques et remparts inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2010. Les auteurs en connaissent d'autant mieux les méandres que leur étude est au cœur de leurs parcours scientifiques respectifs.
Ce joli guide s'appuie sur les travaux les plus récents des chercheurs du laboratoire GéoSciences de l'université de la Réunion et de l'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise. Ainsi ces dernières années a été révisée la datation de nombreux cônes volcaniques, venant nous rappeler le caractère beaucoup plus récent qu'on l'imagine de pitons qui ont modelé la plaine des Cafres, inondant de leurs laves le couloir où ont surgi les agglomérations actuelles du Tampon et de Saint-Pierre. Le passé éclairant le futur, on passe du cœur de l'ancien volcan, dont on visite la chambre magmatique mise au jour par l'érosion, au volcan actif et ses éruptions. Le lecteur curieux aura droit à de véritables découvertes mises en valeur par des observations largement illustrées. La richesse de l'iconographie est en effet le point fort de ce guide dont le format permet l'emport dans un sac à dos pour suivre sur ses cartes les dix itinéraires significatifs décrits. Vos randonnées dans les cirques, sur le sommet de La Réunion et au piton de la Fournaise, voire sur le littoral, avec un circuit en voiture sur la route des laves, dans le sud sauvage, prendront une tout autre dimension grâce à cette relecture où l'accent est mis sur nombre de “curiosités” ignorées des guides traditionnels. » (François Martel-Asselin)
 
Un livre témoin de l’histoire des personnages noirs dans la peinture

17 octobre 2018 - Little Africa

Un livre témoin de l’histoire des personnages noirs dans la peinture
« Jusqu’alors, il n’existait aucune version française d’un ouvrage qui revisiterait pour nous l’histoire de l’art à travers la représentation des Noirs dans la peinture occidentale. Il aura fallu attendre 2018, pour que Noir, entre peinture et histoire voie le jour grâce à l’ambition de Nail Ver-Ndoye et Grégoire Fauconnier. De nombreux musées parisiens exposent nombre de ces toiles. On les a souvent croisées, vues, mises en lumière parfois par l’industrie cinématographique et musicale (Beyoncé dans “Apes**t”, un clip tourné au musée du Louvre et où l’on peut apercevoir la célèbre toile Portrait d’une femme noire que Marie-Guillemine Benoist réalisa en 1800). Cependant, jamais nous n’avons su l’histoire de ces nombreux personnages restés eux aussi anonymes comme leurs cousins de la statuaire africaine. Pourtant, on leur a prêté des allégories, des fantasmes, des rumeurs… et beaucoup ont joué un rôle essentiel au cours des siècles derniers. À travers cet ouvrage, Nail Ver-Ndoye et Grégoire Fauconnier se font les avocats de ceux dont on ne savait presque rien. Ils leur donnent la parole enfin. Un ouvrage dense et accessible qui aborde de la façon la plus rigoureuse et sans détour la représentation des Noirs dans la peinture européenne du Moyen Âge au XXe s. Ce musée imaginaire présente une sélection de plus de 300 tableaux connus ou méconnus, à travers la patte de près de 300 peintres, de Jérôme Bosch à Picasso, de Rembrandt à Matisse, toujours à la croisée de l’art et de l’histoire… Ce livre est le fruit d’un travail commun, une passion de deux hommes pour l’art et l’histoire. » (Jacqueline Ngo Mpii)
 
Musée ébène

9 octobre 2018 - D'ailleurs et d'ici

Musée ébène
« C’est un beau, beau “beau livre”. Noir entre peinture et histoire cerne un vrai sujet plutôt inexploré en France, interrogeant le regard de peintres blancs européens (le livre s’arrête aux années 1940) sur les corps et visages noirs, leur présence – ou absence – sociale. Le livre explore ce regard allant du fantasme à la réalité en passant par la – forcément subjective – vision artistique. Naïl Ver-Ndoye et Grégoire Fauconnier signent un livre promenade au fil de thématiques fortes.
“J’ai 36 ans, raconte Naïl Ver-Ndoye, et suis aussi de cette génération Instagram où l’on est happé par une image. J’ai pensé à mes élèves en concevant le livre, à la manière de les accrocher. Comment une image pouvait créer une question (que raconte-t-elle ?), une curiosité sur l’époque, les rôles sociaux, les personnages. Comment avoir des infos sur cette peinture en quelques minutes tout en donnant la possibilité d’aller plus loin ?”
Noir entre peinture et histoire
remplit cette mission à merveille. Très bien écrit et pensé, le projet nous emmène, que l’on soit très axé peinture ou pas. Un vrai challenge !
[…] “Je n’avais pas envie de réduire de l’histoire des Noirs à l’esclavage et j’ai été heureux de voir que la peinture ne se limitait pas à cette représentation. La personnalité noire est présente dans les sociétés européennes depuis très longtemps, et pas seulement sous ce prisme. On trouve des personnages au début de la Renaissance, au XIVe s. […] Et il y a dans ces récits de vies des histoires incroyables, rocambolesques : un Sénégalais qui fait le commerce triangulaire à l’envers, depuis sa condition d’esclave… Des histoires dont il faudrait se saisir.”
Sublime musée imaginaire, ce livre nécessaire apporte un regard inédit que nos yeux caressent tout en interpellant nos représentations humaines et nos visions de l’histoire. Double réussite ! » (Marc Cheb Sun)

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Cinquante nuances de noir

4 octobre 2018 - Historia

Cinquante nuances de noir
« Noir. Entre peinture et Histoire, des éditions Omniscience, retrace, en 300 œuvres, la représentation des Noirs dans l'imaginaire pictural européen du XIVe au XXe s. “Qu'est-ce que c'est donc un Noir ? Et d'abord, c'est de quelle couleur ?” Cette épigraphe de Jean Genet, tirée des Nègres (1958), donne le ton de cette monographie consacrée à la représentation des Noirs dans la peinture occidentale, du XIVe au XXe s. Car, si la couleur de peau reste le premier critère de définition d'un Noir, cette identité visuelle résulte aussi d'une construction sociale; “c'est une question de regard, de ressenti”, précisent les auteurs du livre, citant Tania de Montaigne. Bosch, Rubens, Véronèse, Rembrandt, Vélázquez, Matisse, Cézanne, Picasso… les plus grands signatures de l'art pictural européen ont peint des Noirs – et pas toujours de manière dépréciative. Des milliers d'œuvres que les auteurs ont recensées dans les collections du monde entier, ils en ont retenu 300.
[…] La muséographie du livre s'organise autour de dix thèmes ou chapitres. Chacun est mis en valeur par une toile faisant l'objet d'un développement, et à laquelle plusieurs autres corrélées offrent une mise en abyme des question soulevées. Une courte bibliographie (qui complète la bibliographie générale en fin d'ouvrage) oriente le lecteur vers des ouvrages de référence se rapportant au thème développé. Cette démarche claire et didactique replace les œuvres dans leur contexte historique, à mille lieues des considérations verbeuses sur la technique picturale et les prétendues intentions de l'artiste. Les auteurs se livrent à une recontextualisation des peintures présentées et démontent, par l'image, les préjugés raciaux attachés aux Noirs (leur malignité, leur force herculéenne, leur sauvagerie primitive, leur sexualité débridée…). Le livre fourmille par ailleurs d'anecdotes sur des personnages ayant marqué l'Histoire: du mage Balthazar à Alexandre (le Médicis noir) en passant par l'esclave Ourika (adoptée par une famille d'aristocrates français à la fin du XVIIIe s.) ou la girafe offerte à Charles X en 1827…
Il évoque également le courant africaniste du début du XXe siècle, porté par des artistes qui, ayant séjourné durablement dans les colonies, ont reproduit des scènes de la vie quotidienne dans lesquelles les Noirs étaient représentés, non plus dans un univers fantasmé, mais dans un décor réaliste ou dans une composition onirique faisant écho aux rituels de ces populations. Ébauche d'une vision ethnologique de l'autre, où la couleur de peau n'est plus perçue comme discriminante. » (Xavier Donzelli)

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L'assurance de belles balades

septembre 2018 - Géochronique - Magazine des Géosciences

L'assurance de belles balades
« Programmez vos prochaines vacances en Auvergne ! Omniscience et le BRGM éditent le guide géologique du Cantal. Comme souvent dans cette collection, les dix itinéraires proposés sont l’assurance de belles balades, judicieusement sélectionnées, avec cartes et itinéraires détaillés, fiches découverte et même un glossaire. Les circuits retracent l’histoire géologique du Cantal, du socle hercynien aux sédiments jurassiques et oligocènes, le stratovolcan étant l’objet principal du guide. Les promenades thématiques montrent l’incroyable diversité des faciès et phénomènes volcaniques. Les indications au promeneur sont précises et accessibles, pour bien se repérer et ne rien manquer pendant la randonnée.
Comme pour les autres guides déjà publiés, une brève histoire géologique du Cantal est proposée. Cette introduction est suffisamment détaillée pour bien comprendre les principes généraux, sans pour autant se perdre dans les modèles d'évolution du volcan (caldeira versus effondrement des flancs). Les fiches découvertes, très intéressantes, relient la géologie au terroir : faune, flore, patrimoine et gastronomie.
Ce petit livre est bien illustré par de belles photos, des schémas didactiques et des cartes très pédagogiques. La lecture est attrayante, et le contenu très riche nous prouve non seulement la science, mais aussi l’attachement des auteurs à ces montagnes. De quoi donner l’envie de partir en balade et de ressortir la loupe et le marteau...
[…] Cet ouvrage ne se destine pas qu’aux géologues, professionnels ou amateurs. Il s’adresse à tous les amoureux de la nature et des randonnées dans cette magnifique région. En conclusion, ce nouveau livre fait honneur à la collection et je le recommande à tous ceux qui souhaitent (re)découvrir le Cantal. » (Alexandre Fournel)
 
Un ouvrage nécessaire à l'histoire de l'art

9 juillet 2018 - Nothing But The Wax

Un ouvrage nécessaire à l'histoire de l'art
« L’ouvrage Noir, entre peinture et histoire dont la sortie est prévue le 4 octobre 2018 a été coécrit par Naïl Ver-Ndoye et Grégoire Fauconnier. Il s’inscrit dans la trame de l’histoire de l’art, contextualisant ainsi la représentation des Noir•e•s dans la peinture européenne à travers plusieurs thématiques telles que la religion, l’esclavage ou encore la colonisation, sur 240 pages. Les beaux-arts, et la peinture en particulier, sont l’une des traces historiques et contemporaines des sociétés. En Europe, la fréquentation des musées met en exergue une chose : l’invisibilisation des Noir•e•s dans ces œuvres ou l’absence de récit quant à leur présence. Naïl Ver-Ndoye, à l’origine de cet ouvrage, apporte une autre vision des personnages noirs réels ou fictifs. Grâce à son travail de recherche et une sélection d’œuvres pointue, il redonne à ces derniers une existence significative. » (Douce Dibondo)

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Des renseignements  et des explications passionnantes, à foison !

juin 2018 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Des renseignements et des explications passionnantes, à foison !
« Dans la collection Omniscience, après le volume présentant les Pyrénées-Atlantiques, paru en 2014, voici celui qui vous fera découvrir les richesses géologiques des Hautes-Pyrénées. Le choix des dix sites retenus a dû être cornélien, dans ce département où les “plus de 2 000” et les panoramas exceptionnels se côtoient. Les auteurs ont choisi de se concentrer sur deux secteurs : l’incontournable secteur de Gavarnie, à juste titre classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, avec six superbes sites décrits et le secteur de Lourdes, avec trois sites. Entre les deux, le site de la granodiorite de Cauterets, bel exemple de pluton zoné riche en enclaves basiques et faciès sombres liés à des fusions partielles mantelliques et émergence de sources thermales le long des failles profondes.
Ce choix permet de focaliser l’attention sur 2 sujets principaux : avec les itinéraires de 1 à 6, on observe la sédimentation du Paléozoïque et les déformations (plis et chevauchements) qui l’affectent au Carbonifère (orogenèse varisque) puis, un peu avant la fin du Cénozoïque, les effets de la tectonique dite “pyrénéenne”. Les trois derniers itinéraires (secteur de Lourdes - Argelès-Gazost) présentent des exemples de minéralisations paléozoïques, puis les caractéristiques de la faille nord-pyrénéenne qui sépare deux mondes : celui de la haute chaîne paléozoïque au sud, de celui de la chaîne “pyrénéenne”, issue de la tectonique pyrénéenne (fin Crétacé - Tertiaire).
La forte sismicité, enregistrée avec soin dans toute la chaîne, dans les observatoires (celui de Bagnères-de-Bigorre, entre autres), est commentée dans un petit chapitre très intéressant. Les glaciers, importants aux périodes froides du Quaternaire, sont aujourd’hui en rapide régression mais ils nous ont laissé les impressionnants cirques de la région de Gavarnie (Estaubé, Troumouse, Gavarnie). Les itinéraires choisis permettent de voir les traces et les effets de ces glaciers, presque disparus aujourd’hui. Ils présentent aussi les nombreux karsts, installés dans les grandes masses de carbonates déposés au Paléozoïque (Dévonien-Carbonifère) puis au Mésozoïque (du Jurassique au Crétacé inférieur).
La faune et la flore spécifiques des Pyrénées sont commentées à la fin de chaque chapitre. Par ailleurs sont évoqués le site de l’observatoire du pic du Midi de Bigorre, le thermalisme, les mines : des renseignements et des explications passionnantes, à foison !
Les nombreuses photographies, habilement “habillées”, les coupes et cartes de situation sont réalisées avec grand soin et abondamment légendées et commentées pour faciliter la lecture et le repérage sur le terrain. Quant aux efforts physiques à fournir pour visiter ces sites prestigieux si fréquentés par les pyrénéistes en grande forme, pas de problème ! La petite équipe qui a préparé ce livre a réussi à choisir les sentiers les moins pentus possibles. Voilà qui encourage à prendre ce guide dans le sac à dos, à côté du casse-croûte (pyrénéen), sans le marteau car on est souvent dans le parc national, et de partir sans hésiter ! Pour les plus entraînés, il sera facile de compléter la balade par un petit sommet de plus, si la tentation est trop forte... » (Nicole Santarelli)
 
Un ouvrage de qualité

juin 2018 - Image & Nature

Un ouvrage de qualité
« Fidèles lecteurs d’Image & Nature, vous aviez, comme nous, découvert Stéphane Raimond grâce à sa fabuleuse aventure avec les loutres d’Europe, à l’époque où il était encore pisciculteur. Mais son travail ne se résume pas qu’à cet animal, loin d elà. En 20 ans d’observations et de rencontres animalières, Stéphane Raimond est devenu un naturaliste aguerri (et un expert dans le cadre du plan national en faveur de la loutre) et un photographe animalier hors pair. Cet ouvrage en est le parfait témoignage. Ce beau livre, riche de 300 photos, vous propose une balade poétique et pédagogique au fil de l’eau et des saisons, emmenée par quelques espèces emblématiques, au cœur de la biodiversité du plateau de Millevaches, en Corrèze : loutres et loutrons, bien sûr, mais aussi renards et renardeaux, chats forestiers, campagnols et passereaux, grenouilles et hermines, buses et milans, cerfs et chevreuils, cincles plongeurs et martins-pêcheurs, chouettes… Avec toutes les techniques photo (affût, piège photo, billebaude), Stéphane Raimond a su saisir ces moments fugaces, entre ombre et lumière, qui font le quotidien d’une nature étonnante. Mention spéciale pour le traitement parfait des photos et la qualité de l’impression. »
 
Un très beau livre

mars 2018 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un très beau livre
« Cette seconde édition, réalisée comme celle de 2012 en partenariat avec L’Association Volcanologique Européenne (LAVE), a été profondément remaniée, mais l’organisation générale reste conforme à celle de la première édition analysée par J.-M. Bardintzeff dans le n° 124 de Géochronique, auquel nous renvoyons le lecteur. Le nouvel ouvrage est passé de 240 à 264 pages, avec 30 illustrations supplémentaires, et a gagné 10 volcans (111 au lieu de 101, toujours classés par ordre alphabétique). La couverture a été changée, plus maniable, elle est devenue souple avec des rabats couleur. Ce sont des changements mineurs par rapport au corps du livre où les auteurs, prenant en compte les modifications de l’activité volcanique mondiale, ont introduit de nouveaux volcans qui n’avaient pas été présentés dans l’édition précédente. Mais la grande nouveauté est d’avoir fourni en complément un superbe DVD présentant l’activité de 26 volcans sélectionnés parmi les 111 du livre (ils y sont signalés par un icone). Les petits films tournés sur les édifices volcaniques permettent d’illustrer admirablement les différents types d’activité éruptive, de même que la nature des produits émis. Un très beau livre, accessible à un large public, qui pourrait être une bonne idée de cadeau. » (Philippe Lagny)
 
Un pari réussi !

printemps 2018 - L'Oiseau mag

Un pari réussi !
« Au cœur des expériences scientifiques menées dans les terres australes, il y a une formidable aventure humaine. Ceux qui ont vécu les hivers de Terre Adélie, de Crozet, Kerguelen, Saint-Paul ou Amsterdam constituent une forte communauté d’âmes, ils peuvent ainsi facilement partager l’indicible de ces moments intenses. Valentin, Élie, Florian, Romain et Pierre nous offrent leurs "mots à cinq voix" et leurs photos impressionnantes pour tenter de nous faire entrer dans leur monde du bout du monde, comme le nommait Sepúlveda. La magie d’Aventures australes opère parfaitement grâce à la simplicité, la fraîcheur et la précision des textes. Au-delà des récits, le lecteur apprend beaucoup de ces "savoirs savants" qui fondent aussi le sens de ces expéditions. Sur tous les points, le pari des auteurs est réussi ! » (Philippe de Grissac)
 
Un réel coup de maître !

5 février 2018 - Dans les coulisses - Radio JM

Un réel coup de maître !
« Magnifique livre d’art. Avec sa multitude de photos, il nous conte une histoire dense, chargée d’ambiances, celle de la vie au quotidien sur le plateau de Millevaches en Corrèze… Nous pouvons découvrir les différents cycles de la nature, de la vie canine et féline, que Stéphane Raimond a observée et qu’il nous transmets. Celui-ci nous propose une balade poétique, pédagogique au fil de l’eau et des saisons, au cœur de la biodiversité de nos campagnes, de leur faune sauvage. Cet auteur nous offre plus de 300 photographies, fort rares et emblématiques, qui nous font partager ses jours et ses nuits d’affût. De nombreuses anecdotes, fruit de 20 années d’observations et de rencontres animalières […] Parcourir ces pages est un véritable enchantement, une exploration incisive et brillante dans un environnement totalement inconnu pour nous, pauvres urbains… » (Claudia Amodeo)
 
Un magnifique cabinet de curiosités

décembre 2017 - Science et Vie

Un magnifique cabinet de curiosités
« L’école des Mines de Paris a ouvert sa malle aux trésors. Et c’est peu dire que ce haut lieu de la cristallographie – c’est là que la discipline est née – regorge de joyaux. Le géologue Didier Nectoux en a sélectionnés 400 et le photographe Cyrille Benhamou les a magnifiés : l’argentsemble givré, le cuivre s’entortille comme de la pâte à modeler… les rondeurs immaculées de la sépiolite évoquent une sculpture du corps féminin. Et il y a les fleurs minérales, parmi lesquelles l’emblématique rose rhodochrosite qui, selon la légende inca, serait née du chagrin d’un berger à la mort de sa femme. Car chaque minéral a son histoire, sa structure physique, sa composition, ses applications industrielles – toutes détaillées dans de jolies fiches pratiques associées aux photos. Un magnifique cabinet de curiosités minéral. » (Mathilde Fontez)
 
Magnifiquement illustré

octobre 2017 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Magnifiquement illustré
1re édition
« Voici une nouvelle destination de balades géologiques. L’auteur, professeur de SVT au lycée de Remiremont, est également cofondateur du centre de géologie Terrae Genesis, situé sur un site historique d’exploitation de granite et ouvert au public depuis 2006. Comme dans tous les guides de la collection, 10 itinéraires pédestres nous sont proposés après une brève histoire géologique des Vosges. Les itinéraires 1 et 2 autour de Remiremont nous font découvrir une palette de roches du socle et de la couverture sédimentaire gréseuse sans oublier la morphologie glaciaire, les tourbières et les sites d’extraction des granites. Une des fiches découvertes de fin d’itinéraire nous présente le centre de géologie Terrae Genesis. Les itinéraires 3, 4, 5, 6 et 7 se situent dans ou en périphérie du parc naturel régional des Ballons des Vosges. On découvre ainsi la péridotite, marqueur d’une ouverture océanique au Dévonien (itinéraire 3), puis les anciennes mines de cuivre près des lacs des Hautes Vosges (itinéraire 4). Une excursion sur les crêtes (itinéraire 5), du col de la Schlucht au sommet du Hohneck par le sentier des Roches, nous fait découvrir les paysages remarquables des Vosges et bien sûr les granites ! Le modelé glaciaire dans le val d’Orbey et les anciennes mines d’argent sont le thème principal des itinéraires 6 et 7. Les fiches découvertes qui terminent chaque itinéraire parlent de gastronomie, de mines, de châteaux forts, des tunnels et des cols des Vosges. À noter une fiche très intéressante sur la première carte géologique dans le massif vosgien. L’itinéraire 8 près de Saint-Dié est une superbe balade dans les différentes strates du grès vosgien, du Permien au Trias. On y découvre également le camp celtique de la Bure et ses richesses archéologiques. L’itinéraire 9 explore la bordure du fossé rhénan entre Ribeauvillé au sud et Sélestat au Nord. On circule dans les collines sous-vosgiennes entre socle et couverture mésozoïque (et même cénozoïque). On rencontre une diversité incroyable de roches et également le site d’une mine de charbon carbonifère. Une fiche découverte sur le vignoble alsacien relie cépages et terroirs et conclut agréablement le parcours. Le dernier circuit non loin du mont Sainte-Odile nous fait visiter le Champ du Feu et son magmatisme associé. On découvre également un vestige archéologique du VIIe siècle, ce qui nous permet d’observer les grès et conglomérats du Buntsandstein.
Le guide est magnifiquement illustré par des photos de qualité, des schémas et cartes géologiques très pédagogiques. La lecture est attrayante et le contenu très riche nous prouve la grande culture de l’auteur dans des domaines très variés [...] En conclusion, ce nouveau guide fait honneur à la collection et on le recommande à tous ceux qui souhaitent découvrir les Vosges. » (Catherine Viaux)
 
L'assurance de belles balades

octobre 2017 - Géochronique - Magazine des Géosciences

L'assurance de belles balades
« Pros, amateurs, novices (ou même ceux qui sont rebutés par la géologie), prenez le temps d'emporter ce livre pour votre prochain passage dans ce beau Vercors. Vous y trouverez les bases de la géologie, bien illustrées et commentées de façon simple. Tout pour nous apprendre à observer et nous faire comprendre les paysages... vous allez pouvoir parler l'Urgonien ! Les 10 itinéraires proposés sont à chaque fois l'assurance de belles balades, bien sélectionnées, avec carte et itinéraire détaillés, fiche découverte et même un glossaire. » (Jean-François Deronzier)
 
Un très bel hommage

1er trimestre 2017 - Street Art Magazine

Un très bel hommage
« Parfois, les rédacteurs de Street Art Magazine prennent aussi le temps d’écrire un livre. Celui-ci fait suite à l’article sur le mur Gainsbourg que Roswitha Guillemin avait écrit pour notre numéro 2 : il rassemble 25 ans d’écritures et de peintures toujours renouvelées, apposées sur cet “immense palimpseste coloré” que représente le mur d’enceinte de l’hôtel particulier où Serge Gainsbourg s’était installé en 1969 a Paris. Gainsbourg n’est certes pas le seul artiste à voir s’accumuler les mots d’amour sur un lieu de sa vie ou sa tombe, mais le 5 bis rue de Verneuil diffère d’autres mémoriaux du genre. Déjà très fréquenté de son vivant, il réunit quantité de graffeurs et street artistes et certains, comme Yarps ou Nice Art lui sont fidèles : “Les collages viennent recouvrir les peintures, puis s’arrachent, partent en lambeaux, et des cœurs, des initiales et des volutes de fumée montent vers le faîte du mur […]” Bien documenté, le texte commente sans pesanteur une riche collection d’images, cernant, comme un pochoir vite fait bien fait, les contours de l’homme et de l’œuvre. Un très bel hommage. » (Marie Christian)
 
Sincère et passionnant

mars-mai 2017 - Espèces - Revue d'histoire naturelle

Sincère et passionnant
« Parmi les nombreux beaux livres sortis dernièrement sur les pôles, Aventures australes sort son épingle du jeu par l’originalité de sa genèse. Cette fameuse “aventures” commence avec cinq jeunes naturalistes envoyés dans les quatre terres australes et antarctiques françaises (Crozet, Amsterdam, Kerguelen et Terre Adélie) par le CNRS pour mettre en œuvre des programmes de recherche. Elle se poursuit avec cinq photographes qui, durant leurs quinze mois d’exil, saisissent avec sensibilité et talent la beauté de la nature, la diversité de la faune et l’intimité des hommes qui les entourent. Elle s’achève avec cinq amis qui décident de mettre en commun leurs images sous la forme d’un livre. Cet ouvrage, richement illustré, ils l’ont voulu le plus ouvert et accessible possible, tant au niveau de l’iconographie – sans fard – que du texte – réduit mais informatif – et du prix de vente (soulignons l’effort de l’éditeur). Le résultat ? Un témoignage à l’image de leurs auteurs et de leur démarche : passionnant et sincère. » (Raphaël Sané)
 
Un guide de référence

janvier 2017 - Biologie Géologie - Bulletin de l'APBG

Un guide de référence
« Ce nouveau guide géologique de la collection Omniscience-BRGM est une invitation à découvrir la région de Bourgogne à travers l’originalité de sa géologie. La présentation de cet ouvrage est très agréable avec une illustration couleur abondante. Le guide débute par une brève histoire géologique de la Bourgogne et apporte des informations sur l’orogenèse varisque (450 à 300 millions d’années), les dépôts marins mésozoïques et les marques de l’orogenèse alpine qui a débuté voici environ une centaine de millions d’années. Suivent 10 itinéraires pédestres détaillés (2 km à 13,5 km) reportés sur un fond topographique IGN et de ce fait faciles à suivre, accessibles et originaux, qui nous montrent la diversité des curiosités naturelles rencontrées. La richesse géologique de la Bourgogne est importante et se caractérise par la diversité des roches que l’on peut y observer. Depuis les granites jusqu’aux roches sédimentaires, en passant par les roches métamorphiques et volcaniques. Elles s’y trouvent pratiquement toutes. À chaque itinéraire est associée une fiche découverte qui nous renseigne un peu plus sur l’identité de ce territoire à caractère patrimonial, par exemple la vigne bourguignonne (itinéraire n°2), le bœuf charolais (n°3), les villes thermales (n°10). Un répertoire de bonnes adresses nous est même fourni (musées à visiter et bien sûr les caves coopératives). Un glossaire scientifique nous familiarise avec les termes géologiques incontournables. Une bibliographie succincte termine l’ouvrage. Les auteurs : Annabelle Kersuzan est professeure agrégé en SVT, Patrick Marcel est formateur en SVT à l’ESPE de l’université de Franche-Comté, auteur du remarquable DVD Les éruptions de L.A.V.E., et Didier Quesne est maître de conférence à l’université de Bourgogne. Pour compléter l’inventaire du patrimoine géologique de cette belle région de Bourgogne, reste à souhaiter la parution d’un deuxième guide qui serait consacré à la Nièvre et à l’Yonne.
Ce guide de référence sur la belle Bourgogne du Sud intéressera les enseignants de SVT et de géographie, et toute personne curieuse de l’histoire géologique régionale. Il trouvera particulièrement sa place dans les CDI et les laboratoires de SVT des établissements scolaires (collèges et lycées). […] Je le conseille fortement aux professeurs de SVT. » (Gilbert Faury)
 
Un guide précieux

janvier 2017 - Biologie Géologie - Bulletin de l'APBG

Un guide précieux
« Cet ouvrage est structuré comme les précédents guides déjà parus dans la même collection. Il commence par "une brève histoire géologique" qui, du début du Paléozoïque jusqu’aux glaciations du Quaternaire, permet de poser le cadre géologique et temporel. Un glossaire permet de retrouver quelques définitions géologiques et, en complément, les pages de couverture incluent une carte géologique simplifiée, une échelle des temps géologiques et une carte de situation des itinéraires proposés. Chacun des dix itinéraires est d’abord présenté sur une double page comportant nombre d’informations pratiques et conseils pour le randonneur, comme carte et profil topographiques, longueur, durée, dénivelé, matériel nécessaire et curiosités à découvrir. Il est ensuite détaillé en une vingtaine de pages. On découvre ainsi, au fil de ce guide richement illustré de très belles photographies dont certaines interprétées ou annotées, les roches et structures géologiques constitutives de ces paysages remarquables et majestueux dans lesquels se succèdent cirques grandioses, gorges profondes, pics vertigineux et modelé glaciaire. D’autres aspects ne sont pas oubliés, notamment grâce à la double page par laquelle se termine chaque itinéraire, naturalistes avec les papillons, les rapaces, le bouquetin et la flore, mais aussi ceux relatifs à la vie locale comme le pastoralisme, le thermalisme, les mines et les parcs naturels.
Un guide précieux qui, par son format, trouvera aisément sa place, aussi bien dans le sac du randonneur désireux de découvrir quelques aspects de la géologie de la partie centrale de la chaîne pyrénéenne, que dans celui de l’enseignant qui désire préparer une sortie avec ses élèves. » (Véronique Montané)
 
Un guide indispensable

décembre 2016 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un guide indispensable
« Ce nouveau guide géologique vient enrichir une collection déjà importante. Il obéit aux mêmes règles que les guides précédents : itinéraires pédestres (2 à 13,5 km) reportés sur un fond topographique IGN et de ce fait faciles à suivre, présentation générale agréable avec une illustration couleur très abondante.
Le guide débute par une brève histoire géologique de la Bourgogne (cycle varisque, dépôts marins mésozoïques, marques de l'orogenèse alpine). Suivent 10 itinéraires répartis depuis la région de Mâcon au sud jusqu’à Nuits-Saint-Georges au nord. La plupart des itinéraires parcourent la série jurassique bourguignonne. On ne s’étonnera donc pas de retrouver au gré des descriptions les mêmes niveaux (calcaires à gryphées du Sinémurien, calcaires à entroques du Bajocien, etc.) ; à ce propos, une ou deux colonnes stratigraphiques synthétiques auraient été bienvenues. Un des points forts de ce guide est l’analyse détaillée et l’interprétation des figures sédimentaires des dépôts. Si le socle varisque est fréquemment observé sous la série mésozoïque discordante, deux itinéraires le concernent exclusivement (n°5 dans le Bourbonnais, n°6 dans la région d’Autun).
Le bassin permien d’Autun et ses célèbres poissons n’est pas oublié (n°7). Enfin, un glossaire scientifique et une bibliographie succincte terminent l’ouvrage.
Un aspect de ce guide est à souligner. La végétation est fréquemment décrite en liaison avec la chimie du sol et du sous-sol. Dans une région où les affleurements sont rares, il s’agit évidemment d’un indicateur précieux pour repérer les granites du socle ou les grès triasiques. Les auteurs, naturalistes complets, nous font également cadeau de magnifiques images de fleurs !
Mais la géologie n’est pas tout. Comme dans les guides précédents, à chaque itinéraire est associée une "fiche découverte" à caractère patrimonial, par exemple la vigne bourguignonne (itinéraire n°2), le bœuf charolais (n°3), les villes thermales (n°10). À noter également qu’on nous fournit un répertoire de bonnes adresses : musées à visiter et bien sûr caves coopératives...
En conclusion, ce guide sera l’outil indispensable pour des balades à la fois géologiques et touristiques dans la belle Bourgogne du Sud. Reste à souhaiter la parution d’un deuxième guide qui serait consacré à la partie de la Bourgogne située à l’ouest et au nord de Dijon ! » (Daniel Raymond)
 
Un ouvrage de référence sur Paris

4e trimestre 2016 - Street Art Magazine

Un ouvrage de référence sur Paris
« Beaucoup de livres de street art paraissent, très peu sont des livres de photographes. Comme si l’œil derrière l’objectif importait moins que l’œuvre photographiée. Or, les photographes de street art, ces infatigables promeneurs, ont chacun leur style, leurs coups de cœur, leur approche des œuvres. Celle de Claude Degoutte est frontale, ses cadrages sont très serrés, même s’il aime parfois inclure un passant dans l’image. Il ne dédaigne pas les œuvres taguées, en partie effacées ou recouvertes, les juxtapositions plus ou moins surprenantes, les cadavres exquis ou un artiste enracine son œuvre dans celle d’un autre. Ce regard, les habitués de “10 000 pas”, la page Internet de l’auteur, le connaissent bien : depuis 2012, ce “piéton de Paris” y poste régulièrement deux images par jour. Le livre, toutefois, n’est pas une simple transposition du site. La collecte du photographe y a pris une nouvelle dimension. Les images sont classées, de façon quelque peu formelle, selon un abécédaire dont la fantaisie fait voisiner “Kezako ?” avec “Litterature” et “Rencontres fortuites” avec “Sourires”. Mais la n’est pas l’important. La richesse du livre est dans les légendes et textes d’artistes qui accompagnent les images. Précises et nourries, elles approfondissent la connaissance des œuvres. Un véritable dialogue s’est instauré entre les artistes et le photographe, bouclant ainsi la boucle, et faisant de ce qui aurait pu n’être qu’une longue et subjective promenade photo un véritable outil de compréhension d’une culture. Quelques textes de présentation de qualité et un index bien conçu (pas de pagination, mais toutes les œuvres sont numérotées) achèvent de faire de ce Paris street art un ouvrage de référence. » (Marie Christian)
 
Un guide pour comprendre où l’on marche

14 novembre 2016 - Le Journal de Saône-et-Loire

Un guide pour comprendre où l’on marche
« La publication d’un guide géologique de randonnée sur la Bourgogne et particulièrement sur la Saône-et-Loire (huit itinéraires décrits) et la Côte-d’Or (deux itinéraires) est un événement à marquer d’une pierre blanche pour les marcheurs locaux. Le but : inviter le promeneur à comprendre le paysage par sa géologie. Elle est bien plus présente sous nos yeux qu’on ne l’imagine. François Mitterrand lui-même aurait reconsidéré la roche de Solutré s’il avait tenu cet ouvrage dans les mains : les différents calcaires qui expliquent le relief, l’inclinaison du plateau vers le rift bressan. Et jusqu’au gisement incroyable d’os de chevaux, ours, hyènes et silex taillés trouvés au pied de la roche qui feront baptiser “solutréen” cette période du paléolithique. Le guide rappelle la fausse théorie de la “chasse à l’abîme”.
Comprendre l’intérêt et le fonctionnement des fours à chaux de Vendenesse-lès-Charolles, celui des fours à gypse, ce que traduit la présence des châtaigniers, découvrir les fossiles à coraux de Berzé-la-Ville, marcher sur des laves volcaniques vers le Signal de Mont, réaliser combien les failles ont façonné le paysage à Brancion, pourquoi on parle de “granite à dents de cheval” à Uchon, le tuf de la reculée de Vauchignon et la carrière de Comblanchien : tels sont quelques-unes des clés qu’offrent Annabelle Kersuzan, Patrick Marcel et Didier Quesne, tous enseignants, tous géologues de terrain aguerris et auteurs de ce guide.
L’ouvrage s’apparente à un topoguide de randonnée truffé d’images, de cartes, de schémas, de photos surlignées, tous destinés à faire assimiler cette discipline d’ordinaire aride qu’est la géologie. Ici, elle devient limpide. C’est la réussite de ce bouquin souple. À la fois très lisible et très précis, il ne s’empêche jamais de déborder sur l’histoire, la botanique, la viticulture. Une vraie mine d’info qu’on pourrait retrouver sous le sapin de Noël dans plus d’une chaussure de randonneur ! » (Thierry Dromard)
 
À recommander vivement à tous les visiteurs du Jura !

juin 2016 - Géochronique - Magazine des Géosciences

À recommander vivement à tous les visiteurs du Jura !
« Voici la seconde édition du guide géologique du Jura dont nous avions fait l’analyse pour la première édition dans le n°120 de Géochronique en décembre 2011. Pourquoi cette 2e édition ? Elle comporte toujours 10 itinéraires mais l’itinéraire de la Serre (petit massif situé au nord-ouest du Jura), absent de la première édition et concernant le socle, a été ajouté tandis que l’itinéraire du Vernois à travers le vignoble a été supprimé.
L’itinéraire de Besain à travers les merveilles souterraines du karst a été supprimé et remplacé par l’itinéraire de la combe du Tacon. En dehors de ces modifications importantes, on note des remaniements mineurs dans certains autres itinéraires : par exemple celui de Beaume-les-Messieurs ou celui de Poligny ; ce dernier inclut maintenant les éléments du paysage décrits dans la traversée du vignoble du Vernois.
Certaines photos ont été également remplacées par des clichés plus lisibles ou pris sous un angle plus avantageux, le glossaire a été un peu modifié avec notamment des suppressions de termes peu spécifiques comme "vacuolaire" et enfin les noms latins de genre et d’espèce des plantes photographiées ont été ajoutés.
Avec ces modifications, ce guide comme celui de la première édition est d’une excellente qualité pour le fond comme pour la forme et il est à recommander vivement à tous les visiteurs du Jura, géologues comme amateurs. » (Catherine Viaux)
 
Partez le guide à la main pour de belles découvertes !

mars 2016 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Partez le guide à la main pour de belles découvertes !
« Ce nouveau guide géologique vient enrichir une collection qui comprend déjà plus d’une dizaine de titres. La formule est la même que celle des guides précédents. L’ouvrage débute par une brève histoire géologique régionale (avec p.17 une belle coupe à l’échelle crustale des Alpes occidentales). Suivent 9 itinéraires détaillés, répartis de la frontière suisse au Nord jusqu’au col du Bonhomme au sud des Contamines-Montjoie. Ces itinéraires, dont certains nécessitent l’habitude des randonnées en montagne (plus de 1 000m de dénivelé...), sont d’une grande variété : socle du Mont-Blanc et du massif des Aiguilles rouges, couverture autochtone de ces socles, nappe de Morcles. Parmi les nombreux sites géologiques intéressants décrits, on remarquera plus particulièrement les amphibolites et éclogites du lac Cornu (itinéraire 5) et la célèbre dalle à empreintes de reptiles d’Émosson (itinéraire 4). Par ailleurs, les glaciers, les dépôts et l’érosion glaciaire ne sont pas oubliés (itinéraires 2 et 7).
Ce guide, comme les précédents, est agrémenté d’intéressantes "fiches découverte" qui abordent des sujets variés : cristalliers du Mont-Blanc, pastoralisme, églises baroques, etc. Un petit glossaire des termes géologiques est disponible en fin d’ouvrage.
En conclusion, prenez votre sac à dos, chaussez de bonnes chaussures de montagne, consultez la météo et partez le guide à la main pour de belles découvertes. » (Daniel Raymond)
 
Un voyage à la frontière entre art et science...

janvier-mars 2016 - Dossier Pour la science

Un voyage à la frontière entre art et science...
« Avec près de 600 illustrations, ce livre revisite l’histoire de l’art à travers son rapport au ciel. L’auteure, du Groupe d’astrophysique des hautes énergies, à l’université de Liège, en Belgique, explore, grâce à une sélection d’œuvres emblématiques, les multiples relations entre l’art et l’astronomie. De l’Orient à l’Occident, de l’Antiquité à l’époque contemporaine, du classique au plus inattendu, l’ouvrage crée un musée imaginaire où se croisent esthétique et compréhension du Cosmos.
Le ciel est certes une source d’inspiration importante, voire inépuisable, mais ce n’est pas le seul lien entre l’art et l’astronomie. En effet, il fut un temps où l’art du dessin était nécessaire à la formation des astronomes. Encore aujourd’hui, les découvertes en astronomie sont souvent illustrée de “vues d’artistes” qui aident à communiquer les nouveaux résultats. À l’inverse, l’astronomie aide à mieux comprendre les œuvres et, par exemple, à les dater ou expliciter ce qu’elles montrent. Léonard de Vinci l’avait bien compris : “En fait, quoi qu’il existe dans l’Univers […], le peintre l’a d’abord dans son esprit, puis dans ses mains.”
Ce livre est un voyage à la frontière entre deux activités éminemment humaines : l’art et la science. » (Loïc Mangin)
 
Le choix de la rédaction

janvier-mars 2016 - Paris Tonkar

Le choix de la rédaction
« En mars 2013, Lisa et Leslie vont au Caire pour tourner le film documentaire Graffiti Baladi, alors que les affrontements entre population et forces de l’ordre battent leur plein. Leur but : aller à la rencontre de personnalités qui font la révolution en Égypte. L’axe original qu’elles choisissent est d’explorer par la voir du street art les revendications et les souffrances du peuple égyptien qui est descendu dans la rue. Leur périple est jalonné de rencontres marquantes qu’elles ont mises en scène dans le film que vous trouverez inclus (en DVD) dans cet ouvrage. Ce livre est donc un complément du documentaire. Nous vous conseillons vivement de vous le procurer car il apporte un éclairage intelligent et pertinent sur la présence du graffiti en Égypte lors de leur première révolution. La tradition du muralisme existe partout dans le monde arabe depuis son indépendance, mais la plupart du temps les murs servaient à diffuser les slogans du régime ou des opposants. Dans les années 2000, le graffiti et le street art commencent à remplacer les “murs politisés”… La révolution en Tunisie, puis en Égypte, va être accompagnée par l’émergence d’une nouvelle scène artistique urbaine. Graffiti Baladi mérite une place de choix dans votre bibliothèque, n’hésitez pas un instant ! » (Tarek Ben Yakhlef)
 
Un livre d'astronomie fait pour ceux qui sont allergiques aux sciences !

janvier 2016 - Pour la science

Un livre d'astronomie fait pour ceux qui sont allergiques aux sciences !
« Vaste intersection que celle de l’art et de l’astronomie ! L’auteure nous invite à explorer ce domaine partagé en l’abordant sous plusieurs angles bien choisis. Le premier, la voûte céleste en général et les événements célestes remarquables, a été une source d’inspiration pour les artistes de toutes époques et de tous continents. Bien entendu, comme tous les autres chercheurs, les astronomes ont très longtemps employé cet outil essentiel qu’était le dessin comme moyen de représentation des astres ; cela durera jusqu’à l’avènement de la photographie.
Un autre angle adopté par l’auteure est celui des œuvres d’art offrant un jeu de décryptage du ciel à l’aide de logiciels modernes. Enfin, Yaël Nazé traite des représentations artistiques des astronomes eux-mêmes, ces savants longtemps entouré d’une aura certaine…
C’est un livre qu’on pourrait sans doute se contenter de feuilleter, tant il est riche d’illustrations, des plus célèbres telles la Nuit étoilée de Van Gogh aux plus surprenantes tels les Supernovæ de Vasarely, des dessins les plus rudimentaires (Orion au XVIe siècle) aux plus soignés (on découvrira par exemple avec intérêt la contribution d’Étienne Léopold Trouvelot).
Mais le découpage en nombreuses facettes donne envie de faire des allers et retours ou de se plonger dans les textes pour aller jusqu’au bout dans l’exploration de chacune : on y redécouvre ou apprend alors une foule d’anecdotes, de données historiques tant sur les sciences que sur l’art, qui interrogent sur les interactions de leurs évolutions respectives.
Car de la même manière que l’artiste se nourrit de l’astronomie, l’astronome fait appel à l’art pour mettre en scène ses découvertes : notre vision du Cosmos est aujourd’hui encore bien plus influencée par l’œil de l’artiste que nous ne l’imaginons généralement.
À titre personnel, je suis par ailleurs ravi d’avoir entre les mains un ouvrage traitant de mon domaine qui parlera aussi à ma fille allergique aux sciences ! » (Christophe Pichon, Institut d’astrophysique de Paris)
 
Un voyage passionnant !

21 décembre 2015 - La Libre Belgique

Un voyage passionnant !
« Il y a évidemment les soleils hypnotisants de Van Gogh, les ciels angoissants de Munch ou encore les paisibles nuits étoilées de Jean-François Millet… L’espace, en particulier l’astronomie, a inspiré les artistes depuis des siècles. Mais dans son dernier ouvrage Art et astronomie, l’astrophysicienne liégeoise Yaël Nazé va plus loin qu’un simple recueil de peintures, fussent-elles des œuvres majeures de l’histoire de l’art. C’est qu’entre l’art et l’astronomie, les liens sont plus complexes que la simple inspiration. Ainsi, auparavant, l’art du dessin était nécessaire à la formation des astronomes, tout comme la géométrie l’était pour les artistes. Et il est vrai que la Carte de la Lune, une gravure sur cuivre réalisée par l’astronome Giovanni Domenico Cassini en 1679 et dont la précision restera sans rivale jusqu’à l’apparition de la photo, pourrait aisément passer pour une véritable œuvre d’art. C’est aussi à la découverte d’autres cultures que nous invite l’astrophysicienne, et surtout à la façon dont elles se sont représentées (imaginées), les fascinantes constellations et planètes. Des planisphères gravés sur la pierre par les Chinois du XIIe siècle aux constellations des manuscrits latins, le voyage est passionnant. » (Sophie Devillers)
 
Un voyage pictural étourdissant !

janvier 2016 - La Recherche

Un voyage pictural étourdissant !
« Voilà un livre dans l’air du temps, à la croisée de la science et de la culture. Le résultat est très plaisant : tableaux, estampes, sculptures, cartes, etc., nous emmènent dans un voyage pictural étourdissant à travers les siècles, et à travers le monde. Mais l’ouvrage n’est pas qu’un répertoire de toutes les œuvres d’art évoquant des phénomènes astronomiques. En analysant ces œuvres sous l’angle de la science, il offre aussi une perspective neuve, parfois étonnante, sur le travail de certains artistes, tel Jackson Pollock. »
 
Plaisir des yeux et de l’esprit

janvier 2016 - Sciences et Avenir

Plaisir des yeux et de l’esprit
« Quoi de commun entre les esquisses de Galilée présentant la Lune gibbeuse et Sky Mirror, une sculpture de l’artiste britannique Anish Kapoor ? L’inspiration, sans doute, que provoque le ciel immense et inaccessible. Ce livre est consacré à ceux qui dessinent les astres avec un souci d’exactitude et à ceux qui y projettent leurs rêves. L’auteure, Yaël Nazé, est astrophysicienne à l’université de Liège et à l’origine de nombreux ouvrages très remarqués. Son livre ouvre de belles perspectives sur une histoire humaine et artistique de l’astronomie. » (Azar Khalatbari)
 
Un livre émouvant

décembre 2015 - Caractère - Le magazine des professionnels de l'imprimé

Un livre émouvant
« Le street art et Charlie… ou “La mémoire des murs”… Les murs qui “sont un média qui n’appartient à aucun groupe d’actionnaires, [qui] sont lisibles sans affiliation à un réseau social et sans mot de passe”, peut-on lire dans l’avant-propos de ce recueil de messages, peintures et dessins posés dans la rue après les attentats du 7 janvier dernier contre Charlie Hebdo. C’est Marie Christian qui a récolté, photographié tous ces témpoignages avant qu’ils ne disparaissent. Voici quelques noms de ces artistes de la rue : Ariane Pasco, Fred Le Chevalier, Moze, BasteK, Miss Fuck, Sada, Morèje, Sara Chelou, Dzia, Combo, etc. Et quelques messages : “L’habit ne fait pas le moine, et la barbe ne fait pas l’imam” (Combo), “Les bulles doivent rester plus fortes que les balles !” (message que tient une jeune femme dans la rue)… Un livre émouvant en cette fin d’année 2015… Précisons, enfin, que les droits d’auteur de l’ouvrage sont versés à l’association Bâtisseuses de Paix, pour contribuer au financement de l’action “République et Citoyenneté” (www.batisseusesdepaix.fr). » (Véronique Basire)
 
Un divin plaisir...

11 décembre 2015 - Le blog du CNES

Un divin plaisir...
« Les amateurs de peinture et d’espace vont se réjouir à lire ou à feuilleter ce livre abondamment illustré. Y sont convoqués non seulement les chefs d’œuvre qui ont tenté de saisir l’émotion d’un peintre face à l’immensité, les nuits étoilées de Van Gogh ou Millet, la détresse qui plombe le ciel du Cri d’Edouard Munch, ou, plus joyeux, la valse des planètes de Kandinsky, mais plus globalement, l’histoire de l’art et son rapport au ciel à travers les âges et à travers le monde.
[…] « La plus belle chose dont nous puissions faire l’expérience est le mystère. C’est la source de tout vrai art et de toute vraie science. » Cette réflexion d’Albert Einstein invite à comprendre art et science, comme deux manières d’appréhender le monde sensible, deux champs d’exploration infinis pour l’imagination et la créativité.
Un livre passionnant, fourmillant d’informations et d’anecdotes, aidant à comprendre et à contempler des œuvres où se perdre est un divin plaisir. »

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Tout simplement passionnant !

décembre 2015 - Astronomie Magazine

Tout simplement passionnant !
« A priori, tout les oppose : l’art et la science astronomique semblent voués à ne jamais se rencontrer. Mais la réalité est tout autre : on retrouve l’astronomie partout dans l’art. Car alors même que la science du ciel n’existait pas encore, ce ciel inspirait et faisait déjà rêver les hommes. Une influence plusieurs fois millénaire qui se retrouve aujourd’hui partout : littérature, arts visuels, tradition orale… Yaël Nazé a dû se cantonner aux beaux-arts pour livrer un livre aux mensurations raisonnables. Et quel livre ! L’auteure nous embarque dans une histoire astronomique de l’art passionnante et foisonnante. Plus de 600 illustrations ont été sélectionnées (il était impossible d’être exhaustif sur le sujet). Il ne s’agit pas seulement d’un ouvrage descriptif, mais d’une exploration du lien en vérité étroit que les deux disciplines entretiennent, avec de multiples approches : le rôle de l’art dans la diffusion de la science et l’évolution des théories durant les siècles passés, son utilité dans la pratique scientifique avant l’invention de la photographie (et autres enregistreurs), l’évolution de la cartographie céleste, la représentation des comètes, des éclipses ou des planètes au fil des âges, la confusion que certaines représentations ont pu entretenir (affaire des canaux martiens par exemple), le rapport au ciel d’artistes contemporains à travers la description de leurs œuvres… Les portraits de personnages emblématiques, scientifiques et artistiques (Étienne Trouvelot, Edvard Munch, Vincent Van Gogh…) émaillent aussi le livre. Très documenté et écrit dans un langage accessible à tous, Art et astronomie est tout simplement passionnant ! » (Carine Souplet)
 
Un ouvrage de référence

novembre-décembre 2015 - Ciel & espace

Un ouvrage de référence
« Ce livre s’adresse à tous ceux qui sont férus de beaux-arts, d’astronomie, mais aussi d’histoire. […] L’ouvrage de l’astrophysicienne Yaël Nazé détaille tous les ponts qui existent entre l’art et l’astronomie. Le premier chapitre présente un florilège d’œuvres représentant ou faisant allusion au ciel des astronomes. Cette “mise en bouche” est suivie de cinq autres chapitres qui explorent chacun l’un des aspects que peuvent revêtir les relations entre art et astronomie. On y découvrira comment les premiers observateurs devaient acquérir un talent artistique pour représenter ce qu’ils voyaient dans leur lunette. Mais aussi comment la science a influencé les artistes, ou encore comment l’astronomie permet de revisiter certaines œuvres et d’en apprendre un peu plus sur les circonstances de leur élaboration. Sans être exhaustif, ce livre constitue une somme qui recense pour la première fois un très grand nombre d’œuvres en lien avec la connaissance du ciel. Mais son intérêt ne réside pas que dans ce domaine : Art et astronomie fait découvrir bien des passerelles insoupçonnées entre les deux domaines. Une originalité qui en fait un ouvrage de référence à découvrir, à consulter et à conserver. » (Philippe Henarejos)
 
Un remarquable travail de mémoire...

31 octobre 2015 - Les Billets de Miss Acacia

Un remarquable travail de mémoire...
« Après les attentats de janvier 2015, des centaines et des centaines de fresques, collages, pochoirs, slogans sont apparus sur les murs de Paris. Ainsi, les artistes voulaient rendre hommage aux victimes mais aussi dire que rien ne fera taire la liberté d’expression. Mais le propre de l’art urbain est d’être éphémère. Alors, quelques jours à peine sont passés et déjà, les affiches étaient déchirées, les pochoirs recouverts ou repeints…
C’est pour que cet élan ne disparaisse pas que Marie Christian, passionnée d’art urbain depuis plus de trente ans, a eu l’idée et surtout l’envie de faire ce livre. Très vite, elle a commencé à photographier ou à faire appel à d’autres photographes pour collecter des images des œuvres ou l’aider à déchiffrer les signatures. Elle a contacté les artistes pour leur demander de témoigner sur les sentiments qui les ont fait descendre dans la rue pour dire, à leur façon, leur peine, leur colère, leur peur ou encore leur refus d’abdiquer devant la violence et la mort :
“Vous avez accompagné mon deuil, vous les artistes que je connais bien et dont je reconnais le style ou la signature, vous dont les images me sont presque aussi familières, mais que je ne connais pas, vous dont j’ignore tout et dont je ne sais pas même déchiffrer la signature, vous qui n’avez pas voulu signer, vous qui, pour la première fois peut-être, avez posé sur un mur une affiche, un pochoir, un graffiti… Chacun à votre manière (et vous êtes si différents les uns des autres), vous avez crié, crié pour moi, pour ma gorge serrée, ma parole étranglée, ma rage inexprimée.”
Ainsi est né ce bel ouvrage. Un remarquable travail de mémoire a été réalisé. Au fil des pages on (re)découvre des œuvres incroyables. Parfois de simples mots, parfois des fresques immenses. Chaque artiste s’est exprimé à sa façon. Je suis Charlie résonne à l’infini. Les témoignages des artistes qui accompagnent les photos apportent une humanité supplémentaire au recueil. Marie Christian alterne entre les mots des artistes et les siens qui parlent si bien d’eux.
En feuilletant le livre, l’émotion de ces terribles jours du début de l’année me revient. Comment oublier cet état de choc qui a suivi l’annonce de l’attentat à Charlie Hebdo ce matin du 7 janvier. Sur le moment on ne veut pas y croire. Comment une telle violence peut-elle être possible. Avec Charb, Cabu, Tignous ou encore Wolinsky, c’est tout un pan de mon enfance et ma jeunesse que les armes ont tué. Alors dans les jours qui suivent c’est une immense tristesse qui nous a tous envahis. Puis la colère est arrivée, accentuée par l’attentat à la supérette cacher de Vincennes. En deux jours 17 personnes ont trouvé la mort. Comment oublier l’horreur ?!
Ce livre est une très belle façon de rendre hommage à tous ces hommes et ces femmes victimes du fanatisme, aux artistes qui ont su dire pour nous tous, mais également aux millions de personnes qui se sont rassemblés partout en France le 11 janvier 2015 pour une grande marche mais aussi dans le monde entier. Cette journée est et restera inoubliable !
Les droits d’auteurs sont reversés à l’association des Bâtisseuses de paix, une association de femmes juives, arabes et musulmanes, qui tentent, depuis 2002, de construire une identité de fraternité qui les rassemble, dans le respect mutuel. Depuis janvier 2015, elles s’adressent en priorité aux adolescents et leurs familles. Les droits serviront à financer leur action “République et Citoyenneté”.
Découvrez ce magnifique livre souvenir et soutenez, par la même occasion, le combat pour la tolérance. » (Cécile Eynard)

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Un livre sur la mémoire de la rue

29 septembre 2015 - Le Parisien

Un livre sur la mémoire de la rue
« Après les attentats de janvier, des centaines et des centaines de fresques, collages, pochoirs, slogans ont pris possession en quelques jours de la ville. À Paris et ailleurs. Des hommages spontanés et artistiques rendus à ciel ouvert aux 17 victimes et à la liberté d’expression. Émouvants, militants, combatifs, ces dessins et tags ont aujourd'hui tous disparu. Leur histoire éphémère a été rassemblée par Marie Christian, dans son livre Le Street art et Charlie – La Mémoire des murs qui sort ce jeudi, chez Omniscience, un petit éditeur de Montreuil.
En parcourant les centaines de photos, le lecteur se remémore l’ampleur des réactions dont beaucoup parlent de fraternité. Les clichés réunis sont commentés par de courts textes des artistes de rue que Marie Christian a retrouvés. On découvre Kashink en train d’inscrire “Paix”, dans une rue de Saint-Ouen. On retrouve à Saint-Denis le slogan “Je suis ton frère” de Marko93, suivi de “Bien vivre ensemble nous devons”. À Montreuil, EvazéSir du collectif No Rules Corp colle un dessin géant de Charlie Hebdo. Les crayons de la révolte fleurissent aux quatre coins de France. Beaucoup se souviennent précisément de ce qu’ils faisaient lors des attentats : Jérôme Mesnager était en train de peindre une de ces célèbres silhouettes blanches rue Broca, à Paris, au moment du massacre de Charlie Hebdo. L’artiste est alors revenu signer et dédicacer son personnage fantôme, avec la date et l’heure de sa réalisation : 7 janvier 2015, 11 h 30.
“Je suis content que ce livre existe parce qu’il aide à ne pas oublier”, souligne Nico Avataar, dont les phrases courent sur les murs de la région parisienne. Le pochoiriste du Val-de-Marne était invité il y a quelques jours au Lavo/Matik, à Paris, à la présentation du livre aux artistes dont les œuvres ont été photographiées. Jo Di Bona, Sada, Morèje ou encore Miss Fuck sont venus découvrir l’ouvrage et partager leur sentiment, neuf mois après les attentats. “Quand j’ai appris les événements, j’ai voulu exprimer quelque chose de fort, autour des valeurs de la République, explique Sada. J’ai dessiné une Marianne en morceaux, pour montrer la fracture mais aussi que la République était composée de différentes cultures et mode de vie. Et ces morceaux forment un tout.”
Le Street art et Charlie : un livre sur la mémoire de la rue. » (Claire Guédon)
 
Un excellent petit ouvrage

septembre 2015 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un excellent petit ouvrage
« Avec cette nouvelle collection de guides, on se propose de sensibiliser un large public, pas obligatoirement spécialiste à la richesse d'un patrimoine géologique régional. Le Val de Loire se prête bien à cet objectif, dans la mesure où il est possible d'illustrer les roches, leurs relations avec les paysages, les aléas induits, les contributions et les contraintes qu'elles imposent à l'activité humaine.
Ces différents sujets sont abordés au cours de dix randonnées centrées sur un thème principal : géologie et terroir, essentiellement vinicole en Sancerrois ; le fleuve Loire, usages et aléas ; géologie urbaine à Orléans et ses contraintes ; la Sologne, ses étangs, ses argiles, ses sables ; la rive beauceronne et sa morphologie ; la région de Blois et le déversoir des crues ; le tuffeau, ses usages, ses galeries et troglodytes (3 circuits : vallée du Cher, vallée de la Vienne, Saumurois) ; les faluns de Savigné et leurs superbes faunes fossiles.
Le volume est richement illustré de cartes (outre les itinéraires), schémas didactiques, photos de sites, sans oublier faune et flore. On notera en particulier la très belle iconographie consacrée aux matériaux à bâtir (pierres, briques), que la richesse du patrimoine historique permet d'illustrer superbement.
[...] Au total, un excellent petit ouvrage qui donne envie de suivre ces itinéraires enchanteurs. » (Georges Mascle)
 
 Un ouvrage très pédagogique

septembre 2015 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un ouvrage très pédagogique
« Premier ouvrage de la série des guides géologiques édités par Omniscience et le BRGM concernant les Pyrénées, ce nouveau volume couvre le département des Pyrénées-Atlantiques, de l’océan Atlantique à la vallée d’Ossau, vaste domaine qui permettra au randonneur de se faire une idée de l’histoire géologique extrêmement complexe des Pyrénées occidentales. Comme tous les guides de la collection, celui-ci s’adresse au randonneur, géologue amateur mais averti.
Après une brève histoire géologique de la chaîne des Pyrénées du Paléozoïque à nos jours, dix itinéraires illustrent les aspects tectonique, sédimentaire et magmatique de la géologie pyrénéenne sans oublier l’érosion. Ces itinéraires sont de difficulté très variable, du plus simple sur la côte basque où l’on pourra voir la limite Crétacé-Tertiaire au plus difficile avec 1450 m de dénivelé. Dans l’ensemble, ils sont sans difficulté majeure et, surtout, ils offrent des paysages grandioses.
Les quatre premiers itinéraires parcourent la région du pic du Midi d’Ossau, partie la plus orientale des Pyrénées-Atlantiques, deux d’entre eux entièrement sur le versant espagnol, les deux autres côté français. Ils retracent l’histoire hercynienne de la région avec des plis en accordéon, des chevauchements, des failles, des plis replissés dans les formations dévoniennes et carbonifères, le plutonisme grano-dioritique du Balaïtous ainsi que l’histoire permienne avec la sédimentation continentale et le volcanisme des pics d’Anayet et du Midi d’Ossau.
Les quatre itinéraires suivants retracent, quant à eux, l’histoire pyrénéenne de la région avec les formations crétacées, paléocènes et éocènes déformées, plissées et schistosées, ou chevauchantes dans la région du pic d’Orhy et sur la côte basque. Le neuvième itinéraire est consacré au karst de la Pierre-Saint-Martin et le dernier, le plus difficile avec son dénivelé de 1 450 m et 6 heures de marche, revient dans la vallée d’Ossau et permet une synthèse de l’histoire régionale en couvrant les deux orogenèses hercynienne et pyrénéenne.
À la fin de chaque itinéraire, une fiche découverte est dédiée à un sujet en relation avec le parcours soit naturaliste (ours bruns, isards et marmottes, rapaces, fleurs et géologie, orchidées, crise Crétacé-Tertiaire), soit de société (pastoralisme pyrénéen, Pays basque, exploration du réseau karstique de la Pierre-Saint-Martin, séismes pyrénéens).
Comme pour chacun des guides géologiques de la collection, l’illustration est très riche et pour chaque itinéraire, l’auteur s’est attaché non seulement à souligner les points marquants du paysage mais aussi à les expliquer dans le détail en accompagnant chacune des photos de paysage d’un double "habillé" pour en faciliter la compréhension et, si nécessaire, de schémas explicatifs, voire d’explications complémentaires. Ceci fait de cet ouvrage un ouvrage très pédagogique, complet et intéressant, couvrant non seulement l’histoire géologique de la région mais aussi des thèmes de nature et société. » (Françoise Dreyer)
 
Le compagnon indispensable de tout randonneur naturaliste

mai 2015 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Le compagnon indispensable de tout randonneur naturaliste
« Le département des Alpes-de-Haute-Provence est particulièrement passionnant pour un géologue naturaliste. Le climat et la géologie y sont contrastés, les paysages sont superbes, avec quelques perles célèbres comme les gorges du Verdon, le chaînon du Luberon et ses gorges profondes en relation avec les karsts, ses champs de lavande, les clues de Barles et la discordance de l’Oligocène, les ligures sédimentaires du Miocène. La géodiversité est au rendez-vous, depuis les chaînons provençaux, les grands bassins néogènes de Manosque et de Digne, les chevauchements de l’arc de Castellane et de la nappe dauphinoise de Digne et les formations océaniques du vallon de Chabrières (serpentines et pillow-lavas). Avec ses 250 pages de textes et d’illustrations, ce nouveau guide nous invite à partir à la découverte de 10 itinéraires de randonnées extrêmement variés, tracés dans ce département de la Haute-Ubaye à Manosque et de la montagne de Lure au canyon du Verdon. Les photos sont beaucoup plus abondantes que les cartes, schémas et coupes géologiques, mais heureusement, bon nombre de photos de paysages ou d’affleurements ont été habillées de façon à en faciliter la lecture géologique, comme par exemple le superbe panorama vers le “Vélodrome”, observé depuis le sommet du Vieil Esclangon.
La faune et la flore, qui montrent des caractéristiques originales dans cette région, occupent à juste titre une place importante parmi les photos et les commentaires de ce guide.
Les doubles pages thématiques abordent des sujets très variés. Thèmes géologiques : le Nummulitique de la région d’Entrevaux, les Siréniens de Castellane, Quaternaire et préhistoire avec le beau musée de Quinson. Thèmes hydrogéologiques : eaux souterraines, sources et karsts, hydrothermalisme. Plusieurs doubles pages sont consacrées au patrimoine et à sa présentation : parcs régionaux, parc national du Mercantour, géoparc et réserve géologique de Haute-Provence… Une autre double page est consacrée aux chemins de fer de Provence avec le “train des Pignes”, qui relie Nice à Digne par un itinéraire particulièrement montagnard : parti du bord de mer, il culmine à 1023 m d’altitude. Les musées naturalistes et géologiques du département sont également bien présentés.
Comme l’ensemble des guides géologiques déjà parus dans cette collection, cet ouvrage sera vite le compagnon indispensable de tout randonneur naturaliste désireux de découvrir les beaux sites, les sentiers et les paysages des Alpes-de-Haute-Provence, de comprendre comment ces paysages ont été structurés par l’orogenèse alpine et comment ils ont pris forme sous l’action des glaciers, puis de srivières qui leur ont succédé, au cours du Quaternaire. » (Nicole Santarelli)
 
Un tourisme scientifique intelligent

mai 2015 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un tourisme scientifique intelligent
« Ce volume consacré à la Bretagne illustre bien les objectifs de la collection de guides géologiques publiée par les éditions Omniscience et le BRGM, qui la distinguent nettement de séries antérieures au titre similaire. Le but est de faire découvrir à un public assez large le patrimoine géologique d’une région (ou d’un département, ou d’un parc national) à travers dix randonnées pédestres, de durée variable (entre 3 et 7 heures), axées sur des sites remarquables. Il ne s’agit donc ni de monographies géologiques régionales (même si bien sûr un chapitre introductif sert d’initiation à l’histoire géologique locale), ni d’itinéraires destinés aux collectionneurs indiquant de “bonnes adresses” où récolter des minéraux ou des fossiles.
Dans le cas présent, les dix itinéraires sont répartis de façon assez équitable dans les cinq départements qui constituent (actuellement) la région Bretagne. Pour des raisons évidentes de qualité et d’accessibilité des affleurements, la plupart d’entre eux conduisent le randonneur sur le littoral, mais deux d’entre eux, aux alentours de Brocéliande et en plein Argoat, invitent à découvrir la géologie de l’intérieur de la région. On peut se dire a priori que dix excursions, c’est peu pour couvrir toute la diversité géologique de la Bretagne, mais les auteurs se sont efforcés de conduire les utilisateurs du guide sur des sites divers choisis avec soin, qui permettent de découvrir une histoire très longue, depuis certaines des plus anciennes roches de France (comme le rappelle Erik Orsenna dans sa préface) jusqu’à des phénomènes très récents géologiquement parlant, qui ont contribué à façonner le littoral breton actuel. Le randonneur géologue est ainsi amené à visiter aussi bien des “musées géologiques en plein air” célèbres, comme la presqu’île de Crozon et l’île de Groix, que des sites moins connus mais présentant un intérêt géologique indiscutable.
Les guide est remarquablement illustré de cartes et de très nombreuses photos de sites et d’affleurements. Et comme il n’y a pas que la géologie dans la vie, il comporte aussi une dizaine de doubles pages consacrées en grande partie à d’autres sujets, depuis les légendes bretonnes (prenez garde à l’Ankou !) jusqu’à la pêche aux coquilles Saint-Jacques, en passant par les mégalithes, les pardons et les calvaires. Le lecteur a ainsi entre les mains une belle introduction à un tourisme scientifique intelligent. » (Éric Buffetaut)
 
Quand le street art fait la Révolution…

7 décembre 2014 - Les petits billets de Miss Acacia

Quand le street art fait la Révolution…
« Il y a deux mois, grâce à Facebook, j’ai eu vent d’un projet de livre produit en crowfunding (financement participatif… en français dans le texte). Il y était question de street art et de révolution, ça se passait en Égypte. Et ça n’était pas qu’un livre… Forcément, je suis allée voir de plus près et j’ai décidé de participer parce qu’il me semblait important que ce projet voie le jour. Et voilà, un soir j’ai trouvé ce très beau livre (mais pas que…) dans ma boîte aux lettres. Et j’ai eu envie de vous en parler parce que j’aime quand le street art et le graffiti retrouvent leur fonction première : un moyen d’expression pour se battre contre l’oppression.
[… ] Au fil des pages, il ne faut jamais oublier que les personnes à l’origine de ces graffitis sont de vrais militants, qui ont pris des risques. Des artistes ont été arrêtés, battus et emprisonnés. Certains sont même morts. C’est pourquoi le travail de photographie fait par Beshoy Fayez ainsi que le documentaire réalisé par Lisa Klemenz et Leslie Villiaume sont très importants car ils sont la seule façon de garder la mémoire de cette révolution. Les dirigeants tiennent à toujours contrôler l’information et pendant que nous lisons ces mots, il est en projet de « dissuader les auteurs de publier leurs textes à l’étranger en donnant la possibilité aux autorités d’emprisonner quiconque y contreviendrait ». Heba Mahfouz et Rana Al Hassanein prennent donc un risque énorme en publiant leurs mots dans ce livre. Mais elles refusent de reculer devant la menace. Pour elles, la Révolution ne peut perdurer que si elles font entendre leurs voix au-delà des frontières et elles sont prêtes à risquer leur vie pour ça. Alors (pour moi) acheter ce livre, en parler, l’offrir c’est une façon de porter leur parole pour faire en sorte que ces artistes n’aient pas risqué leur vie en vain, pour empêcher la chape de silence que les dirigeants veulent mettre sur leurs actions.
[…] Alors voilà, il y a de multiples raisons d’acheter ce livre : pour que ce témoignage soit vu et lu par le plus de monde possible et que ces artistes n’aient pas fait tout ça en vain ; parce que tu aimes le street art ; parce que tu es sensible aux questions de liberté et de révolution… Je suis certaine que tu trouveras en toi LA bonne raison de commander ce livre, pour toi ou (et) pour un proche. Tu peux faire ça sur n’importe quel site de commande en ligne. » (Cécile Eynard)

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Lecture de l'été

25 juin 2014 - Yagg.

Lecture de l'été
« Conception est une série de lettres qu’une femme adresse à son futur enfant, à Roland Barthes, aux coparents, à ses ex… Au fil de cette correspondance à sens unique, Ariane Zarmanti tisse l’histoire d’un désir d’enfant non conventionnel, l’envie de fonder une famille hors des sentiers traditionnels, malgré les doutes, les critiques et les préjugés. L’auteure se plaît à jouer avec les mots et les sonorités pour construire un récit éclaté, aussi intime que puissant, et finalement très féministe sur la parentalité. » (Maëlle Le Corre)
 
Écrivain en trompe-l’œil

juin 2014 - The Good Life

Écrivain en trompe-l’œil
« Étrange objet littéraire que ce livre qualifié par son auteur lui-même d’autobiographie collective. Lorsqu’on lui propose d’écrire cet ouvrage, Mathieu Simonet est alors l’avocat de la famille de Marc Beltra, jeune homme disparu sans raison dans la jungle, à la frontière du Pérou, de la Colombie et du Brésil. Une situation énigmatique que l’auteur décide de retranscrire en un maillage de brefs paragraphes où se mêlent le cheminement polyphonique de sa pensée, des extraits émouvants du journal intime de la mère du disparu, des correspondances, des fragments d’enquête… » (Paul-Henry Bizon)
 
Un ouvrage très riche et soigné

juin 2014 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un ouvrage très riche et soigné
« Nouveau dans la collection "Guides géologiques", le guide des Alpes du Nord se propose de faire découvrir au randonneur curieux, intrigué par les formes du paysage et leur histoire, les travaux anciens et actuels des géologues. Encore une fois, le format et la qualité du papier donnent à ce guide, malgré le poids, une bonne place dans le sac du marcheur. Les dix itinéraires présentés ont été choisis à la fois pour l’esthétique des balades et leur intérêt géologique. [...] À la fin de l’ouvrage, un glossaire géologique conséquent et une brève bibliographie complètent l’ouvrage. Très appréciable, une carte simplifiée, en 2e de couverture, permet de localiser les itinéraires. L’échelle des temps géologiques, en rabat de 2e de couverture, associée à un schéma structural de la région montrant les grandes unités, en 3e de couverture, permettent la lecture de la région à l’échelle des temps géologiques.
Pour chacun des itinéraires, une vingtaine de pages en moyenne décrivent les originalités du parcours. Au début de chaque itinéraire, un schéma structural situant l’itinéraire par rapport aux grandes unités tectoniques, accompagne carte topographique et données pratiques (n° des cartes IGN et BRGM correspondantes, saison favorable, difficulté, curiosités, lieu de départ). Les particularités géologiques locales sont présentées à l’aide de nombreuses et belles photos, certaines avec zoom montrant les détails des structures ou au contraire des panoramas interprétés. Le texte, clair, précis et explicite quant aux notions abordées, ainsi que de nombreux schémas explicatifs fort bien faits permettent au randonneur géologue amateur de visualiser et comprendre les structures et leur histoire.
[...] Très variés, ces itinéraires permettent d’aborder tous les grands domaines de la géologie (stratigraphie, contacts tectoniques, socle, histoire océanique des Alpes…) et leurs impacts sur l’activité humaine (glissements de terrains et gisements fossilifères, lapiaz et glacières, ardoises et ardoisiers, glaciers et barrages, géodiversité…).
Pour compléter l’aspect géologique, la description de chacun des itinéraires fourmille d’informations très intéressantes sur la faune et la flore. L’histoire des hommes, la culture et les traditions locales ne sont pas oubliées et souvent accompagnées d’une page de l’histoire de la géologie.
[...] Vous l’aurez compris, il s’agit d’un ouvrage très riche bien servi par une iconographie soignée et une belle présentation qui devrait plaire à tout public amateur, un peu averti de géologie. » (Françoise Dreyer)
 
Une grille d'analyse ludique et originale

30 avril 2014 - Le Livre politique

Une grille d'analyse ludique et originale
« À l’occasion des élections municipales françaises de mars 2014, la maison d’édition Omniscience a publié un ouvrage intitulé Une démocratie presque parfaite. Marc Yavelli, maître de conférences et chercheur CNRS, s’improvise professeur de cuisine politique et tente de décrypter 50 recettes permettant à nos élus de conquérir et conserver le pouvoir.
À partir de quelle recette électorale nos représentants sont-ils élus ? Et comment sont-ils maintenus au pouvoir des décennies durant ? C’est à ces deux questions que le bouquin de Marc Yavelli, publié sous la collection "La manufacture des idées", tente de répondre. À travers une parabole gastronomique souvent drôle et ironique, l’ouvrage nous emmène dans les arrières cuisines de nos lieux de pouvoir afin de décortiquer les us et coutumes de nos démocraties modernes, au sein desquelles l’échéance électorale est souvent synonyme de spectacle politique fort divertissant. Marc Yavelli nous rappelle donc que nos princes machiavéliques doivent "maîtriser l’émulsion journalistique", "empoisonner la concurrence", "servir des mensonges glacés de sincérité" ou "avoir des goûts simples mais pas trop" pour avoir une chance de se hisser au sommet de l’État.
Appuyé par les illustrations de Rachid Maraï, dessinateur travaillant notamment pour la presse, et parsemé de citations en tout genre, l’ouvrage se veut une présentation drôle et ironique des stratégies électorales utilisées à tort et à travers par la classe politique. Mais au-delà de son propos vif et piquant, le bouquin permet une véritable critique de cette démocratie encore non-achevée et contribue à "nourrir une citoyenneté habitée par une pensée critique, elle-même porteuse d’une éthique exigeante de la démocratie qui échapperait aux recettes de restauration rapide et bon marché, aux prêts-à-consommer politiques et à leurs fers de servitude".
Une grille d’analyse du monde politique ludique et originale donc, bien actuelle, à travers laquelle on revisite l’histoire politique française, et parfois internationale, tout en se remémorant les scandales de la Cinquième République. » (Nicolas Cutaia)
 
Un livre qui s'inscrit dans son époque

7 avril 2014 - Sophielit

Un livre qui s'inscrit dans son époque
« Quatre parents pour un seul enfant. Et pourquoi pas ?
Dans ce livre à la frontière du roman et du récit, Ariane Zarmanti expose ses choix de femme et de mère : elle a décidé de dissocier sexualité et parentalité. Le père de son enfant ne sera donc pas son amant. Elle raconte un parcours en marge des schémas traditionnels sans chercher à convaincre quiconque. Il n’y a pas de mieux ou de moins bien, juste une volonté de trouver sa propre formule, et une trajectoire personnelle, une décision mûrement réfléchie, prise en pleine conscience.
Dans le débat actuel sur la famille, ce que la notion regroupe, la légitimité de permettre à certains d’y accéder, etc., ce livre pose des questions pertinentes et invite à intellectualiser l’acte reproductif, à dépassionner l’enfantement.
Le point de vue défendu par l’auteur est présenté sous la forme originale de missives adressées à l’entourage, proches ou environnement social. Le ton est on ne peut plus juste, le rythme entraînant, la plume est délicate, l’écriture à vif. La sincérité du « produit livre » est à la hauteur de la démarche exposée.
Une lecture utile, un livre symptôme des interrogations contemporaines, qui s’inscrit déjà dans une époque. » (Sophie Adriansen)
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Une vraie réussite !

mars-avril 2014 - Le Règne minéral

Une vraie réussite !
« Une couverture sobre, un fond noir d’où jaillissent de jolis cristaux de pyrite et ce titre, “Curiosités Minérales” : autant de détails qui donnent l’envie d’ouvrir ce beau livre et d’y découvrir une sélection des meilleurs échantillons de la collection de minéralogie du Musée de Mines ParisTech.
Les auteurs, Didier Nectoux et Jean-Michel Le Cléac’h, sont évidemment les mieux placés pour nous parler de cette collection puisque le premier est le nouveau Conservateur de la collection et le second était celui qui la connaissait le mieux pour en avoir été le conservateur adjoint pendant plus de 25 ans (il est décédé en 2013). Étonnamment, ce livre est le premier ouvrage entièrement consacré à la collection de minéraux de ce musée. L’ouvrage se compose de 100 fiches, classées par ordre alphabétique, décrivant chacune une espèce ou un groupe d’espèces, avec les photographies des échantillons les plus représentatifs de la collection. Chaque fiche comprend une double page ; sur celle de gauche, des textes avec des anecdotes historiques, des informations sur l’utilisation du minéral, le tout doublé d’un certain humour que l’on appréciera particulièrement. On trouve également un court résumé de chaque fiche en anglais ainsi que les caractéristiques de chaque espèce en bas de page (formule chimique, système cristallin, fréquence et utilisation).
En fin d’ouvrage, les auteurs nous rappellent l’histoire du bâtiment de l’École des Mines, depuis la création de l’hôtel de Vendôme au début du 18e siècle ; puis, c’est l’histoire des collections qui nous est contée, depuis Balthazar George Sage (1740-1824) jusqu’à Claude Guillemin (1923-1994).
Cet ouvrage n’est pas un simple livre sur les minéraux, c’est aussi un hommage à l’École des Mines. Et s’il ne fait qu’effleurer le contenu extraordinaire de ses collections, il reste une vraie réussite ! Il pose les bases d’une bonne culture minéralogique. Il est accessible à tous grâce à des textes simples et instructifs. Et pour ceux qui ne connaissent pas encore ce musée, ce livre leur donnera forcément l’envie de le découvrir car rien de mieux que d’admirer ces splendides échantillons de visu ! » (Julien Lebocey)
 
Parc national du Mercantour

mars 2014 - Carnets d'aventures

Parc national du Mercantour
« Ce n’est pas un guide de randonnée comme les autres. Il s’agit d’un guide géologique qui a l’ambition de nous faire comprendre d’où viennent les paysages que nous observons, quelles sont les conditions géologiques favorables à l’installation d’une faune et d’une flore particulières. Extrêmement dense en informations géologiques toutes très bien illustrées, ce guide présente 10 circuits à la journée. On peut imaginer mettre bout à bout certains de ces circuits pour en faire une boucle de plusieurs jours. N’oubliez pas le glossaire en fin d’ouvrage, il est indispensable pour les non-spécialistes ! » (Coralie Le Rasle)
 
Un parcours passionnant de la terre et du temps

mars 2014 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un parcours passionnant de la terre et du temps
« On aime dans cet ouvrage les mouvements de passion de son auteur, tant à propos de beaux objets géologiques qu’au sujet des monuments. Ainsi est exaltée l’utilisation permanente de la pierre concourant de façon intime à l’intégration remarquable du bâti dans des paysages dont l’ossature géologique est si compliquée mais si richement exposée. Christian Montenat doit entraîner un large public dans un parcours passionnant de la terre et du temps dans ses Baronnies du sud dont il décrypte de façon claire toute la complexité. Son beau livre met ainsi en valeur une région dont la géologie est trop mal connue du public, y compris des géologues. En la mettant à la portée de tous, sans trop d’entorses à la réalité, il peut aussi contribuer à populariser notre spécialité souvent jugée trop aride… » (Claude Rousset)
 
Un événement !

mars 2014 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un événement !
« La sortie de ce livre, abondamment illustré, est une sorte de petit événement. Il s’agit en effet du premier ouvrage entièrement consacré à la collection minéralogique de l’École des Mines de Paris, l’une des toutes premières du monde. Après un avant-propos de Didier Nectoux, conservateur du musée, où sont exposés les objectifs de cet ouvrage, qui n’a pas été conçu pour des spécialistes, une introduction permet en particulier d’expliquer la façon dont le lecteur peut naviguer dans le cœur de ce livre.
Cette partie centrale occupe 100 doubles pages consacrées pour l’essentiel à des espèces minérales et à des familles de minéraux (94 doubles pages), classées par ordre alphabétique, depuis l’agate (1) jusqu’au zircon (94) ; les 6 dernières doubles pages sont occupées successivement par un ensemble de minéraux radioactifs, diverses variétés de gemmes, des exemples de cristaux de synthèse, puis de roches ornementales, pour finir avec des météorites.
Pour faciliter au lecteur la prise en main de ces doubles pages, les auteurs ont imaginé de disposer sur les marges de la page de gauche des renseignements essentiels : verticalement, la famille ou classe minéralogique de Karl Hugo Strunz, un minéralogiste allemand qui a proposé, en 1941, une classification universellement adoptée dans ses Mineralogische Tabellen. Chaque famille (oxydes, silicates,…) est symbolisée par une couleur différente. Horizontalement, une succession d’onglets permet d’indiquer la formule chimique, le système cristallin, la fréquence (de commun à rare) et les utilisations.
Le reste de l’espace est occupé par des photographies de minéraux, avec l’indication de leur provenance et de leurs dimensions, ainsi que par un texte développé dans la partie gauche, au-dessous du nom du minéral. Les textes, courts, ne sont pas destinés à des spécialistes ; ils sont rédigés de façon à retenir l’attention sur quelques faits importants, qui peuvent passer plus facilement par le biais d’anecdotes, concernant aussi bien certaines propriétés physiques particulières que l’étymologie des noms ou l’histoire de la découverte de l’espèce. En fin de volume, un index permet de retrouver rapidement le minéral dont on souhaite voir la description.
La dernière partie de ce livre, intitulée L’École des Mines, l’hôtel de Vendôme et le musée de Minéralogie, offre, sur 187 pages, un très intéressant aperçu historique des différents éléments qui font de ce musée un site exceptionnel.
Ce beau livre qui, entre autres qualités, a le mérite d’être accessible à un vaste public intéressé par les Sciences de la Terre, peut être utilement consulté avant une visite des collections du musée où 5 000 pièces sont exposées. » (Philippe Lagny)
 
Formes, couleurs et matières

26 février 2014 - Le Bijoutier international

Formes, couleurs et matières
« Avec Curiosité minérales, c’est l’ensemble de son patrimoine, incarné par sa collection scientifique de minéralogie, qu’a voulu partager l’école d’ingénieur Mines ParisTech. Présentée au sein de son musée, cette collection existe depuis le XVIIIe siècle et, avec plus de 100 000 échantillons de minéraux, de roches, de météorites, de pierres précieuses ou rares, elle se classe parmi les dix principales que compte la planète. Autrefois, certaines des pièces appartenaient à des collectionneurs privés.
Ce livre, rédigé avec l’aide de Didier Nectoux, conservateur du musée, de Jean-Michel Le Cléac’h, minéralogiste, et de Cyrille Benhamou, photographe, fait la part belle aux images : plus de 400 photographies révèlent au grand public les formes, les couleurs et les matières de la collection de l’école. Pour chaque échantillon, le livre offre une anecdote, l’histoire de la découverte, les propriétés ainsi que l’utilisation industrielle du minéral présenté. L’ouvrage est édité par les éditions Omniscience, maison indépendante spécialisée dans les domaines du savoir. » (Romain Rivière)
 
Dix balades pour découvrir la géologie du Mercantour

23 janvier 2014 - Pays des Alpes-Maritimes

Dix balades pour découvrir la géologie du Mercantour
« Mettre la géologie à la portée de tous. Telle est la mission des Guides géologiques des éditions Omniscience. La collection s’est récemment étoffée d’un nouvel ouvrage entièrement consacré au Mercantour. Rédigé par des spécialistes du cru, il invite le lecteur à découvrir les richesses et les spécificités du parc national à l’occasion de dix balades pédestres. Il faut se le procurer avant l’été !
Les simples promenades contemplatives ne vous suffisent plus. En rando, vous avez envie de savoir où vous mettez les pieds, de comprendre la nature qui vous entoure… Alors, ce nouveau guide, qui met l’accent sur la géologie de notre haut-pays, est fait pour vous.
“Les livres de ce type sont souvent techniques et ils s’appuient généralement sur des circuits de découverte en voiture. Mais là, nous changeons de concept en proposant des itinéraires pédestres au cœur du territoire”, explique Patrice Tordjman, géologue et ex-technicien au Parc national du Mercantour. C’est lui qui, avec Michel Corsini et Jean-Marc Lardeaux, tous deux professeurs de géologie à l’université de Nice-Sophia Antipolis, a sélectionné et décrypté les dix balades répertoriées au fil des 240 pages.
Gorges de Daluis, vallée des Merveilles, lac d’Allos… quelques-uns des sites incontournables du Mercantour sont bien sûr au sommaire de ce guide préfacé par Michel Siffre. “Mais nous proposons aussi des lieux plus secrets, comme les aiguilles de Tortisse, en Haute-Tinée, le massif du Marguareis, en Haute-Roya, ou le karst de Crousette, sur le versant Nord du mont Mounier.”
Tout au long de chaque parcours (de 2 heures à une journée de marche), le lecteur est convié à des haltes dédiées à la lecture du paysage. Une initiative didactique servie par de nombreuses illustrations (croquis, photos…) et des informations dépassant les seules notions de la géologie : faune et flore, patrimoine culturel local…
À noter également, en marge des itinéraires, un glossaire des termes géologiques les plus courants et une échelle des temps géologiques. Des documents fort utiles qui aideront les novices à mieux appréhender les ressources de ce guide et de celui qui lui fera suite, sous la plume des mêmes auteurs. Ils sortiront en effet, en 2015, un nouveau volume consacré au littoral et au moyen-pays des Alpes-Maritimes. La promesse d’excursions instructives dans le Tanneron, sur les collines niçoises ou encore dans les Préalpes de Grasse. » (Jean Prève)
 
Beau livre

février 2014 - La Recherche

Beau livre
« Année internationale de la cristallographie oblige, la collection de minéraux du musée de l'École des mines s'exhibe pour la première fois dans un livre. Elle existe pourtant depuis la création de l'école en 1783 et son premier conservateur n'est autre que René Just Haüy, le père de cette discipline. La facture de cet ouvrage est assez classique mais efficace : les cent minéraux sélectionnés parmi les 100 000 échantillons de la collection se succèdent en de très belles doubles pages, par ordre alphabétique. Un parti pris simple, mais pas si commun. Et au-delà de sa beauté minérale, ce livre invite à une réflexion sur l’environnement et les ressources finies de notre planète. »
 
 

janvier 2014 - revue L.A.V.E. (L'Association Volcanologique Européenne)

À lire comme un roman
« Cet ouvrage est, à lui seul, un véritable musée de minéraux à domicile. Il est le premier entièrement consacré à la collection du Musée de minéralogie de l’École des Mines dont les premiers échantillons conservés remontent à 1783, date de création de l’école royale des Mines. Bien évidemment, les spécimens présentés ne constituent qu’une infime partie de cette très exceptionnelle collection de quelque cent mille échantillons. Le choix des auteurs a été assez arbitraire et fondé sur la curiosité, le surprenant, l’anecdotique... Les 400 superbes photos de roches et de minéraux sélectionnés sont classées par ordre alphabétique sur une double page sur fond noir ce qui donne plus de relief à ces pièces uniques. Outre ses compositions chimiques et ses propriétés, chaque échantillon est accompagné d’anecdotes traitées avec beaucoup d’humour et très riche en enseignement. Ce très beau livre, dans un format agréable et unique en son genre séduira les collectionneurs, les passionnés de minéralogie mais aussi tous les curieux qui s’intéressent à la nature. Les volcanophiles y trouveront aussi leur compte car de nombreux minéraux cités se retrouvent dans les roches volcaniques. C’est un livre à lire comme un roman ou bien à feuilleter comme un dictionnaire. » (Daniel Chéreau)
 
 

janvier 2014 - Sciences et Avenir

Un livre aux images époustouflantes !
« Dans les cabinets de curiosités d'antan qui fleurissaient chez les particuliers, les pierres tenaient une place importante parmi la collection d'objets hétéroclites. Aujourd'hui, les chasseurs de cailloux amateurs se font rares : sans doute, le temps d'arpenter des contrées lointaines à la recherche d'une trouvaille surprenante manque-t-il cruellement. Ce livre présente la collection de l'École des mines de ParisTech qui existe depuis la création de l'école elle-même, en 1783, certains échantillons ayant même été récoltés avant cette date. Ce livre met à l'honneur des minéraux parmi les plus étonnants : les mille et une aiguilles très fines de la mésolite, en provenance de la région de Pune en Inde, les rondeurs organiques de la malachite originaire du Congo, les gypses qui forment des figures en forme de brindilles recourbées... Quant à cette sépiolite recueillie en Turquie, elle est en soi une sculpture voluptueuse et naturelle. Ces superbes images sont accompagnées d'un texte descriptif qui présente l'histoire de ces minéraux, sans oublier en bas de page, un rappel sur l'agencement dans l'espace des atomes, le système cristallin, et la principale utilisation : le panel est large depuis les applications médicales jusqu'aux propriétés industrielles. Ce livre aux images époustouflantes inaugure à sa manière 2014, l'Année internationale de la cristallographie. » (Azar Khalatbari)
 
 

janvier 2014 - Pour la science

Une pépite !
« Cet ouvrage présente une partie de la collection du musée de Minéralogie de l’école des Mines de Paris. Chaque double page met en avant un minéral. Des informations sur la composition chimique et les propriétés des minéraux permettent de les classer et de voir leur diversité. Les photographies de Cyrille Benhamou sont magnifiques. Le texte qui les accompagne fait le choix du surprenant, de la curiosité et de l’anecdotique, dévoilant les aspects passionnants de ces minéraux, de leur découverte, de leur utilisation aujourd’hui ou de leur histoire géologique. » (Sean Bailly)
 
À lire

janvier 2014 - Pour la science

À lire
« Le mont Ventoux est vanté et le mont de Lure mérite de l’être. La géologie, les paysages, le bâti et l’histoire de ces coins de France valent le détour. Écrit par un connaisseur de la région, ce livre en forme de guide géologique et historique en rend évidente la splendeur, tant par des textes pertinents que par de belles photographies judicieusement choisies. Ces milieux karstiques et marno-calcaires sont si spectaculaires que des amateurs viennent du monde entier les visiter. Ce livre est pour eux. »
 
Un guide original

15 d�cembre 2013 - Minéraux et fossiles

Un guide original
« Didier Nectoux est le nouveau conservateur de cette collection incroyablement riche qu'est la galerie de minéralogie de l'École des Mines (Boulevard Saint-Michel - 75006 Paris). Jean-Michel Le Cléac'h est un professeur de minéralogie à l'École des Mines (Mines ParisTech) ; il est aussi conservateur adjoint depuis plus de 25 ans, une mémoire active et efficace des spécimens et de l'histoire de cette collection prestigieuse.
Forts de leur expérience en minéralogie, les deux auteurs nous livrent un guide de minéralogie original au travers d'une promenade au sein de la collection, un moyen de la découvrir ou de la revisiter ! Mais aussi une base de donnée intéressante alliant modernité et conservation du passé. Des fiches de minéralogie sur les espèces avec des onglets d'informations (formule chimique, système cristallin, fréquence, utilisation) puis un texte descriptif qu'un humour de bon ton rendent la lecture agréable. »
 
 

6 d�cembre 2013 - Midi Libre

Un ouvrage de qualité
« Des photos ahurissantes, des merveilles inouïes, des trésors enfin exposés, un livre superbe qui donne le goût du savoir et qui sera le compagnon idéal de ceux qui désirent découvrir l'univers des minéraux... »
 
L'écho des sentiers et de l'environnement

décembre 2013-janvier 2014 - Paris-Chamonix - La Revue du Club Alpin Île-de-France

L'écho des sentiers et de l'environnement
« Collection Guides géologiques : 10 itinéraires de randonnée détaillés et 10 fiches de découverte. Ils invitent à lire un paysage à travers son relief, ses roches, sa végétation et comportent une brève histoire géologique, un glossaire des termes et de nombreuses photos. Chaque parcours est assorti d’une carte avec repères numérotés, textes et photos géologiques ; entre 5 et 15 km, il y a beaucoup à observer pour découvrir le Vercors comme on ne l’a jamais scruté.
Sont déjà parus : La France des paysages, Jura, Auvergne, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Parc du Mercantour. »
 
Attention les yeux !

29 octobre 2013 - blog de Géole (Société géologique de France)

Attention les yeux !
« Le musée des mines de Paris et les éditions Omniscience présentent, dans cet ouvrage somptueux, une partie de sa collection de minéralogie (seulement 450 images sur une collection de 100.000 échantillons). Quand l’art et la science s’emmêlent, le scientifique et le grand public devraient chacun y trouver son plaisir. Outre une qualité exceptionnelle des photos, lesquelles sont aussi diversifiées dans la présentation des minéraux, le texte (300 histoires) les agrémentant sera autant descriptif que lyrique, avec moult anecdotes ludiques ou utiles. »
 
Territoire des Baronnies provençales

8 octobre 2013 - L'Écho du mardi - Les Petites Affiches de Vaucluse

Territoire des Baronnies provençales
« Avec Baronnies provençales – Mont Ventoux et montagne de Lure paru aux éditions Omniscience, Christian Montenat synthétise 40 ans d’études géologiques du territoire des Baronnies provençales. Directeur de recherche honoraire au Centre national de la recherche scientifique (Cnrs) et ancien directeur de l’Institut géologique Albert de Lapparent (Igal), l’auteur évoque une partie de l’histoire de la terre et des hommes dans notre région, et propose 5 itinéraires de découverte entre Baronnies provençales, mont Ventoux et montagne de Lure.
Ce livre, richement illustré, présente sous un jour nouveau notre territoire. Son histoire commence il y a quelque 200 millions d’années, quand s’étendait en son sein un vaste océan.
Cette synthèse des 40 années d’études menées par l’auteur nous permet, dans une première partie, de comprendre le long processus de la formation des reliefs et des paysages. Elle nous révèle aussi la présence de l’homme, depuis la préhistoire, et témoigne de ses innombrables activités en relation avec son environnement : l’eau, la pierre, les sols et leurs cultures. Cet ouvrage permettra, à un large public, de mieux comprendre les paysages, leur origine et les évolutions qu’ils ont connus depuis que la mer s’est lentement retirée à partir du Cénomanien (entre - 95 et - 40 millions d’années) et que les sédiments, accumulés au fond d’une fosse marine au cours du Jurassique et du Crétacé, ont été plissés à la suite de la remontée de la plaque africaine et de la surrection des Alpes. L’ouvrage est disponible dans certains offices de tourisme du territoire du futur Parc naturel des Baronnies provençales : Serres, Orpierre, Laragne, Séderon, Montbrun-les-Bains, Buis-les-Baronnies et Sisteron. » (Mireille Hurlin)
 
Un guide complet, omniscient...

octobre 2013 - Biologie Géologie - Bulletin de l'APBG

Un guide complet, omniscient...
« Après le Jura, l’Auvergne, l’Ardèche et le Mercantour, Omniscience propose un guide géologique du Vercors, coédité avec le BRGM. L’organisation de l’ouvrage est conservée.
Une bonne vingtaine de pages présentent brièvement l’histoire géologique de ce massif. Les roches sédimentaires se sont déposées durant le Mésozoïque. Au début du Tertiaire, la naissance des Alpes engendre les plissements et l’émersion de la région. L’érosion météorique et l’action des glaciers vont façonner les paysages actuels. Les faits cités dans ces pages envoient le lecteur vers les itinéraires décrits par la suite. Le randonneur naturaliste trouvera les indications relatives à la distance, au dénivelé avec tracé du profil de chacun des dix parcours ; une carte topographique évitera de se perdre et parfois de prendre un raccourci pour limiter la sortie ; certaines s’adressent à des marcheurs aguerris, jusqu’à 16 km et plus de 700 m de dénivelé. Elles font plus rarement 4 à 6 km. Une vingtaine de pages et des centaines de photographies et schémas en couleur reprennent en détail les intérêts essentiellement géologiques de chaque itinéraire. Puis vient une double page illustrant les relations entre l’homme et la nature. On trouvera également quelques photographies de plantes caractéristiques des milieux traversés. Bien sûr, l’histoire guerrière passée n’est pas oubliée. Les gourmets trouveront quelques spécialités à leur mesure.
Les pages de couverture situent les itinéraires dans une carte géologique simplifiée et rappellent l’échelle des temps géologiques utilisée. Facile à glisser dans un sac par son format 13x21cm et 500g, ce guide permettra la découverte d’une région hors des sentiers battus.
[...] Ce guide complet, omniscient, évoquer tous les aspects de la culture gravitant autour de ces chemins géologiques ; il permettra au curieux de découvrir une région, au professeur d'enrichir ses connaissances ou de préparer une sortie avec des élèves. »
(Philippe Boulanger)
 
À lire

octobre 2013 - Pour la science

À lire
« Le parc national du Mercantour, à la frontière franco-italienne, est une région fascinante. Ses paysages, sa faune, sa flore sont de toute beauté. Ce guide propose dis randonnées documentées (durée, difficulté, refuges…) pour découvrir les trésors du Mercantour. À travers ces parcours, c’est l’histoire géologique de la région qui est décryptée. Les photographies ne donnent qu’une envie, enfiler les chaussures de randonnée pour voir de ses propres yeux cette contrée avec ses karsts, ses cirques et bien d’autres merveilles. »
 
 

2 septembre 2013 - Géochronique n° 127

Un guide naturaliste complet
Le guide « Parc national du Mercantour », préfacé par Michel Siffre, recouvre une région géologiquement plus complexe que celle du Vercors ; socle varisque du massif du Mercantour – Argentera, Permien du dôme de Barrot, zones externes et internes alpines. Heureusement, une introduction très pédagogique est là pour nous aider. Dans cette dernière on soulignera qu’outre l’histoire alpine régionale, l’histoire varisque du massif du Mercantour – Argentera est abordée ; peu d’auteurs prennent le risque de s’aventurer dans ce domaine difficile !
Les itinéraires bien choisis nous font découvrir la variété des roches et des paysages de cette belle région ; éclogites, granites et migmatites du socle varisque (itinéraires 1, 2 et 3), Stéphanien (itinéraire 3), Permien rouge (itinéraires 4 et 5). Avec l’itinéraire 6 la tectonique fait une belle apparition (pli couché dans le Trias de couverture du socle du Mercantour). Les itinéraires 7 et 8 nous promènent dans des karsts exemplaires. L’itinéraire 9 (lac d’Allos), très varié, montre entre autres le contact tectonique des unités subriançonnaises sur l’autochtone représenté là par les grès d’Annot.
Enfin l’exemplaire flysch de Peira-Cava, véritable encyclopédie de terrain des figures sédimentaires, est décrit dans l’itinéraire 10...où les auteurs dénoncent également quelques idées reçues sur les vipères !
Les fiches découverte de ce guide sont également très intéressantes. On appréciera entre autres un regard sur le patrimoine minéralogique et minier du dôme de Barrot et une description des gravures rupestres des vallées des Merveilles et de Fontanalbe.
Ce guide, de même que ceux qui les ont précédés, se caractérise par la précision des itinéraires (reportés sur fonds topographiques IGN), l’abondance et la qualité de l’illustration en couleur.
L’auteur de ces lignes a aimé leur esprit naturaliste complet, qui nous fait voir çà et là l’orchidée ou le papillon sans nous détourner pour autant de l’affleurement. Après les avoir consultés, on n’a qu’une envie ; les mettre dans la poche du sac à dos et partir sur le terrain...
DANIEL RAYMOND
 
 

2 septembre 2013 - Géochronique n° 127

Le guide Vercors
Le guide « Vercors », préfacé par Daniel Pennac, comprend une introduction consacrée à l’histoire géologique régionale, au modelé karstique, à l’action des glaciers, à la morphologie et à l’occupation humaine de la préhistoire à nos jours. Suit la description
des itinéraires. Ils se répartissent en deux groupes. Quatre sont consacrés
au nord du Vercors avec de remarquables panoramas sur la cluse de l’Isère, les Massifs cristallins externes et bien sûr l’examen du faciès urgonien (sédimentologie, faune, rôle morphologique). Six concernent le sud du massif avec l’approche du
célèbre mont Aiguille et des abords du bassin vocontien.
Tous ces itinéraires ont évidemment des aspects communs qui font l’originalité de ce massif subalpin, en particulier le relief karstique et l’importance des circulations souterraines. Faune et flore ne sont pas oubliées, de même que le patrimoine
bâti et surtout l’histoire tragique des maquis du Vercors.
DANIEL RAYMOND
 
 

1 septembre 2013 - Géochronique

L'enthousiasme des auteurs donnent envie de les suivre
Dans la collection des Guides géologiques, vient de paraître "Bouches du Rhône". A l'histoire géologique (stratigraphie et évolution tectonique) succède la description de 10 itinéraires motorisés et surtout pédestres. A la fin de chaque itinéraire, une double page est dédiée à un sujet en relation avec le parcours : géologie appliquée (pierres utiles, bassin minier de Gardanne-Gréasque, alimentation en eau de Marseille), géologie "fondamentale" (ouverture de la Méditerranée occidentale, régression messinienne, disparition des dinosaures), histoire locale liée aux géosciences (Marcel Bertrand et la notion de nappe de charriage, évocation du séisme de 1909)... Un glossaire et une courte bibliographie terminent l'ouvrage...
Les auteurs ont réussi à présenter toutes les facettes des géosciences représentées dans les Bouches-du-Rhône, en itinéraires raisonnables et très variés, du littoral rocheux, des Calanques et de la Côte Bleue aux chaînons montagneux de la Sainte-Victoire ou de la Sainte-Baume. Volcanisme peu connu, mais très intéressant, sismicité importante, matériaux recherchés (bauxite, charbon, calcaires blancs pour la chimie, la construction, la décoration), une tectonique qui a inspiré les plus grands de nos géologues des 19e et 20e siècles, une morphologie originale, avec la succession des surfaces d'abrasion marines, parfois soulevées par la tectonique alpine, le sucreusement des vallées provençales au Messinien et les karsts de grande ampleur, garantissant des précieuses réserves d'eau en pays méditerranéen, le lecteur découvre pas à pas, sur le terrain, l'intérêt géologique de ce département et on comprend comment ces richesses ont favorisé son développement. L'histoire, la littérature et les arts sont évoqués, dans leurs relations avec les géosciences. Les explications sont claires, parfois soutenues par des schémas ou des photos "habillées". Les photos, belles et parlantes et enthousiasme des auteurs donnent envie de les suivre sur les sentiers du département, des Calanques à la Durance en passant par les chaînons de la Sainte-Baume et de la Sainte-Victoire, sans oublier les Alpilles et la bauxite... Guide géologique à la main ou en poche, bien entendu !
Cet ouvrage s'adresse clairement à tous publics : randonneurs curieux de nature, étudiants et enseignants, y compris les géologues déjà confirmés qui découvriront des sites remarquables et apprécieront de pouvoir réfléchir avec les auteurs sur certains points de géologie provençale, encore discutée.
Nicole Santarelli
Géochronique N° 127
 
 

18 juillet 2013 - Nice-Matin

Découvrir la géologie en randonnée
« Il y avait un vide à combler en matière de géologie du Mercantour. C’est fait grâce, notamment, à Patrice Tordjman, technicien géologue au Parc du Mercantour et ancien enseignant, l’un des trois coauteurs du Guide géologique du Mercantour. C’est un livre que l’on peut facilement prendre avec soi en balade. Pour quoi faire ? Il propose dix randonnées à but géologique, avec des fiches techniques.
“Le Mercantour est une ancienne chaîne de montagnes surélevée à la création des Alpes. Les roches du Mercantour ont plus de 200 millions d’années, celles des Alpes 30 millions d’années. La Vésubie est le cœur cristallin du Mercantour”, précise celui qui s’occupe de la géologie pour tout le par cet qui a pris une année sabbatique pour faire un tour du monde géologique. Outre Patrice Tordjman, les deux autres auteurs sont Michel Corsini, géologue, professeur à l’université de Nice-Sophia Antipolis (UNS), docteur en sciences de la Terre à l’université d’Aix-Marseille, et Jean-Marc Lardeaux, professeur de géologie à l’UNS et docteur en sciences de la Terre à l’université Pierre et Marie Curie.
On peut trouver le livre à la librairie du Mercantour. »
 
Une vraie mine d'informations

juin 2013 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Une vraie mine d'informations
« Cet ouvrage est le troisième de la collection Guides géologiques, qui fait suite aux guides sur le Jura sorti en 2011 et sur l'Ardèche en 2012. Tous les deux ont déjà été analysés dans les pages de Géochronique. Une introduction présente une brève histoire géologique de la région. Il s'ensuit la description de dix itinéraires pédestres à thème géologique. Chacun se terminant par une double page "à la de découverte de" présentant une particularité patrimoniale régionale (culture, histoire, arts, gastronomie...). L'ouvrage se termine par un petit glossaire et une table des matières.
L’Auvergne est la région emblématique des volcans en France métropolitaine et on ne s'étonnera pas qu'il ait fait la part belle à ceux-ci dans ces randonnées. Ainsi, la plupart des itinéraires sont proposés autour des ensembles les plus emblématiques : la chaîne des Puys, le Cantal, les Monts Dore... D'autres thématiques sont également abordées comme les sources chaudes, la faille de Limagne, le socle. Les roches sédimentaires sont un peu oubliées ; on aurait apprécié une excursion entière dans la plaine de Limagne.
Ce troisième ouvrage de la collection présente les mêmes atouts que les premiers. Les illustrations sont abondantes, de très bonne qualité, les textes sont rédigés pour un public large et l'ensemble est bien édité. On retrouve toutes les indications pratiques nécessaires que ce soit pour la balade (lieu de départ, distance à parcourir, dénivelé, parking, etc.) ou bien pour compléter celle-ci (information touristique plus large). Des informations sur la faune, la flore et les zones protégées ou patrimoniales sont également décrites.
Encore une fois on ne peut que féliciter le travail effectué. Le livre représente une vraie mine d'informations sur la région auvergnate, en mettant bien sûr la part belle à la géologie.
Encore une fois, on le conseillera à toute personne qui aimerait organiser des excursions soit pour elle-même soit pour des professionnels.
On ne fera qu'une seule remarque relative à la longueur de certains itinéraires (jusqu’à 19 kilomètres), mais dont les auteurs précisent comment les faire en plusieurs fois. On sent la passion qui anime les auteurs dans les lignes de leur ouvrage et cela nous donne encore plus envie d'aller à la découverte des sentiers présentés et décrits. » (Grégoire Egoroff)
 
Perdu en Amazonie

juin 2013 - La Faute à Rousseau

Perdu en Amazonie
« Mathieu Simonet est avocat. Le hasard d’une amitié fait qu’il devient celui de la famille Beltra, qu’il épaule dans un labyrinthe judiciaire où se perdent les commissions rogatoires internationales, malgré la persévérance du juge français qui a ordonné l’ouverture d’une enquête. Les équipes de policiers se rendront deux fois sur place, interrogeront les témoins. Fin 2011, le parquet rend ses réquisitions et conclut que "Marc Beltra a été dépouillé et assassiné lors de son voyage". Il requiert un non-lieu faute de pouvoir retrouver le corps et compléter l’instruction.
Comment rendre compte de ce qui n’a pas de forme et d’explication, une disparition ? Comment trouver un équilibre entre la séduction romanesque d’un dossier "aux allures de Cluedo" (or rien n’est moins fictif que la douleur de cette famille) et l’illusion d’une révélation de la vérité (puisque la vérité, tous ont échoué à la trouver) ?
La famille de Marc, et en particulier sa mère, Françoise Olivès, vont alors charger Mathieu Simonet, auteur des Carnets blancs et des Corps fermés (un roman qu’a sans doute lu Marc Beltra) d’écrire un livre : façon de ne pas oublier, d’opposer à la parole du juge qui veut clôturer le dossier celle des vivants qui se souviennent. Pour ce faire, la mère de Marc va même confier son journal à l’écrivain, un texte habité qui sera l’un des matériaux essentiels de l’écriture.
Mais pour celui qui reçoit la responsabilité morale et matérielle de mener à terme ce récit, la mission est épineuse, presque impossible. D’abord parce que l’auteur est aussi l’avocat, et qu’en tant que tel, il est soumis à un secret professionnel dont même la famille ne peut le délier. Ensuite parce que l’histoire de la disparition de Marc est surtout celle d’une enquête qui n’a pu en élucider les causes : doit-on postuler que le jeune homme est vivant (ce qui est illusoire) ou qu’il est mort (ce qui, pour la famille, est inacceptable) ? A-t-il été enlevé par un groupe armé ? tué pour des raisons crapuleuses ? Ou bien est-il mort accidentellement lors d’une prise d’ayahuasca, une drogue hallucinogène ?
La mission, malgré les écueils, est donc acceptée par Mathieu Simonet, mais à une condition : qu’il ait carte blanche. L’écrivain réclame le droit de faire jouer, si besoin est, le ressort de l’imaginé, de l’hypothétique, de l’intime, de l’oblique, du subjectif. Pouvoir faire du récit de cette disparition un roman, mais pas n’importe lequel. Une alternance de courts paragraphes et de blancs, entre lesquels vibrent des questionnements multiples.
[…] Le résultat de ce collage polyphonique est saisissant, tout comme la méthode ("Je fais pivoter les paragraphes comme on décharge les camions. Sérieusement. Sans état d’âme."). Ces voix distinctes, distantes, se rassemblent en effet dans cette étrange composition mosaïque, formant un chœur paradoxal autour de celui qui n’est plus là mais irradie ceux qui restent de sa présence latente, telle l’empreinte muette de la lumière imprimant un négatif.
Il faut y ajouter une dernière voix : celle de Mathieu Simonet, l’écrivain et l’homme, qui vient de perdre sa mère après l’avoir longuement accompagnée dans sa maladie. Deux douleurs dialoguent dans le livre, celle d’une plaie béante creusée chez une mère par la disparition de son fils, celle d’un deuil qui commence tout juste chez un fils qui a perdu sa mère. L’écriture de l’absence (mais laquelle ?) devient alors un enjeu vital qui se traduit par un engagement complet, une "addiction" à un livre qui "est au centre" de l’identité de son auteur.
Au-delà de la grave question du deuil empêché, c’est enfin un rapport problématique à la vérité qu’interroge ce texte. On sait que Mathieu Simonet revendique dans son travail une troisième voie, quelque part entre la fabrication fictionnelle et l’exigence de sincérité, l’écriture d’une intimité de soi et des autres à la fois. Il rêve d’une "autre littérature, une littérature utile, une littérature fédératrice, une littérature médicament", qui implique le droit d’abolir les frontières des genres. "C’est un positionnement militant. Un acte militant d’écrivain. Brandir qu’on ne veut pas, qu’on ne cherche pas à écrire la vérité." Pour lui, ce texte, "bouts de poussière de l’enquête", avec ses effets de flous, ses perspectives faussées, ses certitudes absentes, pourrait être le levier d’une autre parole, celle des témoins, qui accepteraient de confier à l’écrivain ce qu’ils n’ont pas dit à la police Peut-être aussi, pourrait-il aider Françoise Olivès à s’engager sur le chemin du deuil.
En réalité, les chemins de traverse qu’a pris l’auteur pour aller jusqu’au disparu sont riches, lourds de toutes les vies que cette affaire a nouées entre elles. Et en cela, ils sont d’une absolue exactitude humaine. » (Hélène Gestern)

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2 mai 2013 - La littérature sous caféine

Le flirt du thriller et de l'autofiction
« L'autofiction (s'il est encore possible d'utiliser ce terme), dont l'une des définitions pourrait être "autobiographie réfléchissant à sa propre forme", relève bien souvent de la forme courte : récits épurés d'Annie Ernaux, livres éclairs de Christine Angot, chapitres brefs de Hervé Guibert.
Mathieu Simonet, dans Marc Beltra, roman autour d'une disparition, choisit la succession de courts paragraphes séparés par des blancs, comme autant de flashs cherchant à saisir le mystère même de la disparition d'un jeune homme, Marc Beltra, dans les forêts d'Amazonie, voilà plus de dix ans.
Simultanément, nous suivons le travail d'avocat de Mathieu Simonet, sa correspondance avec plusieurs proches de Marc, les impasses de l'enquête... Les temps se télescopent, les genres et les lieux, pour le plus grand plaisir du lecteur qui, happé par cette histoire envoûtante, ressent une jouissance coupable : ce véritable puzzle littéraire a tout du thriller.
L'émotion naît de la justesse du trait autant que des blancs, qui paraissent ronger le texte. Littérature minimaliste et pourtant puissante. On a l'impression d'un sismographe de l'intime. Roman autour d'une disparition : roman de l'apparition d'un souffle, d'un mystère. » (Aymeric Patricot)

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1er avril 2013 - Fragments, le blog

L'espoir quand il n'y a plus d'espoir
« Je ne connaissais pas Marc Beltra. Je suis pourtant l’actualité, je lis beaucoup de journaux, de magazines, mais son histoire m’avait échappé. C’est le premier mérite du dernier ouvrage de Mathieu Simonet. […] Le livre de Mathieu Simonet paraît pour l’anniversaire des 30 ans de Marc Beltra. Il y relate les années de recherches, l’enquête, sur place, de la brigade criminelle et livre le témoignage de ceux qui ont croisé Marc au Brésil, mais aussi de ses proches, du juge chargé de l’enquête. Il ne cache rien des doutes, des espoirs, des interrogations de la famille sur l’opportunité de médiatiser cette disparition afin de faire bouger les gouvernants et l’opinion publique dont les regards sont, à l’époque, tournés vers Íngrid Betancourt, otage des Farc. […] Mais le livre de Mathieu Simonet est plus qu’un recueil de témoignages et d’initiatives. Sa force réside dans la réflexion de l’auteur sur sa propre démarche d’écriture, sur son rapport à la vérité. Mathieu Simonet sait dire les résonances que cette affaire a eu sur sa propre vie et dans celle de chacun des protagonistes, tel Alexandre, un ancien policier du Quai des orfèvres ou Michel, l’oncle de Marc. Cette intimité, il la dévoile dans un style direct, résolument vivant. […] Je n’ai pas lâché le livre. Peut-être à cause de ce souffle qu’il y a entre chaque ligne. Après l’avoir refermé, j’ai contacté un ami qui était au Brésil lorsque Marc Beltra a disparu et j’ai évoqué son nom, au cas où. Elle est là, la force des mots de Mathieu Simonet : elle incite, elle fédère, elle est utile. Comme l’auteur, j’ai envie de croire que certains témoins qui liront le livre décideront “de répondre à l’écrivain et non au policier, à l’écrivain et non à l’avocat”. Pour avancer, pour comprendre. Car la littérature, c’est aussi cela : l’espoir quand il n’y a plus d’espoir. » (Alexandre Laborie)

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avril 2013 - Le Magazine littéraire

D’autres vies et la mienne : l’autobiographie collective
« L’écriture expérimentale de Mathieu Simonet peut être analysée dans cette perspective d’un je travaillé par les autres. Ce jeune écrivain fait entrer autrui dans le récit mais aussi dans le processus d’écriture, en ajoutant d’autres voix à la sienne. Cette “autobiographie collective”, comme il la qualifie dans Marc Beltra, roman autour d’une disparition, mêle des fragments de sa vie intime à celle des autres : “J’écris sur l’intime. Sur mon intimité et sur celle des autres. Je mélange ces intimités.” Mieux, il ne raconte pas seulement la vie des autres, il les laisse la dire : extraits du journal de Françoise, la mère de Marc Beltra, confessions d’Alexandre, un policier, qui en se livrant au narrateur découvre “un besoin ancien d’exprimer ce qu’[il] ressent, surtout de laisser une trace de [son] expérience”. Ne pas prétendre dire la vérité, mélanger, juxtaposer et, dans ce “jeu de pistes”, livrer des morceaux de soi, s’interroger sur cette littérature qu’il veut faire, utile, revendicatrice, cette “autre littérature”, qui est avant tout une écriture avec d’autres. Ainsi, les écritures de soi contemporaines sont aussi les écritures des autres. S’il est admis que “Je est un autre”, je est aussi un peu les autres. Là où l’autobiographe classique s’attachait à montrer ce qu’il y avait d’universel dans son histoire singulière, ces démarches montrent que l’écrivain cherche aussi chez les autres la révélation de soi. » (Anne Strasser)
 
Le triple A mis à nu par ses cadres dirigeants

11 mars 2013 - nonfiction.fr - Le quotidien des livres et des idées

Le triple A mis à nu par ses cadres dirigeants
« Belle surprise que ce livre sur les agences de notation qui présente une double qualité : celle de la précision et celle de l'accessibilité. C'est là le fruit du travail entre un économiste et praticien, Samuel Didier, dont l'identité véritable demeurera cachée en raison de ses fonctions au sein d'une des fameuses agences de notation, et Nicolas Weill, connu pour être le responsable de la page "Idées" du quotidien Le Monde.
Ce dernier a su donner une indéniable profondeur réflexive et politique à un propos qui ne concède rien quant à la rigueur technique. Samuel Didier apporte pour sa part le poids de l'expérience et de l'immersion au sein d'un milieu qu'il dépeint sans manichéisme. L'ouvrage présente ainsi la caractéristique de déborder le cadre de la théorie macroéconomique et de la note technique ou du policy paper pour nous livrer la pensée d'un praticien qui tire les conclusions de l'indéniable échec des institutions auxquelles il appartient.
Ce constat, les deux auteurs ne cherchent nullement à le nier mais ils tentent de l'expliquer et de le dépasser. On ne trouvera ici ni plaidoyer pro domo ni règlement de comptes d'un analyste désabusé et dénonciateur comme il en a beaucoup fleuri. Ce ton équilibré a la vertu de favoriser l'autonomie du lecteur.
[…] On lira donc le présent ouvrage avec l'attention que méritent les regards neufs et les prises de position argumentées, en signalant combien il apporte un regain d'actualité à un débat qui s'essoufflait. » (Frédéric Ménager-Aranyi)

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Des illustrations abondantes et de très bonne qualité

2 mars 2013 - Géochronique n° 125

Des illustrations abondantes et de très bonne qualité
Cet ouvrage est le deuxième de la nouvelle collection des « Guides géologiques » régionaux. Il fait suite au guide sur le Jura, sorti en 2011, et qui a déjà été analysé dans les pages de Géochronique. On y retrouve la ligne éditoriale du premier tome. Le livre est ainsi formé d’une introduction présentant l’histoire géologique de l’Ardèche. Il s’ensuit la description de dix itinéraires pédestres répartis sur toute la région et présentant ainsi un ensemble représentatif des formations affleurantes. L’ouvrage se termine par un petit glossaire.
Chaque sortie est plus ou moins mono-thématique. On retrouvera donc une balade dans les gorges de l’Ardèche, plus orientée vers la sédimentologie et la géomorphologie ; une autre sur les grottes et les phénomènes karstiques ; une autre sur les monts d’Ardèche et les roches volcaniques ; ou bien encore des exemples de terrains magmatiques...
L’Ardèche présente une géodiversité vraiment très riche, très bien représentée dans le cadre de ces randonnées.
Ce deuxième ouvrage de la collection présente les mêmes atouts que le premier : les illustrations sont abondantes et de très bonne qualité ; les textes sont adaptés à un large public.On trouve aussi de nombreuses indications pratiques que ce soit pour la balade (lieu de départ, distance à parcourir, dénivelé, parking, etc.) ou bien, pour compléter celle-ci, des informations touristiques un peu plus larges (doubles pages « à la découverte... » à la fin de chaque itinéraire...). Des informations sur la faune, la flore et les zones protégées ou patrimoniales sont également décrites.
Ce livre donne vraiment envie d’aller parcourir cette région. Il peut être conseillé à toute personne qui aimerait organiser des excursions personnelles, tout autant qu’à des professionnels (on pense particulièrement aux professeurs) qui y trouveront une matière importante pour organiser des sorties de terrain.
G. EGOROFF
 
Éternel présent de l'attente...

21 février 2013 - Le blog du Wegweiser

Éternel présent de l'attente...
« La disparition a toujours aimanté mes lectures, mes visions artistiques, ma manière d'être quelquefois par rapport aux autres : disparaître du jour au lendemain, ne plus donner de nouvelles, ne plus s'imposer aux autres, sur un mode volontaire ou non.
[…] La disparition, c'est celle de la lettre "e" de Pérec, celle, beaucoup plus tragique, de la famille de Daniel Mendelsohn et des grands-parents qu'Ivan Jablonka n'a jamais connus. C'est celle du mari de Joyce Carol Oates, Raymond Smith, dont le récit m'a bouleversé. Celle de Philippe, le fils de Camille Laurens, l'un des récits les plus poignants sur la disparition d'un enfant. C'est celle de Marc Beltra, que sa mère a perdu, dans le sud de la Colombie, en 2003, dans des circonstances obscures. […] on ignore ce qui lui est arrivé et, en refermant, le livre de Mathieu Simonet, le mystère n'a fait que s'épaissir autour du trou noir et béant, du manque laissé par sa disparition, autour duquel tourne ce roman : de Marc, on ne sait rien d'autre que ce fait presque durassien, qui aurait donné cette phrase dont elle avait le secret, et qui a plané sur ma lecture. "De Marc, on ignore presque tout" : et ce sont les accumulations d'années, scandées par la date du 4 janvier, jour de la naissance de Marc, qui donnent à sa mère Françoise, à son oncle Michel, au narrateur Mathieu la certitude, douloureuse, de sa disparition, comme un trou noir. […] Comme le rappelle Mathieu Simonet, les suites de la disparition de Marc sont contemporaines de la prise d'otage de Florence Aubenas et "voilées" par la prise d'otage d'Ingrid Betancourt […] Il rappelle aussi combien ce fut difficile pour la famille de Marc de venir se greffer sur la mobilisation médiatique : "Il existait une certaine ambiguïté puisque, a priori, Marc n'était pas otage, même si cette hypothèse n'était pas totalement exclue."
Ce qui est remarquable dans ce livre, c'est d'abord le déploiement de son titre à travers le texte, qui a attiré mon œil sur la table de la librairie. Le fait d'accoler le nom réel de "Marc Beltra" avec le genre "roman autour d'une disparition" m'a intrigué comme tous les livres qui mélangent les genres. La lettre "r" qui court sur la quasi-totalité des mots du titre rappelle combien est rugueuse et rigoureuse la menée de cette histoire par Mathieu Simonet. Sa main accomplit le geste d'écriture, mais il parvient à mêler plusieurs voix, à entremêler plusieurs fils, qui courent tout le long de ce roman. Le narrateur m'a donné l'impression d'être une Norne ou d'une Parque impuissante, bloqué par l'impossibilité de tirer les fils du passé et de l'avenir ; seul demeure un présent de pure conjecture, contemporain de la disparition de Marc Beltra en décembre 2003. Tout part du présent éternel de ce moment de bascule : on sait ce qui s'est passé avant, pas pendant. L'éternel présent de l'attente. Mathieu Simonet fait reposer son écriture par fragments, qu'il superpose les uns aux autres. Chaque fragment, comme dans un poème en prose, est séparé par un blanc, qui parfois m'a donné le vertige : le lien à faire entre deux morceaux de récit permet de faire des associations, des allers et retours dans le texte, dans sa propre vie. C'est ainsi que j'ai pu me révéler combien la disparition constitue un thème fascinant pour moi en littérature, combien de fois j'ai disparu d'existences des autres. L'écriture fragmentaire adoptée par Mathieu Simonet reproduit aussi le caractère épars de l'enquête, les vides du dossier, la lutte pour obtenir un semblant de suivi dans la recherche de Marc.
Ces fils entremêlés mélangent les faits objectifs sur la vie de Marc, à travers ses courriels, la connaissance qu'en ont les membres de sa famille, comme son oncle, les extraits, très poignants pour le lecteur, du journal intime tenu par sa mère Françoise, coauteur du livre, des pans de la vie du narrateur Mathieu, les questions qu'il se pose sur le dossier de cette disparition. […] La coexistence des époques de l'histoire, son avancée donnent à ce livre toute sa force, même dans l'espoir forcené que met sa mère à ne pas vouloir son fils mort, à un tel point que je me dis que Marc n'est pas mort, peut-être parti, disparu volontairement, comme le livre qu'il lisait : Disparu en Amazonie. Rien ne dit qu'il n'a pas voulu organiser sa propre disparition. C'est donc ce que je me suis mis à penser depuis hier soir que j'ai refermé le livre. C'est pourquoi le geste de Mathieu Simonet de parler de la disparition de Marc atteint une forme d'universalité, en plus de rendre hommage à Marc, de faire en sorte qu'on ne l'oublie pas dix ans après qu'il a disparu.
Mathieu Simonet dit écrire "une autobiographie collective" : la narration de l'histoire d'individualités est très intéressante de ce point de vue. Au lieu de chercher l'effacement de la personne comme peut le faire Annie Ernaux, […] Mathieu Simonet rapporte l'intime : le sien avec son père, sa mère, son compagnon, celui d'Alexandre, un ancien fonctionnaire du quai des Orfèvres, celui d'Arthur, un ami de Mathieu, celui de Michel, l'oncle de Marc. Le centre de gravitation de toutes ces destinées, c'est Marc et le lecteur, qui vient recoller les morceaux éparpillés de ces destinées. Les hypothèses, comme je l'ai dit, se font dans la tête de chacun : effacé du monde, sans corps pour rendre le deuil possible, les blancs laissés par Mathieu Simonet tendent la lecture de ce livre exigeant à lire […] Chaque hypothèse est explorée avec minutie et attention par l'auteur, permettant de comprendre ce que personne en fin de compte ne saura jamais et ce que chacun peut imaginer : qu'est-ce qu'est devenu Marc Beltra depuis décembre 2003 ? »

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2 février 2013 - Rita Lubitsch

Magnifiquement digne
« Ce livre est un journal à plusieurs voix. Celle de Mathieu Simonet, l'avocat de la famille, l'ami, l'écrivain, celui qui remonte le fil de la disparition de Marc, disparition qui le renvoie à sa propre histoire.
Celle de Françoise Olivès, qui, au-delà de l'image de la mère courage, part avec le père de Marc, leur fille, Nadia, sa sœur, Claire, son frère, Michel, puis seule, sur les lieux mêmes où a vécu Marc, son Marco, Marquito.
Françoise, qui au long de ces années, dans sa quête en Colombie, dans les creux de son attente à Leticia, dans sa vie suspendue au fil de celle de son fils, aux visions des chamans et aux réponses sèches de l'administration, a tenu son journal.
Sans pathos malgré sa souffrance.
Digne. Magnifiquement digne.
“Je veux être la mère qui étouffe son fils contre son corps. [...] Je ne dois pas pleurer, tu dois me sentir positive, belle, gaie...”
Et puis, il y a la voix de Marc, vive, enthousiaste, à travers les emails qu'il a envoyés lors de son arrivée, grâce à ses photos, au cœur des portraits esquissés par sa famille, par ses amis, et par ceux qui l'ont aimé.
Marc aurait eu, ou a eu, 30 ans, le 4 janvier de cette année. »

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Lu pour vous

février 2013 - 60 millions de consommateurs

Lu pour vous
« De nombreuses ressources naturelles sont piratées à des fins commerciales, aux dépens de la biodiversité et des États possesseurs de ces ressources. Quinoa, riz basmati, aubergine, feuille de stevia… sont quelques-uns des aliments concernés. C’est aussi le cas de médicaments et de cosmétiques. Cette enquête pointe les entreprises en cause à travers le monde et les initiatives mises sur pied pour résister. »
 
Des clés de compréhension

février 2013 - Géomètre - Des hommes, des espaces, des experts

Des clés de compréhension
« Cet ouvrage donne les clés de compréhension de l’histoire géologique et culturelle et des multiples étapes à l’origine des paysages photographiés à travers les témoignages empruntés à la littérature, aux arts ou à l’histoire. Certains de ces paysages étaient encore inconnus du plus grand nombre il y a un siècle. Richement illustré, cet ouvrage propose des sites géologiques remarquables et magiques, trésors emblématiques de la diversité des paysages de France. Ils sont classés par région, et pour chacun sont indiquées leurs particularités et d’autres idées de visite à proximité. Une invitation à découvrir le temps géologique qui a façonné des sites uniques. »
 
Objet littéraire...

28 janvier 2013 - Sophielit

Objet littéraire...
« Ce roman autour d’une disparition est construit comme un puzzle, selon la façon qu’a Mathieu Simonet, auteur également de La Maternité, d’envisager l’écriture. Il mêle les témoignages de proches de Marc ou d’individus qui l’ont croisés, en France ou de l’autre côté de l’Atlantique, aux e-mails du jeune homme, aux fragments du journal de Françoise Olivès, sa mère, aux réflexions de Mathieu Simonet sur l’écriture et sur les libertés qu’il peut prendre par rapport à la vérité.
L’ensemble a ce rythme que j’avais découvert et apprécié dans La Maternité, et confirme le talent de Mathieu Simonet pour s’emparer de tous les sujets, aussi complexes ou douloureux soient-ils, et en faire de la littérature. On ouvre ce livre comme un récit et un hommage ; on le referme comme un objet littéraire d’où émerge, malgré tout, l’espoir. » (Sophie Adriansen)

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26 janvier 2013 - Le Tire-lire (France Inter)

Un livre qui vous colle à la peau !
« Un livre-enquête qui vous colle à la peau. Un jeune homme a disparu à la frontière de la Colombie, du Brésil et du Pérou en 2003. Il s'appelle Marc Beltra. Cela fait 10 ans. Mathieu Simonet, avocat responsable du dossier, et écrivain (La Maternité, Le Seuil), se voit proposer par la mère du disparu, une fois le dossier "clos", de poursuivre la recherche dans l'écriture. De continuer à faire vivre Marc, en le peignant, en disant quel jeune homme spécial, beau, il fut. En essayant de comprendre comment la forêt l'a englouti.
Un livre-puzzle où les discours se traversent, un livre qu'on lit comme un polar, et qui touche le plus joli ciel de la littérature. » (Arthur Dreyfus)

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23 janvier 2013 - Parutions.com

Passionnant !
« Marc Beltra, roman autour d’une disparition est un livre passionnant, une mise en vertige du “je” de Mathieu Simonet qui entraîne dans sa course tous ceux qu’il rencontre dans le cadre de cette affaire. […] Il y a une tension, tout au long de ce texte. Une tension qui nous happe puis nous captive et nous tient. […] Des bribes. Des poussières. Mais l’histoire qui est , dans la tentative de comprendre cette disparition, est aussi ailleurs : dans ce que la disparition d’un être qu’on aime dit de nous, dans le blanc qu’elle laisse, dans le vide qu’elle creuse. L’écriture de Mathieu Simonet est une écriture du manque que l’on tente de combler par les mots. C’est une écriture de l’absence que l’on tente de panser en ressuscitant par le verbe celui ou celle qui a disparu. (Les Carnets blancs étaient déjà l’histoire de la disparition des carnets qui avaient accompagné sa vie et La Maternité le récit de la perte de sa mère par un cancer.) Ses livres, ce sont des cérémonies collectives. Des adieux, des au revoir. Poignants. Mais non pas déchirants. Puisqu’il y a toujours dans ce geste, dans ses gestes, une délicatesse qui apaise et fait du bien. » (Arnaud Genon)

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23 janvier 2013 - Le Huffington Post

Un ouvrage autour de la disparition de Marc Beltra
« Mathieu Simonet est avocat mais il est aussi et surtout un ami, un "performeur" qui écrit ou un écrivain qui "performe", quoi qu'il en soit il écrit, résistant à toute tentative de catégorisation. En décembre 2003, Marc Beltra disparaît à la frontière du Brésil, du Pérou et de la Colombie.
Il n'a même pas vingt ans, il a vingt ans. Françoise Olivès est la mère de Marc Beltra. Mathieu Simonet devient l'avocat de la famille.
Les mois, les années passent, Marc reste introuvable. Les pistes se perdent. Un nuage gris sombre voile la lune.
Personne - ou presque - ne parle de Marc Beltra. Son "dossier" manque de revendications politiques... On est occupé ailleurs, il y a des otages plus médiatiques, plus "importants". Y aurait-il une hiérarchie de la disparition ? En effet Marc Beltra, qu'était-il venu faire dans cette galère ? "On n'est pas sérieux quand on a vingt ans." Doit-on s'occuper du manque de sérieux des jeunes de vingt ans ? L'instruction ouverte en France est désormais close. Affaire classée.
[...] Ce que j'ai préféré par-dessus tout, ce qui m'a bouleversé, ce sont les lignes sautées dans le texte, la composition, tous les blancs. Comme s'il y avait de la forêt dans le texte de Mathieu Simonet, de la jungle épaisse. Comme si quelqu'un courait dans le texte et s'arrêtait régulièrement, à bout de souffle, pour justement reprendre son souffle, la phrase.
C'est le souffle perdu de Marc, de Françoise, de Mathieu. Et cette forêt, cette jungle, ces silences, ils cachent soit des ossements soit de la chair vivante et mouvante. Pour le moment nous ne savons pas. Personne ne sait. Ou plutôt chacun sait, mais en son âme et conscience. » (Olivier Steiner)

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La nature et nous : des dangers trop nombreux

janvier-avril 2013 - Lectures – La revue des bibliothèques

La nature et nous : des dangers trop nombreux
« Concrètement, réparer la nature est une démarche essentielle, mais qui se confond et s’ajuste avec la protection et la prévention. Les obstacles à ce type de projet sont nombreux. Dans un premier temps, il est plus qu’urgent d’admettre que le monde naturel est un bien public, un patrimoine qui appartient à l’humanité et qu’il ne peut pas devenir un bien propre seulement à un État qui en dispose à sa guise ou, pire encore, devenir un marché privé aux mains d’entreprises souvent peu soucieuses d’écologie. Chroniques de la biopiraterie – Du pillage au partage, de Clara Delpas, nous fait découvrir des pratiques et des informations qui ont de quoi alarmer. Mais qu’entend-on par biopiraterie ? Celle-ci consiste à s’approprier et à exploiter, par le dépôt de brevets ou parfois de pratiques discutables, des ressources biologiques ou génétiques de diverses parties du monde. Entre manipulations du vivant et appropriations, les dérives sont multiples. Les agissements de nombre de grandes firmes sont pour le moins inquiétants. Se trouvent clairement menacés, la biodiversité et même le simple usage de la nature par les communautés locales. Les différentes lignées du riz indien basmati transformées ou confisquées par la compagnie texane RiceTec, l’aubergine commercialisée par Monsanto, l’utilisation des feuilles de stevia, les semences traditionnelles manipulées, les exemples sont nombreux et les enjeux commerciaux qui s’y révèlent sont mondiaux.
Au-delà des produits agricoles classiques, nous découvrons que la biopiraterie concerne aussi l’élaboration de produits tels que les édulcorants, les médicaments et la parapharmacie, les produits cosmétiques et les parfums et enfin les productions vraiment menaçantes de l’industrie des pesticides. Face à ces menaces, les résistances se développent un peu partout et de sont souvent le fait des communautés locales ou d’organismes très divers de défense de l’environnement. D’incessants combats juridiques sont au cœur de ces oppositions et nous montrent comment des personnes et des groupes se battent pour que les ressources naturelles ne soient pas confisquées et manipulées, comme c’est le plus souvent le cas, par des groupes agro-industriels tout-puissants. » (Vinciane Strale)
 
 

janvier-février 2013 - Petit Futé Mag

Terre de feu
« Un bel ouvrage qui nous présente 101 volcans capturés par une cinquantaine de “chasseurs” en quête des clichés les plus inattendus. Des images qui fascinent et effraient à la fois tant on se rend compte des forces qui jaillissent de notre Terre. On découvre ces montagnes singulières, les unes jaunes de soufre comme Kawah Ijen, les autres enluminées par le bleu turquoise des lacs de cratère. Les explications géologiques lèvent le voile sur les colères de notre Terre qui garde tout de même une part de mystère. »
 
À se procurer rapidement

janvier-février 2013 - Nature en France

À se procurer rapidement
« Loin d'être uniquement une compilation de photographies, celui-ci à la particularité (et l'intérêt) de proposer une sélection de sites géologiques, emblématiques de la diversité de nos paysages. Cette liste, qui n'est pas exhaustive mais plutôt représentative du patrimoine géologique du territoire, est à étudier comme autant d'idées de balades pour parcourir une région sous l'angle géologique et culturel. Il y a des incontournables comme la pointe du Raz, dans le Finistère, ou le puy Griou, dans le Cantal, et d'autres sites moins connus peut-être comme les falaises des Andelys, dans l'Eure, ou les grès d'Annot. En résumé, un livre à se procurer rapidement si vous êtes passionné de nature en France… et curieux. » (Marie-Émilie Colle)
 
 

janvier-février 2013 - Balades - Le magazine de toutes les randos

Une invitation au voyage
« Véritable invitation au voyage, ce livre révèle la richesse du patrimoine géologique français, des falaises du Cap Blanc Nez (Pas-de-Calais) à celles de Bonifacio (Corse), en passant par la dune du Pilât (Aquitaine), la pointe du Raz (Bretagne) et le mont Sainte-Odile (Alsace). Ses photos uniques transportent le lecteur au cœur des splendides paysages de la France d'outre-mer : l'île de Bora-Bora (Polynésie française), le Piton de la Fournaise (Réunion)… Plus d'une centaine de sites naturels particulièrement spectaculaires et représentatifs de la diversité des paysages français sont présentés dans cet ouvrage, à travers l'angle de la géologie. Les auteurs décryptent la spécificité des différents sites, afin de comprendre l'organisation de nos paysages et les transformations qu'ils ont subies à l'échelle des temps géologiques mais aussi sous l'influence des hommes. »
 
 

janvier 2013 - Pour la science

Spectaculaire !
« La France est belle. Quand, pour le montrer, des géologues choisissent ses paysages, cela produit un choix spectaculaire ; quand en plus, ils les expliquent, cela devient fascinant ; et quand tout cela est accompagné de la culture locale liée à ces paysages, cela devient un voyage. Faites-le en errant d’abord d’image en image, de l’île de Groix, face à Lorient, à l’incroyable mont Aiguille dans le Vercors à la piste des reptiles d’Émosson dans les Alpes du Nord, etc. ; choisissez ensuite une curieuse structure géologique, lisez son étonnant passé géologique, puis son inattendue histoire culturelle… »
 
 

23 décembre 2012 - Le JDD

Belles feuilles sous le sapin
« Il fallait pas moins de quatre auteurs, géologues chevronnés notamment, pour partir à la chasse des 101 plus beaux volcans actifs du monde. Tant de beauté et de puissance ont toujours fasciné l’homme. En quête de l’image rare, ils ont ramené 400 photos extraordinaires. »
 
 

16 décembre 2012 - Sud Ouest

À la découverte des plus beaux volcans du monde
« Ils sont à peine ensommeillés, comme les Soufrière Hills de l’île de Montserrat, dans les Antilles. Recouverts de végétation, érodés par les pluies, ils sont les vestiges de formidables éruptions passées, comme les 200 volcans qui ont façonné l’île de São Jorge, dans les Açores. Ils peuvent être les témoins de désastres restés intacts dans la mémoire humaine, comme lorsque le Laki dévasta l’Islande en 1783 et altéra le climat de l’Europe de l’Ouest. Ce sont les volcans qui, à l’échelle des temps géologiques, ont façonné et la géographie et les récits échangés à la veillée. 101 d’entre eux ont été sélectionnés pour cette superbe présentation iconographique. »
 
Ambition scientifique, souci de l’image et de l’évasion

15 décembre 2012 - Le Monde

Ambition scientifique, souci de l’image et de l’évasion
« Une belle occasion de s’instruire sur les phénomènes géologiques qui ont donné naissance à des sites très connus (gorges du Verdon, mont Ventoux, dune du Pilat, cap Fréhel…) ou un peu moins, comme la hottée du Diable, le trou de Bozouls, la reculée de Baume-les-Messieurs ou le claps de Luc. À chaque fois, histoire, géologie, géographie et images font bon ménage pour une lecture pédagogique, invitant aux balades dans ces paysages. »
 
 

5 décembre 2012 - KallyVasco

Enchantements fondateurs
« La France des paysages (Omniscience) recense les plus beaux sites de France. Une équipe de spécialistes a contribué à l'enrichissement d'un album dont l'iconographie est irréprochable. Ce qui frappe dans cet ouvrage, c'est l'originalité de son approche. Ce sont des sites géologiques qui ont été retenus. À partir de la géologie du paysage, une infinité de promenades pédestres, culturelles, imaginaires est en effet rendue possible. Toute randonnée en est même magnifiée. La magie opère, y est-il rappelé, à partir d'une simple lumière particulière qui fera apparaître un détail insoupçonné, lequel participera de l'émerveillement, pour qui sait s'arrêter, observer et non plus voir seulement. De la métaphore à la réalité, le paysage est une marque concrète qu'une société donne à sa relation à l'espace et à la nature. L'ouvrage invite par conséquent à une relecture des récits des écrivains voyageurs comme Hugo, Maupassant, Élisée Reclus entre autres exemples emblématiques du XIXe siècle seulement. Les lieux célèbres : dune du Pilat, roche de Solutré, puy de Dôme, côte de granite rose, cap Fréhel, Crozon, île de Groix, cap de Bonifacio, Fontainebleau, Peyrepertuse, gorges du Tarn, chaos de Roquelaure, cirque de Gavarnie, falaises d'Étretat, calanques proches de Marseille, mont Ventoux, ainsi que la montagne Pelée (Martinique) ou la soufrière (Guadeloupe) et encore Bora Bora (Polynésie) ou le piton de la Fournaise (Réunion), et tant d'autres figurent bien sûr dans l'ouvrage, aux côtés de sites moins connus mais tout aussi enchanteurs. Tous nous rappellent la richesse protéiforme de la France, vu sous l'angle géologique, cette matrice, cette source d'enchantements fondateurs qui forgent le regard du promeneur depuis l'aube de l'humanité. » (Léon Mazzella di Bosco)
 
 

1 d�cembre 2012 - Géochronique

"Un festival de couleurs"
Voici un superbe album de 400 photos de volcans, retenues parmi plusieurs milliers, prises "sur le vif" et dans les cinq continents par les membres de l'Association volcanologique Européenne (LAVE), véritables "chasseurs de volcans".
Les 101 plus beaux volcans du monde ont été sélectionnés, classés par ordre alphabétique, depuis l'Arenal au Costa Rica, jusqu'à Yellowstone dans le Wyoming avec un code couleur pour chaque continent. Chaque volcan est présenté (deux photos le plus souvent, parfois trois à cinq) sur une double page, accompagné d'un texte court tonique et informatif mais aussi poétique. Chaque photo apparait vraiment originale. des vues aériennes, des images satellites et des documents historiques complètent l'ensemble. Des volcans méconnus (Garet au Vanuatu, Inielika en Indonésie) ou peu accessibles (Erebus en Antarctique, Kamchatka) ont trouvé leur place.
La drenière partie du livre présente, en une trentaine de pages, la répartition des volcans (dorsales océaniques, Ceinture de feu du Pacifique, etc.), leurs dynamismes éruptifs (coulées de lave, nuées ardentes, etc.), les gaz et les geysers, la géothermie. Les grandes catastrophes volcaniques sont évoquées, depuis le Vésuve capricieux jusqu'à la sournoise montagne Pelée, suivi d'une mise au point sur la surveillance et la prévision des éruptions. Un tableau final précise pour chaque volcan, sa localisation géographique, son altitude, ainsi que le nom du photographe.
Ce livre collectif a été coordonné par quatre auteurs. De forme carrée, vraiment magnifique, il offre un festival de couleurs, du rouge de la lave au jaune du soufre. Il ravira les amoureux de la Terre vivante et de la nature et donnera à chacun l'envie de voir ou revoir ces "géants terribles".
Jacques-Marie Bardintzeff
Géochronique n° 124 (2012)
 
 

9 novembre 2012 - Minéraux et fossiles

Un ouvrage luxueux et de qualité
« Un beau livre organisé autour des plus belles images prises par ces admirateurs enthousiastes, enchantés par la beauté de paysages extrêmes, les couleurs incroyables ou l’odeur du soufre qui les transportent, à chaque fois, avec autant de force, cet ouvrage est plus qu’un beau livre sur les volcans ; c’est le résultat d’une ardente action collective. Les textes, en écho, ne se superposent jamais aux images. Au contraire, ils les prolongent, ils sont la parole jaillie d’un imaginaire que les volcans nourrissent. En fin d’ouvrage, les pages consacrées au volcanisme apportent, quant à elles, un très intéressant et nécessaire point de vue informatif. 101 des plus beaux volcans du monde sont présentés dans cet ouvrage luxueux et de qualité qui n'est pas sans faire penser au livre de Maurice et Katia Krafft : Objectif Volcans. »
 
Décryptage

4 novembre 2012 - La Marseillaise

Décryptage
« "Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes, et c’est ma classe qui est en train de gagner." Ces mots de 2005 proviennent de Warren Buffett, un homme d’affaire américain multimilliardaire. Dans le contexte de crise actuel, les éditions Omniscience publient États-Unis - Nouvelle lutte des classes dans lequel interviennent plusieurs intellectuels progressistes français et américains. Pointant du doigt les inégalités et l'émergence d'une hyper-pauvreté, ils reviennent certes sur la place de la finance, la vision "à crédit" de l'économie et les maux ancrés dans la société mais n'omettent pas d'évoquer des pistes de relance. "Les États-Unis ne sont pas ce pays froid où prévaut une forme de darwinisme social, comme le dépeignent certains. La question des inégalités n’est pas un tabou" écrit Marc-Olivier Bherer. Les textes consacrés aux politiques alternatives démontrent que les États-Unis peuvent aussi être une terre d'aspirations tournées vers le progrès social. » (Sébastien Madau)
 
 

2 novembre 2012 - L'Humanité

De la lutte des classes au pays du rêve américain
« "Faire tenir dans une même phrase les États-Unis et le concept de lutte des classes est pratiquement une contradiction." Tels sont les premiers mots de l’avant-propos, signés Marc-Olivier Bherer, journaliste aux pages "Débats" du quotidien Le Monde. Il poursuit : "L’Amérique s’est construite sur un principe de liberté d’entreprendre, portée tout d’abord par la préoccupation de créer de la richesse sans pour autant la redistribuer. En outre, la lutte contre le communisme a rendu tout le vocabulaire d’inspiration marxiste hautement douteux dans ce pays. Pour cette raison, la question des inégalités sociales continue d’être un sujet hautement controversé (…). Évitons toutefois de tomber dans un piège. Ce n’est pas parce que la politique a du mal à se saisir de cet enjeu que la société dans son ensemble choisit de l’ignorer." Il est même instructif de voir à quel point la société est en avance sur les responsables politiques. L’explosion des inégalités a été au cœur du mouvement Occupy Wall Street. Une majorité d’Américains place en tête de problèmes du pays, comme il est judicieusement rappelé dans ce livre, le conflit entre riches et pauvres. En début d’année, Alan Krueger, le président du conseil des conseillers économiques d’Obama, a même annoncé que la situation allait encore empirer durant les vingt-cinq prochaines années. Il ajoutait même que la société américaine était moins mobile socialement que les sociétés européennes. Au pays du "rêve américain"… Et qu’en ont dit les candidats lors des trois débats ? Comme si le déni et le consensus allaient de pair, rien ou si peu, Barack Obama se contentant de rappeler que chacun devait payer sa "juste part" d’impôt. Un peu court pour un démocrate… Peut-être cela explique-t-il ses difficultés à mobiliser les classes populaires, pourtant indispensables à sa réélection. En tout état de cause, avec le concours d’intellectuels français et américains (James Kenneth Galbraith, Dick Howard, Ezra Suleiman, Nicole Bacharan), cet ouvrage "s’interroge sur les voies empruntées par le débat politique américain pour aborder ou éviter la question des inégalités sociales". L'Amérique reste sourde au concept de lutte des classes, conclut l’auteur. Elle n’en subit pas moins les effets de sa réalité, comme l’indiquait, en 2005, le milliardaire Warren Buffett : "Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n’avons jamais été aussi prospères. C’est une guerre de classes et c’est ma classe qui est en train de gagner." »
 
 

26 octobre 2012 - Le Monde des Livres

Lutte des classes US
« Si les inégalités n’ont rien de nouveau aux États-Unis, la situation n’en est pas moins inédite. Depuis la crise de 2008, le fossé se creuse : d’un côté, on assiste à la précarisation accrue des ouvriers, de l’autre, à la concentration des revenus des plus riches, ces fameux "1%" qui contrôlent 40% de la richesse nationale. Les Américains eux-mêmes estiment, à plus de deux tiers, que l’antagonisme entre les riches et les pauvres est la principale faille de la société américaine.
Néanmoins, le débat sur les inégalités a-t-il place dans l’espace public ? L’auteur soumet ces questions à plusieurs intellectuels français ou américains : James K. Galbraith, Ezra Suleiman, Nicole Bacharan… Car la crise d’aujourd’hui nécessite une réinterprétation des valeurs américaines. "Pour le moment, un tel discours manque toujours, souligne notre confrère, mais le pragmatisme américain ne se satisfait pas d’une situation de blocage." Le "comeback", précise-t-il, n’est pas qu’un ressort de scénario hollywoodien… »
 
Une synthèse instructive

novembre 2012 - Sciences et Avenir

Une synthèse instructive
« Une enquête très documentée sur la privatisation du vivant. Du cas d’école de Coca-Cola – et ses plantes secrètes – à la tomate du ketchup, en passant par le riz basmati et le bois de rose amazonien. On y prend conscience que le sucre va disparaître, bientôt remplacé par la stévia et d’autres plantes édulcorantes. Clara Delpas – qui collabore régulièrement aux hors-série de Sciences et Avenir – suit ici le travail des ethnobotanistes mais aussi le combat de peuples autochtones qui s’organisent face au pillage. Une synthèse instructive alors que traités et conventions tentent de concilier la protection de la biodiversité, des identités culturelles et la mondialisation du commerce. » (Rachel Mulot)
 
Réfléchir à l'après-pétrole

14 octobre 2012 - La Marseillaise

Réfléchir à l'après-pétrole
Entretien. « Spécialiste de la politique équatorienne, Matthieu Le Quang analyse les enjeux de Yasuní-ITT, une expérience unique qui aborde autrement les questions énergétique et environnementale. » (Sébastien Madau)

Pour lire l'interview, cliquez ici.
 
Un guide géologique pour arpenter l'Auvergne

16 août 2012 - La Montagne

Un guide géologique pour arpenter l'Auvergne
« Dans cet ouvrage de 256 pages, très richement documenté, les amateurs de randonnées instructives découvriront dix itinéraires détaillés et dix fiches découverte. Une invitation à découvrir ou redécouvrir la région “à travers l'originalité de sa géologie”. Le géologue, Fabrice Fillias, et la spécialiste des plantes, Anne Julien, ont écrit un guide très précieux, très travaillé, qui fourmille de détails concernant le relief, les roches et la végétation. “Savoir décrypter l'empreinte de son histoire, c'est mieux comprendre ce qui en fait la spécificité” expliquent les auteurs. La chaîne des Puys, le col de la Nugère, Royat, Les Martres-de-Veyre, Chilhac, les monts Dore, le lac du Bouchet, Polignac, Murat et la vallée du Mars sont les points de départ de ces randonnées géologiques inédites. »
 
Original et riche

3e trimestre 2012 - Biologie Géologie - Bulletin de l'APBG

Original et riche
« En cette période où le développement durable est omniprésent (sinon dans les faits, du moins dans les discours), les sols, volumes vivants complexes, difficilement renouvelables à brève échéance, mais trop souvent encore assimilés à de simples surfaces inertes, sont devenus une préoccupation majeure, au même titre que l’eau, la biodiversité, le climat…Sous les pavés la terre (clin d’œil au slogan soixante-huitard “Sous les pavés la plage”) traite néanmoins de sols particuliers, guère évoqués par ailleurs : les sols urbains et périurbains. Ces derniers, très hétérogènes du fait de leur histoire complexe, ont cependant une importance considérable dans un monde où plus de la moitié des hommes vit en ville. En effet, ces sols ont souvent (ou pour certains hélas seulement ont eu) un excellent potentiel agricole qu’une humanité encore en expansion ne peut évidemment plus se permettre de gaspiller à la faveur d’une urbanisation irraisonnée et irraisonnable. De plus, au-delà de ses rôles de support des constructions et d’abri des différents réseaux, le sol urbain, écosystème dynamique polyagressé, nourrit les espaces verts (agricoles ou récréatifs), filtre l’eau de pluie, limite les inondations, piège le CO2 atmosphérique, dégrade ou fixe les polluants, voire archive notre patrimoine culturel.
Coordonné par Claude Cheverry et Chantal Gascuel (ingénieurs agronomes), et rédigé par une quarantaine d’auteurs d’horizons divers (BRGM, Inra, cabinets de paysagistes, Ponts et Chaussées…), ce livre, fort de son origine plurielle, fait un tour complet de la question. Il s’adresse à un public varié : du lecteur curieux aux étudiants en aménagement du territoire en passant par les techniciens et élus des collectivités locales ainsi que les personnels des bureaux d’études. Il se subdivise en six parties qui traitent successivement des conséquences d’une urbanisation galopante, des caractéristiques des sols urbains, de l’histoire et de la gestion des sols, de la contamination des sols, des méthodes de réhabilitation et enfin du développement de la nature en ville. Le texte, abondamment illustré (malheureusement en noir et blanc) est complété par des encadrés précisant quelques points particuliers tandis que les marges fournissent un rappel des idées essentielles et la définition des termes techniques par ailleurs surlignés.
[…] Synthèse des réflexions d’un groupe de travail sur les sols urbains, cet ouvrage original et riche rassemble sous un volume modeste une foule de données dispersées par ailleurs. Il permet au lecteur de prendre conscience des multiples enjeux de société liés aux sols urbains. » (Christophe Monferrand)
 
Très facile d'accès et bien vulgarisé !

juillet 2012 - Minéraux et fossiles

Très facile d'accès et bien vulgarisé !
« Enfin une nouvelle série de guides géologiques dans un petit format qui invite à la lecture et à la promenade. Ce premier opus est consacré au Jura, une région fortement marquée par une géologie complexe et particulièrement intéressante. Après une brève histoire de l'évolution géologique de cette région, l'ouvrage propose 10 itinéraires de randonnée pédestre au cours desquelles vous ferez de belles observations. Pour chaque balade, vous trouverez une carte topographique, des schémas clairs et des photos vous permettant de comprendre ce que vous voyez car l'ensemble est très pédagogique et bien vulgarisé. Entre chaque itinéraire, on vous propose de découvrir une des facettes du patrimoine jurassien : les vignobles, la flore, la faune, les karsts, etc. Vous trouverez également la traditionnelle échelle des temps géologiques ainsi qu'une carte géologique simplifiée de la région. Sans aucun doute, ces guides vont séduire les passionnés de marche à pied et de géologie. C'est un excellent moyen d'aborder quelques notions de paléontologie et de tectonique avec les fameux plis et failles qui caractérisent le Jura. Avec ce livre très facile d'accès et bien vulgarisé (à la porté de tous) on éprouve très vite l'envie d'aller à la découverte de ces beaux paysages et d'en décrypter les structures. »
 
Particulièrement bien réussi !

juillet 2012 - Minéraux et fossiles

Particulièrement bien réussi !
« Voilà un nouvel opus de la série des nouveaux guides géologiques édités par le BRGM et Omniscience. 250 pages sur un petit format pour aborder la géologie d'une région comme l'Auvergne peut paraître un peu faible, mais les auteurs ont su garder la substantielle moelle et c'est particulièrement bien réussi. Comme toujours, c'est un savant mélange de découvertes géologiques et naturalistes, de patrimoine culturel et de gastronomie qui vous attend à la lecture de ces pages. Mais attention, ce n'est pas un livre de chevet, il est bien destiné à vous accompagner sur le terrain, dans une poche de votre sac à dos pour 10 randonnées de 2 à 18 km au travers des plus beaux paysages auvergnats, de la chaîne des Puys au Cantal, en passant par le Devès : en route donc ! »
 
Simple et très pratique !

juillet 2012 - Minéraux et fossiles

Simple et très pratique !
« En route aussi pour l’Ardèche, avec ce volume consacré à un département aux milieux naturels très différents, où alternent plateaux, gorges, forêts et garrigues. Maryse Aymes et Jean-Pierre Esteban, deux professeurs de sciences de la Terre et de la Vie, vous proposent ici 10 itinéraires de randonnées détaillés, pour le plaisir de rencontrer les roches, les minéraux, la faune et les végétaux in situ et pour prendre conscience de la fragilité de certains milieux naturels. L’ouvrage débute avec l’histoire géologique, depuis les temps hercyniens qui ont confectionné le socle cristallin jusqu’à la tectonique cassante tertiaire et le volcanisme associé (Pays des Suc, le Coiron, Devès), en passant par les dépôts fossilifères de l’époque marine (océan Ligure), sans oublier le patrimoine minier et karstique (grotte Chauvet). Ce texte d’introduction vous renvoie aux différents itinéraires numérotés. Ceux-ci comportent systématiquement une carte topographique et des illustrations des divers sites et objets géologiques à contempler. Ainsi, ces itinéraires vous envoient dans les fameuses “gorges de l’Ardèche”, le bois de Païolive, le sentier de Naves, le massif volcanique du Coiron, à Antraigues, au lac d’Issarlès, aux roches de Borée (Suc), dans la vallée du Rhône, à Ternay et les gorges du Doux. Souvent, des adresses utiles (musées et patrimoine architectural) vous sont données. Simple à lire et très pratique, ce livre de poche vous permet d’explorer les mille visages ou petits “trésors” de cette Ardèche encore si sauvage... »
 
 

10 juin 2012 - Le Dauphiné libéré

Dédicace à Annonay
« Jean-Pierre Esteban a présenté ce jeudi à la librairie “La Parenthèse” d'Annonay, un nouveau guide géologique sur l'Ardèche. Réalisé en collaboration avec Maryse Aymes, cet ouvrage est l'un des premiers d'une nouvelle collection de “guides géologiques“ qui se veulent accessibles au grand public. Ce guide propose dix itinéraires de randonnée et les commente pas à pas. Tous ont été sélectionnés d'une part par la notoriété de leur site, incontournable sur les gorges de l'Ardèche ou encore le lac d'Issarlès… L'occasion aussi d'en apprendre plus sur la composition du sol ardéchois : "Toutes les roches de la planète sont présentes en Ardèche, explique Jean-Pierre Esteban, le socle cristallin de granite, le calcaire issu des fonds marins… On a aussi pensé à la répartition géographique, en équilibrant Ardèche du Sud, du Centre et du Nord, hauts plateaux et rivage du Rhône." Dans le détail, le lecteur pourra aussi apprécier la présentation : des commentaires concrets de paysages, illustrés de nombreuses photos et de schémas. Un résultat fort sympathique pour découvrir en toute simplicité les richesses cachées au cœur du territoire ardéchois... » (François Bassaget)
 
Un bel album

juin 2012 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un bel album
« Un ouvrage original dont la conception n’est pas sans rappeler une série très réussie chez Denoël dans les années 70 (Les 100 plus belles courses…).
Ici, 100 questions, couvrant des domaines très variés (anthropologie, linguistique, climatologie, écologie, biologie, astrophysique, etc.), censées couvrir l’ensemble de nos connaissances sur les pôles sont posées à 40 chercheurs. La règle du jeu : les réponses doivent tenir sur 2 pages, illustrations comprises. C’est indéniablement un excellent mais difficile exercice de ne dire que l’essentiel dans un espace si limité ! En contrepartie, les réponses sont forcément succinctes… La typographie est agréable, les résumés bien présentés. Le tout, un ensemble sobre de 221 pages magnifiquement illustrées, se veut à la fois une histoire (très condensée) des pôles, une (toute) petite encyclopédie, un album photo conséquent (l’iconographie, qui provient des photothèques du CNRS, de la NASA, de la NSF, de l’Ipev, et de bibliothèques diverses, fait rêver). Les images anciennes, en noir et blanc, sont superbement restituées. Mais, aujourd’hui, pourrait-il en être autrement ? Oserait-on publier des photos mal cadrées, mal ajustées, ou d’un intérêt limité, surtout lorsqu’elles constituent la moitié d’un ouvrage (ici, plus de 200 illustrations) ?
Bien sûr, les auteurs abordent les sujets d’actualité, dont le réchauffement climatique, les richesses minérales et pétrolières, le cycle du carbone… des questions chères à l’auteur – qu’on ne présente plus – de la préface. Les connaisseurs resteront probablement sur leur faim, les néophytes découvriront de quoi assouvir leur curiosité. » (François Girault)
 
 

mai-juin 2012 - Carto - Le Monde en cartes

Par les plus grands experts français...
« En 100 questions, cet ouvrage tente de dresser le portrait de l’Arctique et de l’Antarctique. Les premiers indices de la découverte des pôles remontent au IVe siècle avant notre ère, avec le découpage du monde en cinq zones parallèles proposé par le Grec Ératosthène. Ces analyses de l’existence de territoires hors de la portée des hommes ont largement nourri les imaginaires des peuples occidentaux, qui les voient, à l’instar de la Lune, comme des espaces inaccessibles et donc idylliques, des portes de l’utopie. Pourtant, derrière le mythe des pôles se cachent des divergences notables. L’Arctique est un océan glacé connecté à des masses continentales, alors que l’Antarctique est un continent recouvert de glace, mais isolé à l’extrémité de l’hémisphère Sud. Les espèce introduites par les pêcheurs et chasseurs de baleines, des lapins aux moutons, parviennent à survivre dans certaines de ces régions et menacent les espèces autochtones dans l’équilibre précaire établi depuis plusieurs milliers d’années sur ces espaces rigoureux. Un livre rédigé avec la collaboration des plus grands experts français des pôles, qui s’interroge sans parti pris sur l’avenir incertain de ces territoires, éloignés de nos préoccupations quotidiennes, mais si proches quand on les considère par rapport à leur action déterminante sur les cycles de la planète. »
 
De l'intelligence économique plutôt que des notes

mai 2012 - La Lettre des achats

De l'intelligence économique plutôt que des notes
« Dans Les dessous du triple A, paru dernièrement aux éditions Omniscience, Nicolas Weill, journaliste au Monde, prête sa plume à Samuel Didier, cadre supérieur d’une des trois grandes agences de notation, pour décortiquer le fonctionnement de ces entreprises et leurs relations avec les États. Sans dédouaner ces institutions, coupables de n’avoir pas su prévoir la crise des subprimes, les coauteurs soulignent le double jeu des élus à leur égard : “Il est devenu fréquent que les hommes politiques se récrient contre le pouvoir qu’ils leur prêtent tout en l’instrumentalisant dès lors qu’ils considèrent leurs avis comme favorables.” Partant du constat d’une défaillance des modèles économiques sur lesquels sont fondés les critères de jugement des agences de notation, cet ouvrage propose de réfléchir sur des modèles alternatifs. Il s’agirait cette fois de proposer de l’intelligence économique plutôt que des notes, et cela avec une structure publique pour éviter les reproches de “consanguinité” avec le secteur bancaire repris par les auteurs. La notation n’est toutefois pas absente de leur vision qui insiste sur la nécessaire “concurrence du savoir”, mais elle devrait procéder de l’agrégation des avis des différents acteurs exposés au risque de crédit. Ces propositions inspireront, peut-être, le futur président de la République. Plusieurs candidats ont par exemple proposé de mettre sur pied une agence de notation européenne. »
 
 

21 et 22 avril 2012 - Atlantico

Un décryptage de la finance
Atlantico.fr a publié deux extraits de l’ouvrage : Conflits d'intérêts au cœur des agences de notations ? (le 21 avril 2012) et Agences de notation : comment passer de la critique à la réforme ? (le 22 avril 2012).
« Rédigé par Samuel Didier et Nicolas Weill pour le grand public, Les dessous du triple A propose un décryptage de la finance et de l'univers opaque des agences de notation décriées par nombre de candidats à la présidentielle... »
 
Simple et efficace

avril 2012 - La Recherche

Simple et efficace
« Ce beau livre se présente sous une forme simple et efficace : cent questions, cent réponses, consignées sur deux pages largement illustrées. Les thèmes abordés sont très variés : Pourquoi fait-il si froid aux pôles ? Y a-t-il une vie sous la banquise ? Quel avenir pour les Inuits ? Parmi les auteurs de cet ouvrage, qui s’adresse à tous les publics, figure Fabienne Lemarchand, qui collabore régulièrement à La Recherche. »
 
Les agences de notation sur le gril

26 mars 2012 - Le Parisien

Les agences de notation sur le gril
« Moody’s, Fitch, Standard and Poor’s… Alors qu’elles sont accusées de mettre l’Europe à feu et à sang, un salarié d’une de ces agences de notation et un journaliste du Monde nous plongent dans une réflexion approfondie sur le rôle de ces entreprises. Ils examinent les multiples erreurs qu’elles ont pu commettre récemment. Un exemple ? Les fameux “subprimes”, ces produits financiers complexes à l’origine de la crise financière américaine de 2007. Même si elles les connaissaient mal, les agences les ont gratifié de triples A (note maximale), incitant ainsi les investisseurs à y placer leur argent. Mais les auteurs démontent aussi un grand nombre de clichés. Non, les salariés de ces agences ne sont pas des traders refoulés. Non, elles ne sont pas au cœur d’un complot américain visant l’Europe. Ils proposent aussi de créer une “contre-agence de notation”, chargée de critiquer les publications des agences “officielles”. Ce livre rappelle aussi au lecteur les mécanismes de la crise financière actuelle […] » (Boris Cassel)
 
 

22 mars 2012 - Le Monde des Livres

Notes sur les agences
« Non, le livre de Nicolas Weill et Samuel Didier ne dévoile pas de secret fracassant sur les agences de notation. Cet ouvrage propose au contraire de "rompre le paradigme du bouc émissaire" dont seraient victimes les désormais prophètes de la finance. Une plongée éclairante dans un milieu où le mythe a tendance à l’emporter sur la réalité. » (Julie Clarini)
 
Un bon achat

1er quadrimestre 2012 - Arc-en-ciel

Un bon achat
« Il s’agit d’un très beau livre sur papier glacé avec de magnifiques photos, parue au cours du dernier trimestre 2011. Il a été écrit sous la direction de Fabienne Lemarchand, Marie-Françoise André et Frédérique Rémy avec une préface de Jean-Louis Étienne. Ce livre se décline sous la forme de réponses à 100 questions par un aréopage de scientifiques. [Vous] ne regretterez pas les 39 € que coûte ce beau livre ! » (Pierre Chaillot)
 
 

février 2012 - Sapeurs pompiers de France

Les nouvelles routes des pôles
« Cent questions sur ces déserts glacés qui nous fascinent tant, de leur découverte aux enjeux de demain, en passant par les atouts et les richesses de ces territoires aux confins du monde… et pourtant si révélateurs de son état.
Et si le naufrage du Costa-Concordia avait eu lieu dans les eaux arctiques ? En effet, avec la fonte de la banquise, les paquebots, porte-conteneurs, pétroliers et autres embarcations ont accès à de nouveaux espaces maritimes.
“Les pôles sont les sentinelles de l’impact des activités humaines sur l’écologie planétaire.” Ce sont par ces mots que l’explorateur Jean-Louis Étienne débute la préface de cet ouvrage, rappelant son enjeu essentiel : comprendre ce qui menace l’équilibre fragile de la planète.
Les pôles renfermant les archives climatiques de la Terre, quels meilleurs indicateurs de son état de santé pouvait-on trouver ? Mais attention, ce livre ne néglige pas pour autant la part de rêve que ces étendues désertiques glacées véhiculent chez les hommes. Il est donc question des grandes figures qui ont permis leur découverte, leur connaissance… Les récits de voyage, leurs surprenantes anecdotes, les superbes photographies… invitent à l’évasion et à la rencontre de peuples méconnus. La forme retenue pour ce beau livre mérite qu’on s’y attarde : le découpage en 100 questions posées à différents contributeurs (historiens, préhistoriens, géographes, géologues, biologistes, océanologues, zoologues…) rend non seulement le contenu accessible à tous, mais introduit en plus une valeur romanesque au récit de toutes ces avancées scientifiques et à l’observation de la faune et de la flore. » (Richard Labévière)
 
 

février 2012 - La Météorologie

Un livre magnifique !
« Le sous-titre du livre est important, puisqu’il illustre la démarche retenue par les auteurs, une journaliste scientifique, une géographe et une physicienne des glaces : poser cent questions et leur faire apporter autant de réponses par des spécialistes des domaines concernés. Ce sont quarante chercheurs qui se sont attelés à cette tâche.
Chaque question est traitée avec deux pages en vis-à-vis, avec de belles illustrations, auxquelles l’éditeur a attaché une attention particulière.
[…] Le livre aborde la question des régions polaires, arctiques et antarctiques, sous tous leurs aspects, en partant du côté historique pour aller jusqu’aux aspects socioéconomiques, en passant par les côtés physiques et biologiques ; c’est donc un très vaste panorama qu’il embrasse, dans lequel chacun peut trouver de quoi alimenter son désir de connaissance.
[…] Il serait délicat de ne pas mentionner les aspects humains des régions polaires, qui commencent (dans le livre) avec la colonisation du Groenland et la civilisation inuit, car ils jouent un rôle important, que le réchauffement de la planète met en péril. De même, la faune qui est encore très vivante et donne l’occasion à l’éditeur de nous présenter de belles illustrations de manchots, lemming ou autre renard roux.
C’est un livre magnifique, à lire ou à feuilleter, qui peut difficilement laisser indifférent. » (Michel J. Rochas)
 
Les énergies de demain

février 2012 - Les Dossiers de la Recherche

Les énergies de demain
« L’hydrogène est l’élément le plus abondant de l’Univers, rappellent les quatre experts pour lesquels il pourrait devenir la principale source d’énergie de demain. Face à l’épuisement des ressources fossiles, aux émissions de gaz carbonique liées à l’utilisation notamment du charbon et des dérivés du pétrole, ils proposent le développement de la filière hydrogène. De sa découverte en 1766 au premier moteur développé par la Nasa en 1960, ils retracent l’histoire de la molécule. Puis, ils dressent un panorama simple et complet de la filière industrielle à développer : production, stockage, distribution. »
 
Un élégant ouvrage

janvier-février 2012 - Le Journal du CNRS

Un élégant ouvrage
« “Quand l’homme a-t-il eu conscience des pôles ? Y a-t-il une vie sous la banquise ? Quel sera le visage des régions polaires à la fin du XXIe siècle ?” Voilà quelques-unes des 100 questions aux- quelles répondent 40 spécialistes de l’Arctique et de l’Antarctique, dont des glaciologues, des géologues et des historiens. Cet élégant ouvrage, accessible à tous, est par ailleurs illustré par 200 superbes photographies […] » (Frédérique Laubenheimer)
 
 

janvier 2012 - Pour la science

Un ouvrage accessible et illustré
« À quand la prochaine éruption du mont Erebus ? Les régions polaires sont-elles polluées ? Comment les Inuits voient-ils le monde ? Qu’est-il arrivé à Alfred Wegener ? En 100 questions, 40 spécialistes de tous horizons présentent les derniers travaux sur l’Arctique et l’Antarctique. Un ouvrage accessible et illustré. »
 
Le Guide Jura

janvier 2012 - Jura mag

Le Guide Jura
« Ce guide géologique est une invitation à découvrir le Jura à travers l’originalité de sa géologie. Vous y découvrirez 10 itinéraires de randonnées détaillées ainsi que 10 fiches découvertes. L’auteur Patrick Marcel (formateur à l’IUFM de Lons-le-Saunier) vous permet d’apprendre en vous baladant ! »
 
An overview of Kazakhstan...

winter 2011-2012 - Steppe Magazine

An overview of Kazakhstan...
“THIS LITTLE BOOK IS WORTH A MENTION primarily for its photographs of the steppe around Pavlodar, Semey, Aktau and Bayanaul, in addition to oft-depicted Astana.
The text (in French), wide-ranging in its brevity, gives a straightforward rundown of Kazakh story – useful enough as a reference or as an introduction to the country.
Arthur Dressler’s photographs are colourful and bright – they appear to have all been taken exclusively between dawn and early evening – and sound a note of optimism, offering appealing perceptions of Kazakhstan. Dressler’s portraits are especially compelling; his subjects eye him with a touching mixture of trust and a wariness that seems to have only just been overcome. Other photos are cinematic in scope: riders on the endless steppe, a crepuscular smattering of trees at Alzhir, the former women’s prison camp.
The text is well written, though it covers no new ground. Its ultimate focus is a worthwhile delineation of how Kazakhstan became a vast, modern nation populated by a bewildering array of peoples and cultures since ancient times – Scythians, Sakas, Sogdians, Mongols, Turks, Romans, Greeks, Persians, Chinese, Huns and others are all name-checked.
A brief review of Kazakh arts and culture follows; there is discussion of intellectual life during Imperial Russian and Soviet times, and the deportation, imprisonment and displacement of tens of millions of people in the region during the Soviet era. The book ends with e description of the Kazakh Assembly of Nations, the deliberative body set up in 1995 to give the country’s peoples and faiths some form of representation.
The arc of multiethnic Kazakh society is thus drawn clearly, from its mysterious Scythian origins to the laughing couple depicted earlier in the in one of the book’s loveliest photographs, who nuzzle each other on a bench on Astana’s Nurzhol Boulevard – she as blonde as any Volga German, he as East Asian as any Mongol.” (Mitch Albert)
 
Un guide géologique grand public

décembre 2011 - Géochronique - Magazine des Géosciences

Un guide géologique grand public
« Cet ouvrage, le premier d'une nouvelle collection de "Guides géologiques" régionaux est destiné au grand public. Il est très richement illustré de photographies ou schémas, tous en couleur, sur ses 250 pages. Le papier mat, légèrement plastifié, semble pouvoir résister assez longtemps à une utilisation récurrente en balade. Son petit format est pratique pour mettre dans un sac. Il est peut-être un peu lourd mais reste raisonnable pour des balades d'une demi-journée.
[...] Les itinéraires sont très détaillés. Ils commencent par une localisation sur des extraits de la carte IGN. Il est à chaque fois spécifié la longueur du trajet, le temps estimé, le dénivelé, les difficultés susceptibles d'être rencontrées, le matériel à ne pas oublier, etc. On est pris en main et c'est très agréable, on sent l'effort fait pour que le grand public soit mis dans les meilleures conditions pour "sortir". Les randonnées proposées sont longues d'environ huit kilomètres. Elles utilisent pratiquement tout le temps des sentiers balisés. Une fois arrivé au point de départ, il n'y a qu'à suivre les indications du texte. Chaque itinéraire se termine par quelques adresses touristiques utiles et une double page présentant un thème plus général, par exemple les vins du Jura, la faune et la flore, pierres et carrières, etc. Un glossaire est disponible en fin de volume.
En conclusion, ce premier ouvrage de la collection permet une bonne découverte/approche du département du Jura et de sa géologie, sur le terrain. Il est très agréable à lire et à tenir en main. Il ne vous reste plus qu'à tester en vrai quelques-unes de ces promenades. Concernant son utilisation, espérons que sa qualité d'écriture attirera les non-avertis de la géologie sur cette thématique. Les géologues, connaisseurs de la région ou pas, y trouveront, eux, matière à satisfaction, et les professeurs, des ressources et des idées pour des sorties. » (Grégoire Egoroff)
 
 

25 ao�t 2011 - Le Journal de Saône-et-Loire

Le premier guide de rando géologique !
« Alléluia, la géologie n’est plus une discipline ésotérique réservée à de binocleux universitaires en goguette avec leur marteau à pointe. À lire le premier topo-guide de randonnée géologique consacré au département du Jura (dix itinéraires de 5 à 13 km), on se surprend à vouloir chausser les godillots pour aller fissa découvrir toutes les curiosités que le sous-sol jurassique a ménagé en surface : des fossiles d’huîtres, oursins ou bélemnites aux traces énormes des dinosaures de Loulle en passant par les grottes, les plissements spectaculaires comme le « chapeau de gendarme » (au-dessus de Saint-Claude), la flore et jusqu’aux salines (Salins, Arc-et-Senans, Grozon, Montmorot, Poligny) qui ont exploité le banc de sel gemme sous le Revermont.
Parmi les 10 parcours présentés avec fond de carte IGN, certains passent sur le vignoble, ce qui vaut un éclairage bienvenu sur les vins du Jura, tellement originaux.
Aucune contestation possible, pour ce premier tome d’une future collection, les éditions du BRGM et Omniscience ont placé la barre très haut : le guide (de randonnée) géologique du Jura est non seulement fort bien illustré avec abondance de photos, gravures et graphiques, souvent simples à lire.
Il est surtout hyperpédagogique. Rien d’étonnant à cela, les deux auteurs sont grands voyageurs, hommes de terrain et profs : Patrick Marcel à l’IUFM de Lons-le-Saunier, Didier Quesne à l’université de Dijon. Tout y est avec la description détaillée de l’itinéraire et des sites traversés, encadrés à vocation culturelle et ouvertures vers la faune, la flore, l’architecture, l’agriculture, l’élevage.
Le guide n’oublie pas les adresses utiles et enfin un glossaire d’une soixantaine de termes géologiques incontournables. L’ouvrage accomplit cet exploit : il stimule chez le marcheur l’appétit de randonnée intelligente puisqu’enfin, il va comprendre le paysage. » (Thierry Dromard)
 
Un plaisir renouvelé à chaque page

avril 2011 - Comptes rendus de l'Académie d'agriculture de France, vol.9/4

Un plaisir renouvelé à chaque page
« Il s’agit d’un ouvrage remarquable par la très grande documentation qu’il contient, précise et soigneusement référencée, ce qui est loin d’être le souci principal de nombreux auteurs, ainsi que par la réflexion extrêmement pertinente menée et les conclusions tirées sur les différents problèmes analysés.
La question de l’extension de l’urbanisation et de la consommation des sols agricoles et forestiers qui en résulte me préoccupe de puis longtemps. On a vraiment l’impression que les aménageurs considèrent notre capital sol comme inépuisable et absorbable sans limite.
[…] En matière d’aménagement, nos décideurs ont en tête deux idées toutes faites qui, à terme, vont se révéler dangereuses : le capital d’espace disponible est inépuisable et, de toute façon, l’agriculture française est structurellement en surproduction. Il n’y a donc aucun inconvénient à en diminuer un peu le potentiel et l’on n’aura plus besoin ainsi d’aider les agriculteurs concernés, ce qui est un bénéfice supplémentaire.
Un des aspects les plus graves de cette dérive est que les zones stérilisées par le bétonnage et la pollution ne sont que très rarement reconquises. D’où des pertes progressives de production mais aussi de biodiversité, de paysages, etc.
Les autres thèmes concernant les sols urbains et la nature en ville sont tout aussi intéressants. Les constatations, réflexions et analyses qui en découlent sont fondamentales pour imaginer de nouveaux types d’urbanisations plus humains donc plus vivables.
La question des sols pollués, dégradés et de leur restauration revient cependant à l’ordre du jour. Leur récupération est indispensable car les aménageurs ont besoin de ces surfaces qui représentent actuellement une proportion notable des superficies réurbanisées. […]
Sur cet ensemble de problèmes, encore peu abordés de front car politiquement difficiles et sans doute électoralement insuffisamment porteurs, cet ouvrage tombe à point. Pour tous ceux qui portent intérêt à l’avenir de notre agriculture, il se lit avec un intérêt passionné dans le détail et avec un plaisir renouvelé à chaque page. » (Jean Dunglas)
 
Une plongée fantastique dans nos cellules

mars 2011 - Lille Métropole Info

Une plongée fantastique dans nos cellules
« Professeur de biochimie et de biologie moléculaire à la faculté de médecine de Lille, Bernard Sablonnière convie le lecteur à une plongée fantastique au cœur de nos cellules. Lors de ce voyage initiatique, il lui apprend mille choses sur le fonctionnement de l’être humain au travers des chapitres consacrés à la grossesse, au sommeil, au stress, à l’appétit, à la vieillesse… Le fil d’Ariane de ce périple est la molécule ou plutôt les molécules, dont notre corps est "peuplé".
Ponctué de citations de L’Iliade et L’Odyssée et d’anecdotes, le propos est vivant ; les œuvres d’art de Klimt ou de Léger illustrent les formules chimiques et les explications sur le rôle du placenta ou des muscles horripilateurs. L’on apprend par exemple que la deutéranopie est la forme la plus fréquente de daltonisme, celle correspondant à la déficience du pigment vert. Pour mieux comprendre, un test visuel est proposé ; le lecteur daltonien ne peut lire le chiffre qui se trouve au centre d’un cercle composé de pastilles colorées. L’auteur explique aussi que, pendant la grossesse, des gènes architectes "sculptent" morceau par morceau le petit être en développement, contrôlant ainsi l’évolution embryonnaire… L’infiniment petit – ADN, gènes, hormones… – tous ces mécanismes ont beau être complexes, l’auteur se met à la portée du plus grand nombre pour expliquer les rouages d’une machine si fascinante. »
 
 

mars 2011 - Ça m'intéresse

Le livre qu'on a aimé - La chimie de nos cellules
« De la brusque envie de chocolat à l'effet placebo, en passant par le syndrome du restaurant chinois qui donne la migraine, tout est affaire de chimie. Responsables : les hormones, enzymes et autres molécules qui gouvernent nos états physique et psychique. Grossesse, sommeil, mémoire, plaisir, stress... Notre métabolisme est décrypté de façon ludique par un professeur de biochimie et de biologie moléculaire. »
 
 

janvier 2011 - Alternative Santé

Exploration
« L’Odyssée moléculaire nous propose de comprendre, sans aucune difficulté, comment agissent les molécules de notre corps, pendant la grossesse, le sommeil, pour se souvenir, avoir de l’envie et du désir, etc. On y apprend aussi les stratégies qu’il développe pour maintenir son équilibre ou pour se défendre des bactéries, des virus qui menacent son intégrité. À chaque chapitre, on plonge dans un univers différent : la vue, la douleur, le foie… La liste est longue tant cette odyssée est passionnante et de surcroît parsemée de belles illustrations piochées dans l’art, en particulier la peinture. » (Martine Laganier)
 
Des ressources capitales

Été 2010 - Archiscopie - Les Livres

Des ressources capitales
« Contributions d'une trentaine de scientifiques alertant sur les enjeux liés aux sols urbains et périurbains, perçus trop souvent comme les supports des infrastructures et non comme des ressources aux fonctions environnementales capitales. L'histoire archéologique des sols, leur fonctionnement, les manières de les réhabiliter en cas de pollution ou encore les méfaits de l'urbanisation galopante sont expliqués de manière accessible. »
 
Un témoignage éloquent et captivant

12 mars 2010 - Le Vif-L'Express

Un témoignage éloquent et captivant
« L’entreprise est originale, à savoir le XXe siècle passé au crible des actualités filmées qui allaient connaître leurs (longues) heures de gloire sur les écrans de cinéma ; l’objet ne l’est pas moins, soit un livre-DVD qui ajoute aux images d’actualités la littérature fleurie de Pierre Philippe, spécialiste en la matière. Confronté à quelque 250 000 documents et 14 000 heures d’archives, celui-ci s’en est tenu à 60 séquences balayant autant d’années, de 1908, et le lancement par Charles Pathé d’un patchwork hebdomadaire de vues historiques jusqu’alors inexploitées en désordre, à 1968, moment où la télévision supplante définitivement les Cinéactualités.
Le choix des sujets est éminemment subjectif et arbitraire, qui convoque petites et grande Histoire, faits divers, tendances sociétales, “peoples” et figures historiques, manière de joindre le futile au signifiant. Si l’ouvrage puise, à bon droit, à la manne inépuisable des accidents et autres catastrophes – avec leur lot d’images saisissantes, comme celles du Hidenburg en 1937 ou des 24 heures du Mans en 1955 –, l’insolite s’y glisse aussi en diverses occasions, des défilés de mode sous cellophane des années 30 à cette étonnante incursion de la couleur dans les actualités muettes en 1919, par la grâce d’un procédé vite abandonné, le Chronochrome. L’auteur, en effet, ne se borne pas à aligner les mètres de pellicule, il relève diverses évolutions significatives de ce genre cinématographique quelque peu négligé, non sans en épingler aussi les règles, spécificités et procédés discutables, qu’il s’agisse de bidouillages (comme la mise en scène autour de l’assassinat de Louis Leplée, séquence culminant avec une Piaf en sanglots) ou de détournement des actus à des fins de propagande – le sujet le plus éloquent à cet égard étant celui traitant, sous l’Occupation, de l’exposition Le Juif et la France. Souvent savoureux – les commentaires d’époque regorgent de perles, genre : “Dévorés par la passion des rythmes bruyants, on ne savait plus très bien si les yéyés avaient un cœur”, en amorce d’un court reportage sur le mariage de Johnny et Sylvie, en 1965 –, l’ensemble constitue aussi un témoignage éloquent et captivant sur la marche d’un siècle dont les échos n’en finissent pas de se faire entendre dans… l’actualité. » (Jean-François Pluijgers)
 
 

mars-avril 2010 - Le Français dans le monde

Inventaire à la Prévert : les actualités du XXe siècle
« Et si nous partions pour un cours d’histoire pas comme les autres ? Si nous redécouvrions le XXe siècle à la lumière des informations filmées ? C’est ce que nous propose Pierre Philippe avec Cinéactualités. Ce livre-DVD est composé de 60 films d’actualité, exposant des événements singuliers survenus entre 1908 et 1968. 60 films dont les sujets font par ailleurs l’objet d’une nouvelle écrite par l’auteur et illustrée de documents d’époque.
Le politique croise le sportif, le littéraire côtoie le criminel, le scientifique frôle l’artiste et tout ce petit monde offre une mosaïque étonnante de la vie du siècle passé, à la manière d’un inventaire à la Prévert.
700 passagers – sur 2 200 – survivent au naufrage du Titanic, Yvonne Printemps épouse Sacha Guitry, et puis, Astrid, reine des Belges, meurt à 29 ans, Hitler rend les cendres de Napoléon II à la France en 1940, Piaf fait l’Olympia, Mehdi Ben Barka est enlevé en plein Paris et en 1968, le mois de mai est particulièrement mouvementé… » (Bérénice Balta)
 
Quand la ville gagne du terrain

mars 2010 - MON JARDIN & ma maison

Quand la ville gagne du terrain
« Ce sont 93 000 hectares de terres agricoles qui disparaissent chaque année sous la pression de la ville. Pouvons-nous rester sur ce schéma de colonisation ? Devons-nous poursuivre le pillage des meilleures terres arables pour réaliser les espaces verts en ville ? Alors même qu'il existe des solutions pour mieux gérer les sols urbains, comme le présente le livre Sous les pavés la terre. Cet ouvrage collectif réunit une trentaine de scientifiques et de spécialistes de l'aménagement autour du sujet. » (Sylvie Ligny)
 
 

mars 2010 - Écollectivités

Il est temps de maîtriser l'étalement urbain
« Il est temps de maîtriser l’étalement urbain, d’arrêter de gaspiller d’excellentes terres agricoles, de négliger ces témoins précieux de l’histoire de nos villes que sont les sols. Le citoyen attend des solutions concrètes dans son environnement immédiat. La problématique d’un sol urbain vivant, diversifié, sain, considéré notamment comme support de nature en ville, répond particulièrement bien à cette actualité qui, loin d’être un effet de mode, correspond à un besoin profond de sens et de santé pour les populations. Dans cet ouvrage, une trentaine de scientifiques et de professionnels, français ou européens, ont décidé de relever le défi et d’expliquer le rôle des sols en ville et dans leur périphérie. Ces sols, pourtant au cœur des préoccupations écologiques et des enjeux de l’aménagement du territoire, sont encore trop peu connus. Mieux les connaître et les gérer de manière durable est désormais une priorité. Ce livre dresse ainsi un bilan de l’urbanisation et propose des solutions de réhabilitation, en tenant compte d’une législation qui s’est fortement enrichie ces dernières années. »
 
Présence du cinéma - Jeunesse de la Gaumont

février 2010 - Positif

Présence du cinéma - Jeunesse de la Gaumont
« Voilà sans doute de quoi satisfaire bien des curiosités. Mieux encore : éveiller des réflexions, entraîner des plaisirs et de fécondes rêveries. […] Les Cinéactualités comportent soixante sujets, tous commentés dans un livre avec une joyeuse érudition ; ils sont empruntés aux cinémathèques Gaumont, Pathé et Éclair.
[…] La capture de la bande à Bonnot, enregistrée avec une patience insolite, dément tous les préjugés du roman d’aventures policières ; le scientifique qui mesure le trou que laisse l’impact de la chute mortelle d’un bricoleur parachutiste cultive un humour si noir que le rire ne vient pas ; […] le passage le plus instructif est peut-être le discours où Bernard Lecache dénonce, en 1933, les exactions antisémites des nazis et des “camps de représailles” ; le plus honteux celui qui vante la propagande antijuive en 1944 ; rien n’interdira pourtant aux vieillards les plus dépravés de faire leurs délices d’une revue de mode transparente et déshabillée de 1936. Mais avec le discours improvisé de Blum, inquiet et épuisé, inspiré et chancelant, lors de la puissante manifestation antifasciste du 12 février 1934, la pellicule sauvegarde une extraordinaire rencontre de la gloire historique et de la fragilité humaine. Dans le choix de Pierre Philippe, on peut seulement déplorer le privilège accordé aux malheurs photographiés à l’improviste. On s’amusera de constater en revanche que son florilège fait honneur à plusieurs des préoccupations qui enrichissent les fictions de la firme : la morale nataliste, les réticences devant l’avant-garde artistique, l’intérêt pour les véhicules et les inventions modernes, la mise en spectacle du banditisme, le fracas des accidents.
[…] Tout cela confirme que le passé […] n’appartient pas aux seuls savants. Il suscite l’étonnement, l’admiration, l’émotion aussi bien que les meilleurs films d’aujourd’hui. » (Alain Masson)
 
Vu : 1908-1968, l'actu flash-back

février 2010 - Beaux Arts magazine

Vu : 1908-1968, l'actu flash-back
« Ces coupables ont le regard fier de ceux qui ne craignent ni Dieu ni maître. Des "canailles" mis au pilori, comme plus tard les résistants de l'Affiche rouge du groupe Manouchian ou les terroristes de la RAF. C'est la préhistoire de la propagande médiatique : en 1912, les bandits tragiques de la bande à Bonnot sont exhibés dans les "cinéactualités" de Pathé et Gaumont, les infos de l'époque projetées dans les salles obscures. On y voyait alors de tout : faits de guerre, faits divers, mode, sport, etc. Et déjà du spectaculaire à gogo, telle cette chute tristement célèbre depuis la tour Eiffel de l'homme-volant Franz Reichelt. Des films d'archives saisissants, à double lecture (vérité ou intox ?) à découvrir dans un DVD accompagné d'un livre d'explications détaillées par Pierre Philippe. » (Jacques Morice)
 
 

février 2010 - Studio Ciné Live

Bonus livres
« Soixante films d'actualité issus de la collection des archives Gaumont Pathé remontent le cours chaotique du XXe siècle. Soixante événements primordiaux ou anecdotiques, sportifs, culturels et politiques, comme la venue de Leni Riefenstahl à l'Exposition universelle de Paris, Piaf à l'Olympia en 1962 ou les premières manifestations de Mai 68. Des tranches de notre histoire retranscrites sur un DVD offert avec le livre et dont les images ont inspiré l'écrivain, scénariste et parolier Pierre Philippe qui leur invente de beaux prolongements docu-fictionnels. Questionnant l'impact des actualités sur notre mémoire collective. » (Xavier Leherpeur)
 
Une omission réparée pour une gestion durable

janvier-février 2010 - Études foncières

Une omission réparée pour une gestion durable
« C’est un truisme, peut-être, mais à trop fouler les rues de nos villes, on en oublierait presque que sous le bitume, il y a aussi un sol. Un sol au-dessus duquel les spécialistes du genre ne s’étaient jusque-là pas vraiment penchés, naturellement plus enclins à examiner celui de nos campagnes et de nos forêts. Omission réparée, avec cet ouvrage qui réunit les contributions d’une trentaine de scientifiques et de professionnels français ou européens. Une approche multidisciplinaire qui explique le rôle des sols en ville dans la perspective d’une gestion durable. »
 
Exceptionnel !

6 janvier 2010 - L'Humanité

Exceptionnel !
« À feuilleter et à lire pour le connaisseur comme pour le curieux.
S’il est un genre méconnu, c’est bien les actualités cinéma-tographiques. Hormis quelques ouvrages hautement spécialisés, peau de balle. Avec Cinéactualités, Pierre Philippe redonne vie à ces bandes anciennes de la façon la plus plaisante. Loin du cours d’histoire sans âme, il s’efforce à leur redonner chair. Il s’est limité à soixante exemples concrets, soit autant de chapitres remarquablement illustrés sis entre deux bornes : "1908, celle à laquelle Charles Pathé décida de rassembler en un seul patchwork hebdomadaire les vues historiques jusqu’alors exploitées en désordre ; 1968, celle où la télévision triomphante poussa vers les limbes des cinémathèques une mémoire étourdie mais en mouvement perpétuel désormais accablée de fonction patrimoniale." Bien entendu, ce qu’on attendait est au rendez-vous, comme l’incendie du Reichstag, l’antisémitisme sous l’Occupation, Youri Gagarine volant dans l’espace ou les barricades de mai. Il y a aussi le reste, ces faits qui firent l’objet de unes éphémères avant de tomber dans l’oubli. Cela va de la rencontre de Charlie Chaplin et de l’abbé Pierre au sein de la guerre froide au coiffeur de Tarascon qui gagne le gros lot de la toute nouvelle Loterie nationale. Et puis, cela va de soi, il y a le précieux DVD, trois heures de consultation, qui rend face au commentaire moderne couché sur le papier la parole l’époque gravée dans la pellicule, avec son poids de terroir et d’idéologie, consciente ou pas. Exceptionnel. » (Jean Roy)
 
 

4 janvier 2010 - Libération

Ces bobines qui firent l'actualité
« Une sélection des meilleures archives Pathé et Gaumont diffusées au cinéma de 1908 jusqu'à la fin des années 60.
En 1908, Charles Pathé crée Pathé Journal, rassemblant en un seul patchwork hebdomadaire les vues historiques jusqu'alors diffusées aléatoirement, talonné par Gaumont qui lance son journal cinématographique, Gaumont Actualités, en 1910, nourri par son réseau mondial de reporters. Soixante ans plus tard, la télévision éclipse ces Cinéactualités projetées dans les salles obscures en clôture puis en ouverture de séance. Entre ces deux bornes, le cinéaste Pierre Philippe propose en soixante extraits de films de rendre hommage à "l'un des genres les plus négligés du cinéma".
[...] La sélection sur DVD évite le catalogue convenu et se double d'un livre richement illustré qui s'attarde sur le hors-champ de chacun des films.
[...] En dépit de sa fascination pour les Cinéactualités, Pierre Philippe ne passe pas sous silence leur côté obscur : propagande, pseudo direct (telle la capture de Bonnot, dont on ne sait si les images sont authentiques ou tournées a posteriori), mise en scène (l'assassinat de Louis Leplée), analysant en creux l'évolution de leur grammaire, ainsi que leur tendance "au formatage, au raccourcissement, jusqu'à devenir de digestes flashs annonciateurs de nos informations d'aujourd'hui". » (Marie Lechner)
Vous pouvez lire cet article dans son intégralité sur le site de Libération en cliquant ici.
 
Original , très complet et facile d'accès

décembre 2009 - INRA magazine

Original , très complet et facile d'accès
« Déambulant avec la foule sur les boulevards ou patientant au feu d’un carrefour, on ne pense pas spontanément au sol qui se trouve sous nos pieds de citadin. C’est un tort. Dans cet ouvrage original, très complet et facile d’accès, une trentaine de scientifiques et de professionnels apportent leur contribution pour mettre en lumière le rôle des sols dans les villes et leur périphérie. Car le sol urbain ne se contente pas de soutenir les bâtiments et d’abriter les canalisations. Il nourrit les espaces verts que les habitants réclament à leurs élus, filtre les eaux de pluies, évite les inondations, épure les déchets et garde la mémoire de l’histoire de la ville. La densification urbaine oblige à construire des habitations sur d’anciens sites industriels qu’il faut dépolluer à grand frais. Le sol des villes n’est donc pas juste une surface qui s’échange mais bien une ressource vivante et évolutive qu’il faut connaître et préserver. »
 
Spécial DVD / livres

décembre 2009 - Cahiers du cinéma

Spécial DVD / livres
« Impossible d'évoquer l'importance de Gaumont dans l'histoire du cinéma sans faire un sort à ce genre pré-télévisuel que furent les actualités. Cinéactualités propose une sélection de soixante courts tournés entre 1908 et 1968 et diffusés dans les salles obscures. Chaque film fait l'objet d'un texte dont la conception a le mérite de l'originalité et de la distance. 400 pages au total : occasion rare de situer les limites d'un genre défunt dont l'intérêt tient davantage à une réflexion sur la recréation qu'à l'exhibition de documents historiques. Exemplaires, deux bijoux parmi d'autres. Les Bandits tragiques raconte la fin de Jules Bonnot, en 1912, dans un style qui tient des fictions de Feuillade. La Môme dans de beaux draps, en 1936, évoque l'assassinat de Louis Leplée devant un Piaf éplorée qui semble bel et bien avoir interprété plusieurs prises de l'entretien. » (Thierry Méranger)
 
Une attente forte des citoyens...

23 novembre 2009 - Techni.Cités

Une attente forte des citoyens...
« Témoins précieux de l’histoire des villes, les sols constituent l’un des fondements de la vie humaine. Cependant, mal connus du public, leur rôle est sous-estimé. Au cœur des préoccupations écologiques actuelles et des enjeux relatifs à l’aménagement du territoire, une trentaine de scientifiques, professionnels, personnalités françaises et européennes, ont décidé de mener, dans le cadre de cet ouvrage, un débat fondateur sur l’environnement et la gestion durable des sols en ville et dans leur périphérie.
Ce livre dresse ainsi un bilan de l’urbanisation, qui s’est souvent faite sur des terres fertiles, parfois même sur les anciens déchets de la ville. Il analyse l’état de l’étalement urbain en France et en Europe, ainsi que ses enjeux. Il expose la diversité et les caractéristiques de ces sols et aborde l’impact de leur pollution. À travers l’étude de cas de sols contaminés, il distingue plusieurs types de pollutions et évoque les risques sanitaires pour les populations et pour les écosystèmes. Il propose alors des solutions de réhabilitation de ces sols pollués, en tenant compte d’une législation qui s’est très fortement enrichie ces dernières années. Il montre enfin comment réintroduire la nature en ville, ce qui correspond à une attente forte des citoyens, désireux de trouver les moyens de mieux vivre en ville. »
 
Sélection livres - Histoire

novembre 2009 - Guide Noël Fnac

Sélection livres - Histoire
« Le livre ne va pas sans le DVD, et réciproquement. Le XXe siècle y est revisité au travers de soixante documents inédits. Concernant autant Hitler que Rodin, Léon Blum que Sylvie Vartan. Une chronique brillante vue par le gros et le petit bout de la lorgnette. »
 
 

novembre 2009 - Gibert Joseph & L'Univers du livre

Noël arrive - Sélection beaux livres
« Revisiter l'histoire du XXe siècle sous un jour inédit. À chaque événement ou personnalité sélectionnés sont associés un récit ainsi que des images d'archives sur le DVD, pour visiter l'envers du décor. »
 
Pour un autre regard sur les sols...

novembre-décembre 2009 - Environnement, risques et santé

Pour un autre regard sur les sols...
« Clin d’œil au slogan de mai 68, "Sous les pavés la plage", le titre évoque bien le sujet du livre : sous les trottoirs, les immeubles, sous tout ce qui constitue le paysage urbain et périurbain qui nous est si familier, il y a la terre, support de nos infrastructures, mais également lieu de vie et lieu d’histoire.
Ce livre, destiné à un large public, fait le point des connaissances et des enjeux en matière de sols urbains et périurbains. [Il] est bien illustré et la mise en page, avec des définitions dans la marge, facilite la compréhension de sujets parfois techniquement complexes.
[…] Ce livre prend toute sa place dans le contexte politique actuel tant national, avec le Grenelle de l’environnement, qu’européen, avec la directive cadre Sol tant attendue.
Dans le cadre de l’engagement n° 76 du Grenelle, le ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM) vient de lancer l’élaboration d’un plan pour restaurer et valoriser la nature en ville, avec une priorité affichée de maîtrise de l’étalement urbain. » (France Wallet)
 
 

novembre 2009 - PHM - Revue horticole

Connaître les sols urbains pour mieux les gérer
« La gestion des sols urbains s'inscrit comme un des enjeux majeurs du développement durable. Le récent ouvrage Sous les pavés la terre donne quelques clés pour appréhender un sujet aussi essentiel que peu étudié.
Dans un contexte où l'étalement urbain devient un point crucial pour la gestion durable des territoires, il est important d'aborder la question de la connaissance des sols urbains. Faisons le point sur ce sujet, à l'heure où l'Année internationale de la planète Terre s'achève et à l'occasion de la parution du premier ouvrage de vulgarisation scientifique et technique sur les sols urbains Sous les pavés la terre - Connaître et gérer les sols urbains.
[...] Les problématiques majeures liées aux sols urbains sont parfaitement décrites dans l'ouvrage [...] édité en août 2009. [Son] objectif est d'avoir tout à la fois une approche globale et cohérente de la problématique, en même temps que la possibilité de s'intéresser plus spécifiquement à une thématique. Ce choix permet d'aborder la question du sol urbain avec une dimension scientifique, technique et sociologique. Ce dernier aspect, rarement abordé dans les ouvrages de ce type, est pourtant important, puisque dans la gestion des sols urbains se joue l'avenir de notre société. Les différents chapitres sont organisés comme suit :
- "Une urbanisation galopante" : le sol est abordé comme le font la plupart des personnes, c'est-à-dire comme une surface, à deux dimensions ; la question de la consommation des terres fertiles est largement illustrée ;
- "Caractéristiques et fonctionnement des sols urbains" : ici, le sol urbain est étudié dans ses aspects tridimensionnels et sous l'angle de la connaissance de ses caractéristiques physico-chimiques, biologiques, structurelles... ; un chapitre qui peut sembler quelque peu rébarbatif, mais qui permet de mieux comprendre les spécificités des sols urbains ;
- "Histoire et gestion des sols" : ce chapitre souligne l'importance de la connaissance du passé, pour comprendre les composantes présentes du sol ; le sol urbain est présenté comme le témoin de l'histoire des villes et de leur construction ;
- "Des sols contaminés ?" : un sujet très préoccupant, car les villes ont eu tendance à stocker leurs déchets ou à construire leurs sites industriels en périphérie de leur territoire, périphérie petit à petit "englobée" dans les extensions urbaines ; la problématique des friches industrielles, des pollutions par les aérosols (produits chimiques en suspension dans l'air), engrais et pesticides est détaillée ;
- "Vers une réhabilitation des sols dégradés" : un plaidoyer en faveur d'un traitement adapté à l'usage futur des lieux ; on ne peut envisager la dépollution d'un sol de la même façon, selon que l'on prévoit d'y aménager un immeuble de bureaux, un parc ou une école ; ce chapitre fait également un point précis sur la réglementation récente concernant la gestion des sols pollués ;
- "Pour une nature plus présente en ville" : ce chapitre souligne toute l'importance du sol dans la réussite des aménagements végétalisés en ville ; la qualité des substrats support des plantations, la question de la recherche de terre végétale ou de matériaux de substitution, l'expérimentation en milieu urbain sont autant de thèmes abordés ;
- "Conclusion et perspectives" : cette synthèse des précédents chapitres souligne l'importance d'une approche pluridisciplinaire et d'une forte volonté politique pour faire progresser la connaissance et la gestion des sols urbains.
[...] La ville durable doit désormais trouver le moyen de ne plus aller consommer des sols fertiles à l'extérieur pour se développer, mais de chercher en son sein les éléments pour construire de nouveaux sols urbains de qualité. Elle doit utiliser la connaissance de son passé pour construire une ville en relation avec ses racines, mais tournée vers l'avenir. Une ville qui maîtrise son étalement, se nourrit grâce à une agriculture périurbaine et propose une meilleure qualité de vie à ses habitants avec un environnement non pollué et végétalisé. » (Yaël Haddad)
 
 

novembre 2009 - Environnement magazine

Sols en ville
« Les sols urbains sont rarement bien pris en considération. Pourtant, ils sont de plus en plus étendus du fait d'une urbanisation galopante, et il est important de les connaître et de mieux tenir compte de leur fragilité. Les auteurs, scientifiques, nous engagent à combattre l'étalement urbain, créer une agriculture périurbaine durable, décontaminer les sols pollués et réintroduire la nature en ville. » (Cécile Michaut)
 
 

octobre-novembre-décembre 2009 - Agro Mag

Les sols nous rappellent à notre histoire
« Les sols que l'on foule dans les espaces urbains sont des milieux évolutifs, vivants, très hétérogènes. Ce livre, rédigé par des spécialistes de différentes disciplines, permet de mieux connaître les constituants, la structure, le fonctionnement et l'histoire [des sols].
Les enjeux sont multiples : les inondations rappellent leur rôle dans la régulation des flux hydriques, les diverses pollutions font peser des risques sur la santé publique... Mieux connaître les sols urbains (et périurbains) vivants et fragiles est une nécessité. C'est aussi une opportunité de découvrir notre histoire à travers les traces laissées par nos prédécesseurs. » (Paul Girard)
 
 

5 octobre 2009 - www.cdurable.info

CDurable en parle
« À quoi servent les sols ? Posez cette question autour de vous et vous constaterez que pour la majorité de vos interlocuteurs ils ne servent que de support pour les cultures. Les habitants des villes portent peu d’intérêt aux sols qu’ils foulent. » (Extrait de la préface de Roland Poss mise en ligne sur le site CDurable.info)
 
Un livre passionnant

octobre 2009 - Positif

Un livre passionnant
« Bernard Génin, un des meilleurs spécialistes français du cinéma d’animation, s’est associé à Pierre Courtet-Cohl, le petit-fils d’Émile Cohl, pour concevoir ce beau livre qui rend hommage au talent d’un des pionniers du dessin animé […] Autant de précisions qui honorent la minutie et l’honnêteté des auteurs, qui ont recréé le parcours de Cohl avant sa reconversion dans le dessin animé à l’âge de 51 ans. Or, pour mieux comprendre son œuvre cinématographique, il n’est pas indifférent de savoir que Cohl a d’abord été caricaturiste, illustrateur, photographe et qu’il a même créé des bandes dessinées. La richesse de l’illustration et la qualité des reproductions de documents rares contribuent à rendre passionnante cette première moitié du livre. Y est également évoquée la participation de Cohl à des mouvements satiriques comme les Hydropathes, puis les Incohérents où s’est illustré Alphonse Allais […] Une filmographie très détaillée complète idéalement cette somme.
L’autre atout majeur de cette publication est que la plupart des films conservés d’Émile Cohl figurent sur les deux DVD encartés dans le livre. On peut juger sur pièce du génie créatif de Cohl qui, entre 1908 et 1913, invente ou du moins explore toutes les facettes du cinéma d’animation. En suivant les aventures de son héros Fantoche, on s’émerveille de son art de la métamorphose qui voit ses sujets se transformer sans cesse d’une chose à une autre, pour répondre moins “à des associations d’idées d’ordre psychologique qu’à un mouvement propre des lignes et des tracés”, comme le souligne dans sa préface Isao Takahata, le réalisateur du Tombeau des lucioles. Le découpage du livre en petits chapitres et encadrés permet de cerner les différentes étapes du parcours de Cohl, de ses débuts à la Gaumont à ses derniers films au début des années 20, en passant par ses collaborations chez Pathé puis chez Éclair en Amérique. » (Philippe Rouyer)
 
Un rôle sous-estimé

octobre 2009 - Géomètre - Des hommes, des espaces, des experts

Un rôle sous-estimé
« L'histoire des sols est mal connue des populations qui en sous-estiment le rôle, alors qu'ils sont au centre des préoccupations écologiques et des enjeux de l'aménagement du territoire. Une trentaine de scientifiques et de professionnels, français ou européens, ont décidé, à travers un débat fondateur sur l'environnement et la gestion durable, d'expliquer le rôle des sols en ville et dans leur périphérie. Les auteurs dressent un bilan de l'urbanisation et exposent les différentes caractéristiques des sols et leur fonctionnement. Ils s'intéressent également à la réhabilitation des sols dégradés, contaminés et proposent des solutions en tenant compte de la législation. »
 
 

29 juillet 2009 - La lettre de Plante & Cité

Un débat fondateur sur l'environnement...
« Une trentaine de scientifiques, professionnels et personnalités françaises et européennes, ont décidé de mener à travers cet ouvrage, un débat fondateur sur l'environnement et la gestion durable des sols en ville et dans leur périphérie. Ce livre dresse un bilan de l’urbanisation, qui s’est souvent faite sur des terres fertiles, très utiles à l’homme pour se nourrir, parfois même sur les anciens déchets de la ville. Il analyse l’état de l’étalement urbain en France et en Europe, ainsi que ses enjeux. Il expose la diversité et les caractéristiques de ces sols, et aborde l’impact de leur pollution. À travers l’étude de cas de sols urbains contaminés, il distingue plusieurs types de pollutions et évoque les risques sanitaires pour les populations, les risques pour les écosystèmes. Il propose alors des solutions de réhabilitation de ces sols pollués, en tenant compte d’une législation qui s’est très fortement enrichie ces dernières années. Il montre enfin comment réintroduire la nature en ville ce qui correspond à une attente forte des citoyens, désireux de trouver les moyens de mieux vivre en ville. »
 
Objectif et bien documenté

mars-avril 2009 - Revue de l'Énergie

Objectif et bien documenté
« L’hydrogène est un combustible propre, mais n'étant qu'un vecteur, il a besoin d'une source primaire dont la production peut être plus ou moins propre. En outre, il ne pourra se développer que moyennant la mise en place d'un réseau de distribution à grande échelle qui n'existe nulle part et une diffusion des piles à combustible qui n'en est qu'à ses débuts (usages nomades, stationnaires et surtout mobiles). Les auteurs examinent avec soin toutes ces questions et quelques autres (stockage, sûreté, usages non énergétiques, R&D en France et à l'étranger) pour conclure que la filière s'imposera très certainement mais que rien n'est encore joué, principalement par manque de compétitivité. L’hydrogène étant une révolution d'usage, il faudra donc convaincre la société de lui consacrer plus d'investissements pour en réduire le coût, en améliorer la commodité d'emploi.
Objectif, bien documenté, présenté et illustré, ce petit ouvrage devrait séduire tous ceux qui s'intéressent à l'hydrogène. »
(Jean-Marie Martin-Amouroux)
 
Loin de toute vision angélique

22 mai 2009 - 01net.com

Loin de toute vision angélique
« Connaissez-vous vraiment le Net ? Critique d'art numérique et enseignant à l'université de Toulouse II-Le Mirail, Xavier Malbreil s'est plongé dans les méandres du réseau, là où le commun des internautes ne s'aventure pas forcément. Entre arnaques en ligne, fausses informations en tout genre, sites religieux, mondes virtuels, son livre La Face cachée du Net fait un portrait d'un Internet parfois terrible, parfois pittoresque, parfois enthousiasmant, en tout cas loin de toute vision angélique. »
Vous pouvez lire l'intégralité de l'interview de Xavier Malbreil, l'auteur du livre, sur le site 01net.com en cliquant ici.
 
 

21 mars 2009 - Libération

Cauchemar sur le Net
« Le […] souci d'une posture critique vis-à-vis de l'existant guide le livre […] de Xavier Malbreil. Cet essayiste et auteur multimédia a réalisé une enquête de plus d'un an dans "les bas-fonds du Web", se promenant dans les coursives et les sites borgnes. Qu'en est-il des réseaux sociaux, des canulars, des sectes et des escrocs de grand chemin en ligne ? Sous les grandes idées, l'émulsion du moi, la profusion et la confusion entre la liberté d'expression et la marchandisation, les scénarios peuvent parfois toucher au cauchemar, rappelle Malbreil. Son propos n'est pas de faire la leçon mais de rappeler à renforts d'historiettes vraies le revers du réseau. Entre les grottes satanistes et les scams 419 (plus connus sous le nom d'escroquerie à la nigériane) qui descendent en ligne droite des filouteries de l'époque de Vidocq, il prône simplement de regarder le Web en face, tel qu'il est. "Si une chose doit changer, c'est notre regard sur le Net et sur son trafic d'information et de connaissance. Il est certainement temps de prendre enfin le réseau pour ce qu'il est, c'est-à-dire pour l'écosystème majeur de l'information de ce début de XXIe siècle." » (Frédérique Roussel)
 
 

février 2009 - SVM Mac

Une enquête dans les dédales du web
« Après avoir fait l'éloge des virus, Xavier Malbreil, auteur multimédia et concepteur de sites web, a consacré son dernier livre à l'underground du web. Sa réflexion se fonde sur les sites dont on ne parle pas ou peu. "Le Net est constitué aujourd'hui de plus de 100 millions de sites web répartis un peu partout dans le monde. Pourtant, la plupart des internautes ne consultent régulièrement qu'une dizaine de sites." Malbreil a réalisé une enquête approfondie pour en savoir plus sur ces espaces et entraîne le lecteur dans les dédales du web. ll y a évidemment trouvé tous les genres possibles. "Oui, le Net, à l'image du monde réel, est peuplé d'escrocs, de voleurs et de mystificateurs. Non, le réseau des réseaux n'est pas toujours un espace utopique où l'homme, par un coup de baguette magique, ne serait plus animé que de bonnes intentions." Mais il s'est aussi penché sur les aspects positifs et a découvert des sites où les auteurs font partager un savoir et communiquent leur passion. » (P.S.)
 
Nomination prix Roberval 2009

1 janvier 2009 - Prix Roberval

Nomination prix Roberval 2009
« Voir l’invisible, un beau livre qui tient les promesses de son titre et permet au lecteur de franchir les frontières du visible. Il montre comment la technologie permet de voir ce qui n’est pas visible à l’œil nu : l’infiniment petit, l’infiniment loin, ce qui est caché à l’intérieur des corps ou de la matière, ce qui n’a pas d’image réelle comme le taux de CO2 dans l’atmosphère. Et pourtant, nous avons besoin de voir toutes ces choses : pour les besoins de la médecine et de la chirurgie, de la recherche, de l’observation de la nature, de l’industrie… Le coordinateur a réuni une remarquable équipe de chercheurs et d’industriels, travaillant dans les domaines de la physique, la chimie, la biologie, la médecine, l’astrophysique ou l’environnement, qui appuient leur propos sur une centaine d’exemples, au cœur de la matière, dans le corps humain ou dans l’univers pour présenter un large éventail de la recherche contemporaine.
Une grande diversité de technologies est traitée : chacune occupe une double page qui comporte une ou plusieurs illustrations, un texte clair et des références bibliographiques pour aller plus loin car évidemment en une double page, le sujet ne peut pas être développé. Le sujet est souvent introduit par un titre un peu humoristique (par exemple : "Y a-t-il un pilote dans l’insecte ?"). Cela donne le ton et l’esprit général de l’ouvrage : un style léger, une lecture aisée, malgré un contenu très rigoureux et complet. Sur chaque double page, un petit pictogramme situe le domaine et un autre renvoie vers d’autres sujets en rapport avec celui que le lecteur a sous les yeux. Enfin, un glossaire technique permet de définir le vocabulaire scientifique utilisé.
Magnifiquement illustré et réalisé, cet ouvrage a pour objectif avoué d’émerveiller le public et de faire rêver les jeunes en dévoilant ce que la science et la technologie permettent d’observer, montrant ainsi combien la vie des scientifiques est passionnante. »
 
Comment déjouer les pièges d'Internet

27 d�cembre 2008 - La Dépêche du Midi

Comment déjouer les pièges d'Internet
« À l'heure où l'on parle dans l'actualité de blogs sur lesquels des internautes cyniques et assassins diffusent les méthodes pour un suicide sans douleur, Xavier Malbreil publie La face cachée du Net, trois cent cinquante pages pour apprendre à lire entre les fils de la toile. Théoricien, critique et auteur multimédia, cet appaméen a passé plus d'un an à se promener sur Internet, non pas pour le plaisir mais à la recherche d'informations. […] L'enseignant a donc retrouvé sa fonction première en s'attelant à cet ouvrage qui a, avant même l'objet de dénoncer, une intention pédagogique à l'attention des parents. Une véritable enquête de terrain menée depuis son bureau "de laquelle je ne suis pas sorti indemne, explique-t-il. Notamment à la vue d'images ultraviolentes, bien au-delà des limites du supportable. De véritables dangers existent pour les ados qui sont nombreux à surfer sur les sites sataniques, et qui détournent les modérateurs en utilisant des codes très faciles à décrypter entre eux. Par contre, d'autres initiatives existent qui sont tout à fait positives, et uniques au Net. Comme ce journaliste qui a fait circuler une analyse du projet de la constitution européenne sur son blog, à l'époque du référendum." Bref, un outil utile pour apprendre à se repérer dans une jungle où les prédateurs avancent masqués. » (Valérie Cusset)
 
Un ouvrage indispensable

janvier 2009 - Computer Arts

Un ouvrage indispensable
« Nul n'ignore le nom de Walt Disney, mais qui connaît celui d'Émile Cohl, I'inventeur du dessin animé ? [...] L'une des originalités de cette biographie est de présenter dans la première partie tout ce qui a précédé cette invention. Ainsi Émile Cohl était un caricaturiste reconnu à la fin du XIXe siècle et I'élève d'André Gill, ce qui I'amena à flirter avec les mouvements qui influencèrent plus tard les surréalistes. [...] Deux DVD édités par Gaumont Pathé Archives qui comprennent l'intégralité des films existants du cinéaste sur une musique originale de Bernard Lubat sont encartés dans ce livre. Un ouvrage indispensable. » (Thomas Debelle)
 
 

18 d�cembre 2008 - Le Nouvel Observateur

Le vrai père du dessin animé
« Illustré par 600 photos et dessins, l'album retrace l'œuvre expérimentale du "cinégraphiste", ami de Méliès, admirateur de Chaplin et très apprécié des surréalistes. Enfin, sa bio s'accompagne de deux DVD restituant l'intégralité de ses films – muets, ludiques, fantaisistes – retrouvés à ce jour. Pas mal, pour fêter et Noël et le centenaire du dessin animé. » (Camille Tenneson)
 
 

18 d�cembre 2008 - Filmsactu.com

Un peu de lecture
« Omniscience a édité il y a quelques jours Émile Cohl - L'inventeur du dessin animé, un bel ouvrage écrit conjointement par Pierre Courtet-Cohl (petit-fils d'Émile Cohl) et Bernard Génin (journaliste et critique de cinéma) et dédié au pionnier français du dessin animé. 176 pages richement illustrées et accompagnées d'un DVD comprenant l’intégralité des films existants du cinéaste. » (Yann Rutledge)
 
 

17 d�cembre 2008 - L'Est républicain

Lecture pour cinéphiles
« Bernard Génin et Pierre Courtet-Cohl racontent le destin de "l'inventeur du dessin animé", le Français Émile Cohl, dans un magnifique album (éditions Omniscience, 39 €). II est accompagné de deux dvd qui présentent l'intégralité des films existant encore, parmi les 300 qu'il a réalisés. » (Patrick Tardit)
 
 

12 d�cembre 2008 - Le Monde des Livres

Un patchwork truffé d'archives !
« Auteur de deux films mythologiques, Fantasmagorie et Fantoche (visibles, avec l'intégralité de l'œuvre conservée du cinéaste, dans les deux DVD qui sont encartés dans le livre), Émile Cohl est l'un des pionniers du cinéma, avec Louis Lumière et Georges Méliès. Caricaturiste ayant flirté avec les mouvements qui influencèrent le surréalisme, ce touche-à-tout de génie présenta son premier film d'animation en 1908. L'ouvrage, magnifique, truffé de documents iconographiques, retrace sa vie d'avant le 7e art, les dessins pour journaux et timbres, les photographies, la fréquentation du Lapin agile. Puis propose une relecture de ses films, dans un patchwork truffé d'archives. » (Jean-Luc Douin)
 
Un livre iconoclaste

11 d�cembre 2008 - Challenges

Un livre iconoclaste
« Paul Krugman n'a pas le prix Nobel, mais celui de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel. Nuance. Alors que les prix Nobel ont été créés au début du XXe siècle selon les volontés testamentaires d'Alfred Nobel, le Nobel d'économie n'a vu le jour qu'en 1969. "Une façon pour les économistes de se distinguer des autres sciences de l'homme, de faire de l'autopromotion", se moque l'économiste et mathématicien Bernard Guerrien (Paris I) dans un petit livre iconoclaste, L'Illusion économique (éditions Omniscience). Selon lui, le prix célébrerait toujours le courant dominant. » (Pierre-Henri de Menthon)
 
Pionnier du genre

10 d�cembre 2008 - Libération

Pionnier du genre
« Entre 1908 et 1910, le Français Émile Cohl (1857-1938) a réalisé près de 80 films mêlant techniques et genres : dessin animé, papier découpé, marionnettes, animation d'objets ou de sable, pixilisation, alternance entre prises de vues réelles et toutes formes d'animation (Les Joyeux Microbes...). Cohl travaille d'abord comme dessinateur de presse, décorateur... Il se met à l'animation à 50 ans et fait tout lui-même. Un livre, coécrit par son petit-fils Pierre Courtet-Cohl (mort cette année), et deux DVD retracent la carrière de ce pionnier du genre, bien antérieur à l'onc' Disney. » (Marie Lechner)
 
 

10 d�cembre 2008 - Siné Hebdo

À glisser dans la hotte
« Quand vous aurez lu Émile Cohl : l'inventeur du dessin animé, de Pierre Courtet-Cohl et Bernard Génin, aux éditions Omniscience, pas la peine de chercher partout les films du génial pionnier : tous ceux qui existent encore sont joints au livre, en deux DVD. D'abord connu comme dessinateur de presse, Cohl a réalisé, entre 1908 et le début des années 20, plus de 250 courts métrages époustouflants de fantaisie et de liberté. On a l'impression qu'il était le premier à s'émerveiller de ses trouvailles, un peu comme Méliès, et cette fraîcheur naïve n'est pas un de ses moindres charmes. » (Jean-Pierre Bouyxou)
 
J'ai mes sources

5 d�cembre 2008 - France Inter

J'ai mes sources
Xavier Malbreil publie ces jours-ci son livre La Face Cachée du Net chez Omniscience. Les auditeurs l'ont d'ailleurs entendu ce vendredi matin, dans J'ai mes sources sur France Inter tout court.
La suite sur le blog de Christine Siméone.
 
Un voyage visuel à travers l’imaginaire d’Émile Cohl

3 décembre 2008 - La Cinémathèque française

Un voyage visuel à travers l’imaginaire d’Émile Cohl
« Ce très beau livre réussit à raviver la mémoire d’un homme qui a voué sa vie à l’art de l’image. Les auteurs privilégient les images au texte, optant ainsi pour la manière la plus efficace de plonger dans l’univers de Cohl. [...] Il s’adresse à un public large et [...] il traite aussi bien de sa carrière de caricaturiste que de celle de cinéaste, pour faire comprendre l’impact et l’importance de cet homme extraordinaire. L’ouvrage est complété par deux DVD édités par Gaumont Pathé Archives, qui rassemblent l’intégralité des films encore existants aujourd’hui, soit soixante-cinq titres, dont la fameuse série des Fantoches. » (Bernadette Acs)
Vous pouvez lire cet article dans son intégralité sur le site de la Cinémathèque française en cliquant ici.
 
 

28 novembre 2008 - Télérama

Coup de projecteur sur le père de l'animation
« Émile Cohl, grand illustrateur et caricaturiste, eut le premier l'idée d'appliquer la technique naissante du cinéma à ses dessins : Fantasmagorie, projeté en 1908, est au cartoon ce que L'arrivée d'un train en gare de La Ciotat est à l'histoire des prises de vues réelles. Le livre de Bernard Génin et Pierre Courtet-Cohl (petit-fils du dessinateur) permet de tout savoir, ou presque, sur l'artiste novateur et facétieux que fut Émile Cohl. À la fois biographie et étude artistique, cet ouvrage préfacé par le réalisateur japonais Isao Takahata (Mes voisins les Yamada) et enrichi de deux DVD contenant l'ensemble de l'œuvre du maître est un régal. »
 
Piqué sur la toile : lire

27 novembre 2008 - La Montagne

Piqué sur la toile : lire "La face cachée du Net"
« Le Net n'est pas toujours un espace utopique ou l'homme ne serait animé que de bonnes intentions. Mais lorsque le pire est évoqué dans ce livre très documenté, c'est toujours dans le but de dénoncer, et surtout d'éclairer le lecteur. »
 
Le dessin animé a 100 ans

24 novembre 2008 - France Soir

Le dessin animé a 100 ans
« ll est entré dans l'histoire du cinéma le 17 août 1908. Ce jour-là, on projetait à Paris un dessin animé, Fantasmagorie. Né Émile Courtet, Émile Cohl, a été le premier à se lancer dans l'exécution de plusieurs centaines de dessins, filmés image par image. Le succès fut si grand qu'il devint cinéaste. Il avait alors 51 ans... et une vie déjà bien remplie. [...] Il a signé 300 films, une soixantaine seulement a été retrouvée. Ils figurent tous sur le double DVD qui accompagne le remarquable livre Émile Cohl : l'inventeur du dessin animé, abondamment illustré, qui vient de paraître aux éditions Omniscience. » (Marie-Ève Wilson Jamin)
 
 

21 novembre 2008 - L'Alsace

Sélection DVD
« Si Walt Disney est universellement reconnu, c'est bien pourtant le Français Émile Cohl qui est considéré (à juste titre !) comme le père du dessin animé. Un inventeur largement méconnu auquel un beau livre-DVD rend un juste et fervent hommage…
[...] Émile Cohl - L'inventeur du dessin animé, paru aux éditions Omniscience, retrace, en 170 pages illustrées de 600 photos et dessins, la vie d'un touche-à-tout de génie (1857-1938) qui réalisa, estime-t-on, quelque 300 films À ce jour, on en a retrouvé soixante-cinq. Excellente idée d'avoir réuni, sur deux DVD qui enrichissent le livre, l'intégrale des films connus de Cohl sur des musiques originales du jazzman Bernard Lubat.
En août 1908, Émile Cohl présente, à Paris, Fantasmagorie, le premier film d'animation. Il a alors 50 ans et déjà une longue carrière d'illustrateur et de caricaturiste derrière lui. Inventeur du dessin animé, Cohl est surtout un artiste de talent dont l'univers loufoque, influença aussi bien René Clair que Jacques Tati. »
 
 

15 novembre 2008 - Charente libre

Émile Cohl, le père du dessin animé
« Pour tout savoir sur l'œuvre poétique et expérimentale du père du dessin animé, Émile Cohl (1857-1938), auteur de quelque trois cents films, voici un livre coécrit par son petit-fils récemment décédé, Pierre Courtet-Cohl, lequel a passé sa vie à rassembler les archives du cinéaste. Accompagné de deux DVD de films, l'ouvrage de Pierre Courtet-Cohl et Bernard Génin, est une introduction vivante à son œuvre. Réalisé par Cohl en 1908, Fantasmagorie, dont la Cinémathèque a fêté le centenaire en avril avec une brève rétrospective, est considéré comme le tout premier dessin animé. Caricaturiste, philatéliste, escrimeur et surtout génial dessinateur, Émile Cohl a inventé des personnages en proie aux métamorphoses les plus délirantes.
"Comment j'ai inventé les dessins animés ? Mon Dieu, c'est bien simple parce que j'étais truqueur de naissance", disait-il quatre ans avant sa mort. »
 
 

12 novembre 2008 - Ouest-France

Avant Walt Disney, il y eut Émile Cohl
« Il symbolise le dessin animé, mais il ne l'a pas inventé. Avant Walt Disney, il y eut le Français Émile Cohl (1857-1938). On lui doit le tout premier dessin animé, Fantasmagorie, projeté il y a un siècle.
[…] S’il a une place à son nom à Nantes, un square à Paris, une école de cinéma à Lyon, la postérité n'a pas été très reconnaissante envers lui. La célébration du centenaire de sa première séance est l'opportunité de réparer cette injustice avec ce précieux ouvrage conçu par son propre petit-fils Pierre Courtet-Cohl avec la collaboration du journaliste-enseignant Bernard Génin et une préface du réalisateur japonais Isao Takahata. Un ouvrage richement illustré et documenté, qui propose aussi en deux DVD l'intégralité des films d'Émile Cohl passés à la postérité. »
 
Hydrogène : utopie ou réalité prochaine ?

novembre-décembre 2008 - Pétrole & Gaz Informations

Hydrogène : utopie ou réalité prochaine ?
« De l’hydrogène comme énergie : utopie ou réalité prochaine ? Cet ouvrage propose un panorama de la production, du stockage, du transport, de la distribution et de la conversion de l’hydrogène en énergie (notamment en électricité dans les piles à combustible). Il se penche aussi sur les applications possibles de cette technologie dans notre vie quotidienne (des batteries de nos appareils nomades aux moteurs de nos voitures et avions) et sur le potentiel de cette filière. »
 
Tout Émile Cohl réuni en un beau livre-DVD

novembre-décembre 2008 - Bref, le magazine du court

Tout Émile Cohl réuni en un beau livre-DVD
« […] l’ouvrage à quatre mains écrit par Pierre Courtet-Cohl, décédé avant la parution, et Bernard Génin constitue la manière "beau livre" de saluer le parcours de ce pionnier. Six cents illustrations donnent une idée du talent foisonnant de ce caricaturiste chevronné qui, la cinquantaine venue, invente tout bonnement le dessin animé sur pellicule. Il faudra attendre l’invention du cellulo pour ne pas avoir à redessiner, pour chacune d’elles, tout ce que contient l’image. La simplicité du trait est la réponse de l’artiste à ces contraintes techniques ; elle lui permet une liberté et une vitesse dans l’exécution des métamorphoses qu’il offre à nos regards et qu’on croirait presque le fruit d’une écriture automatique.
[…] Films d’animation, prises de vues réelles et bien souvent les deux mélangés, deux DVD proposés avec le livre permettent de voir et revoir l’intégralité des films de Cohl conservés – y compris certains en très mauvais état – de Fantasmagorie aux Aventures des Pieds Nickelés (sans le premier épisode et la fin du cinquième, pas encore retrouvés) en passant par Le cerceau magique, Le retapeur de cervelles et autres Joyeux microbes, en tout une soixantaine de titres sur les trois cents qu’il a réalisés.
[…] Il n’aurait réalisé que ces trois cents films qu’il mériterait notre admiration. Mais le livre brasse tout le parcours de celui qui fut, caricaturiste donc, photographe, dessinateur d’illustrés (ainsi appelait-on les premières bandes dessinées), philatéliste, auteur de chansons, grand sportif et peintre à ses heures perdues – il avait reproduit la célèbre Tapisserie de Bayeux. Un livre dense, à la fois précis et en même temps un peu fouillis, à l’image d’une vie aussi foisonnante que bien remplie. » (Jacques Kermabon)
 
Du scepticisme à l'optimisme

1er novembre 2008 - La Recherche

Du scepticisme à l'optimisme
« Enfin un livre qui décrit clairement les difficultés de l'hydrogène comme vecteur d'énergie. Et elles sont nombreuses : une production difficile a maîtriser, des piles a combustible trop coûteuses, un stockage ardu, un réseau de transport à construire... Pourtant, les auteurs semblent optimistes sur la future utilisation de l'hydrogène. »
 
Périscope

23 octobre 2008 - Le Point

Périscope
« Émile Cohl, ça ne vous dit rien ? À nous non plus avant la semaine dernière, quand les éditions Omniscience nous ont fait parvenir un livre extraordinaire où l'on découvre que ce brave homme est bien l'inventeur du dessin animé. Walt Disney, franchement, tu nous déçois. » (Albert Sebag)
 
 

18 octobre 2008 - Agence France Presse

Une introduction vivante et intelligente
« Pour tout savoir sur l'œuvre poétique et expérimentale du père du dessin animé, Émile Cohl (1857-1938), auteur de quelque trois cents films, voici un livre coécrit par son petit-fils récemment décédé, Pierre Courtet-Cohl, lequel a passé sa vie à rassembler les archives du cinéaste. Réalisé par Cohl en 1908, Fantasmagorie, dont la Cinémathèque a fêté le centenaire en avril avec une brève rétrospective, est considéré comme le tout premier dessin animé. Caricaturiste, philatéliste, escrimeur et surtout génial dessinateur, Émile Cohl a inventé des personnages en proie aux métamorphoses les plus délirantes. "Comment j'ai inventé les dessins animés ? Mon Dieu, c'est bien simple : parce que j'étais truqueur de naissance", disait-il quatre ans avant sa mort. Publié chez Omniscience et accompagné de deux DVD de films, Émile Cohl, l'inventeur du dessin animé de Pierre Courtet-Cohl et Bernard Génin, est une introduction vivante et intelligente à son œuvre. »
 
 

17 octobre 2008 - L'Écho républicain

Coup de cœur
« Il y a tout juste cent ans, en 1908, un Français appelé Émile Cohl réalisait un exploit : créer le premier dessin animé. Vous ne le connaissez pas ? C'est normal, son nom a été perdu dans les méandres de l'histoire. Mais aujourd'hui, ce somptueux livre très documenté, qui retrace sa vie, va permettre à ce précurseur de sortir de l'ombre. On y découvre, grâce aussi aux deux DVD qui accompagnent l'œuvre, un artiste à la fantaisie peu commune, qui savait émerveiller avec peu de choses, seulement quelques lignes tracées sur un bout de carton. Le début d'une révolution, de Disney à Tim Burton... » (Rémi Bonnet)
 
 

16 octobre 2008 - Paris Match

Le dessin réanimé
« Et non, Walt Disney n'est pas l'inventeur du dessin animé ! Ce magnifique album narre, image par image, comment le Français Émile Cohl présenta le 17 août 1908 Fantasmagorie, le premier film d'animation. À travers la vie de cet artiste moustachu, qui se battit deux fois en duel et mourut en 1938 à 80 ans, cet ouvrage richement illustré "réanime" des œuvres et des hommes injustement oubliés. » (Alain Spira)
 
 

16 octobre 2008 - www.france2.fr

Coup de cœur
« En ce centenaire du dessin animé, comment ne pas découvrir ce magnifique ouvrage sur Émile Cohl qui l'inventa ?
Comme Robertson, Robert-Houdin, ou Émile Reynaud, et comme faillit l’être Georges Méliès, Émile Cohl fait figure de grand oublié dans le panthéon des génies à l’origine d’une révolution cinématographique et au sens plus large, artistique […] La bévue est enfin réparée grâce à Pierre Courtet-Cohl et Bernard Génin qui publient, sans doute, la monographie définitive sur l’inventeur du dessin animé en 1908, dont toute l’œuvre sauvegardée vient d’être projetée à la Cinémathèque française.
[Ce] très beau livre, tant par son contenu que sa qualité d’édition, est non seulement bourré d’anecdotes savoureuses - jusqu’au tragique -, mais d’une iconographie exceptionnelle qu’enrichissent deux DVD présentant l’exhaustif des films de Cohl retrouvés à ce jours, sur les 300 qu’il a produits au total. Plein de fantaisie et de trucages, leur naïveté fait force de poésie et d’un regard sans illusion sur une humanité en pleine mutation, que soulignent les compositions musicales originales de Bernard Lubat, parfaitement synchrones à leur tonalité.
Le format à l’italienne de l’ouvrage, relié, sert une mise en page harmonieuse que parcourt un texte passionnant, la vie de Cohl s’avérant des plus mouvementée, et exigeante, dans son désir constant d’inventivité. […] Caricaturiste, peintre, photographe, inventeur de jeux, historien/cartographe, cinéaste... Émile Cohl participa à l’invention de son temps et à son futur, auquel un ouvrage digne de son génie rend enfin hommage. Indispensable aux amateurs d’art et de cinéma. Un livre qui fait date. » (Jacky Bornet)
Vous pouvez lire cet article dans son intégralité sur le site de France 2 en cliquant ici.
 
 

4e trimestre 2008 - La Lettre de l'Afca - Association française du cinéma d'animation

Émile Cohl par Pierre Courtet-Cohl
« Vient de paraître le 1er octobre, chez Omniscience, Émile Cohl, l'inventeur du dessin animé, ouvrage attendu que nous devons à Pierre Courtet-Cohl, son petit-fils, fidèle adhérent de l'Afca, disparu en février dernier. À travers le prisme familial et sa grande connaissance de l'œuvre de son grand-père dont il fut le plus fervent défenseur, Pierre Courtet-Cohl donne un nouvel éclairage sur le père du dessin animé cinématographique et ses films, et cela en collaboration avec avec le journaliste Bernard Génin. Cet ouvrage de référence est richement illustré de 600 photos et dessins dont de nombreux documents inédits et sa préface est signée Isao Takahata. De plus, il est accompagné de deux DVD, édités par Gaumont Pathé Archives, comprenant l'intégralité des films existants d'Émile Cohl sur une musique originale du jazzman Bernard Lubat. »
 
Hydrogène : un panorama actualisé

15 octobre 2008 - Énergie Plus

Hydrogène : un panorama actualisé
« Quatre spécialistes (trois du CEA et un du ministère de la Recherche) ont écrit ce livre pour faire un panorama actualisé du vecteur hydrogène. Production, stockage, transport, distribution, conversion sont abordés de manière réaliste, quitte à repousser à un horizon assez lointain les différentes applications possibles (transport, pile à combustible stationnaire, etc.). »
 
 

17 septembre 2008 - La Tribune

Tout savoir sur l'hydrogène
« Un petit guide clair et complet qui fait le point sur le potentiel énergétique de cet atome le plus répandu dans l'univers. L'hydrogène est, pour le moment, utilisé à des fins non énergétiques. C'est un produit de base pour l'industrie chimique et le raffinage pétrolier. Son utilisation pour fournir de l'électricité ou de la chaleur (par le biais de la pile à combustible par exemple dans les transports) pose plusieurs problèmes majeurs. »
 
Un livre-DVD pour découvrir l’homme qui inventa le dessin animé il y a 100 ans

15 septembre 2008 - www.bdzoom.com

Un livre-DVD pour découvrir l’homme qui inventa le dessin animé il y a 100 ans
« Ce beau livre tout en couleur, richement illustré de 600 photos et dessins, propose une lecture palpitante de la vie d’Émile Cohl. Entre anecdotes et détails pittoresques, le lecteur de 7 à 77 ans se laissera entraîner avec délices dans l’univers de l’inventeur du dessin animé. De plus, cet ouvrage est accompagné de deux DVD édités par Gaumont Pathé Archives, qui comprennent l’intégralité des films existants d’Émile Cohl sur une musique originale du jazzman Bernard Lubat. Une expérience unique pour découvrir la créativité et la poésie de l’œuvre d’Émile Cohl. »
Vous pouvez lire cet article dans son intégralité sur le site de BD Zoom en cliquant ici.
 
Une bonne synthèse de ce qu'est l'hydrogène

1er septembre 2008 - Cosinus

Une bonne synthèse de ce qu'est l'hydrogène
« Face aux problèmes posés par les combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon), il est urgent de trouver de nouvelles façons de produire et d'utiliser l'énergie. L'hydrogène pourrait être une solution d'avenir. Dans cet ouvrage sont définis, avec beaucoup de clarté, les propriétés de l'hydrogène, le problème complexe de sa production, de son transport et son introduction dans la communauté européenne. Une bonne synthèse de ce qu'est l'hydrogène et de son utilisation comme vecteur d'énergie. »
 
Un ouvrage à mettre entre toutes les mains...

17 juillet 2008 - Journal du MAUSS

Un ouvrage à mettre entre toutes les mains...
« Voici un ouvrage que nous conseillons à tous ceux qui auraient le virus de la microéconomie... et qui voudraient par exemple l’inoculer aux professeurs de sciences économiques et sociales du secondaire et à leurs élèves (cf. le rapport Guesnerie) !
Ce qu’il y a de plaisant dans la lecture de cet ouvrage, c’est bien sûr de voir un mathématicien, grand connaisseur de la théorie néoclassique, discuter avec des économistes qui se parent des mathématiques pour faire scientifique.
[…] Bernard Guerrien nous rappelle que l’habit ne fait pas le moine, ou plutôt que sous l’habit de mathématicien que revêtent les économistes standard se dissimulent des moines ou encore des zélotes, tantôt du tout marché, tantôt de sa régulation - tous pouvant raisonner pourtant à partir des mêmes prémisses, ce qui indique bien d’ailleurs que dans leurs déductions se mêlent des considérations normatives non dites... Au lieu de se parer des oripeaux de la science, les économistes seraient bien inspirés de renouer avec le simple bon sens, note l’auteur. L’argumentation est fine et précise. L’ouvrage se termine par un chapitre qui se saisit de questions économiques concrètes qui nous concernent tous - la relation entre le taux d’intérêt et la monnaie, la dette publique, les retraites, la bourse, la mondialisation - et qui montre, grâce aux qualités pédagogiques de l’auteur, que le savoir en économie n’est pas réservé aux seuls initiés maîtrisant plus ou moins bien les mathématiques, auxquels il faudrait confier aveuglément notre destin collectif. Prions pour que Bernard Guerrien soit entendu, afin d’éviter, au fond, que notre démocratie soit sacrifiée sur l’autel de l’expertise économique pseudo-scientifique ! "Chacun peut se faire une opinion, en utilisant sa faculté de raisonner ou, si l’on veut, son bon sens" peut-on lire en quatrième de couverture. Un ouvrage, donc, à mettre entre toutes les mains (et notamment celles des profanes, bien entendu...). » (Sylvain Dzimira)
 
L'arrière-cour des grandes découvertes

1er avril 2008 - Astronomie Magazine

L'arrière-cour des grandes découvertes
« Voir l'invisible n'est pas à proprement parler un ouvrage d'astronomie. Mais sa thématique intéressera sans aucun doute tous les curieux du ciel qui souhaitent comprendre comment la science crée et utilise des outils qui permettent de voir ce qui se dérobe à nos yeux. Cela concerne tous les domaines : médecine, environnement, météorologie, archéologie, océanographie… Et astronomie bien sûr ! Comment les chercheurs parviennent-ils à décrypter des informations issues de mondes microscopiques, trop éloignés ou encore inaccessibles sans intrusion (intérieur du corps ou d'une œuvre d'art par exemple) ? Ce livre rédigé par 101 scientifiques propose à chaque double page d'aborder une problématique grâce à un exemple concret (souvent insolite) et de comprendre comment elle a été résolue grâce à l'utilisation d'un outil. Les résultats sont illustrés par une image, une photo ou un graphique, décrypté par les soins du spécialiste.
On espionne ainsi les molécules en modélisant grâce au calcul numérique les liaisons intimes qu'elles entretiennent avec les électrons environnants, on vérifie la bonne étanchéité d'une bouteille d'eau à l'aide des rayons X, on établit un diagnostic cardiaque en 3D grâce au scanner multi-barrettes. On écoute aussi le bruit des planètes avec les ondes radio, ou bien encore on cherche d'autres planètes susceptibles d'abriter la vie par la spectroscopie. En balayant de nombreux domaines, cet ouvrage permet d'entrer dans l'arrière-cour des laboratoires et de mieux appréhender le chemin parfois semé d'embûches qu'empruntent les chercheurs (astronomes et astrophysiciens compris), mais aussi d'imaginer toutes les découvertes encore à venir, car nombres d'instruments de mesure cités n'en sont encore qu'à leurs débuts, voire à l'état d'étude. À recommander à tous ceux qui veulent comprendre comment on peut répondre aux "pourquoi". » (Alix Nassège)
 
Éloge du bon sens

1er mars 2008 - L'Expansion

Éloge du bon sens
« La “science” économique ne serait-elle qu'une illusion ? C'est un peu la conviction de Bernard Guerrien, mathématicien devenu économiste qui démonte les certitudes de ses confrères trop habiles à se parer de formules mathématiques de plus en plus pointues, sinon biscornues. On le suit sans problème quand il dénonce l'abus de langage qui conduit à assimiler l'économie à une science dure, capable d'établir des faits incontestables et – pourquoi pas ? – de penser l'avenir. Pour l'auteur, ces mathématiques servent surtout à fabriquer des modèles à l'usage des spéculateurs, d'ailleurs pas toujours efficaces, comme on vient de le voir à l'occasion de la crise des subprimes. Elles n'éclairent guère l'économie.
Bernard Guerrien avance, à l'appui de sa critique, l'absence de consensus sur de grands problèmes, comme l'influence de la monnaie sur les prix ou les appréciations différentes que l'on peut porter sur la dette publique. L'auteur en veut particulièrement aux disciples de Milton Friedman et à l'école “monétariste”, auxquels il reproche de masquer, derrière un discours “objectif”, ce qu'il considère comme de la pure et simple idéologie. À l'en croire, le “bon sens” répond souvent mieux aux problèmes que les équations à trois inconnues, mais cela ne l'empêche pas de céder parfois lui-même au péché “idéologique” qu'il dénonce chez les autres, et même a un penchant “économiciste”. Il mérite cependant d'être lu, d'autant qu'il est caractéristique d'une nouvelle réflexion sur l'économie, ni alter ni ultralibérale. » (Bernard Poulet)
 
La face cachée de la science

1er février 2008 - L'Expansion

La face cachée de la science
« Pourquoi les dunes du désert marocain chantent-elles ? À quoi tient le paradoxe du plancton ? Comment l'imagerie de diffusion de I'eau (IRMd) aide-t-elle à comprendre la physiologie du cœur ? 101 chercheurs des plus prestigieux labos français (CNRS, Inserm, Ifremer, Inria, CEA, L'Oréal, Thales…) expliquent les confins du visible et de l'imperceptible en une petite centaine de doubles pages illustrées. Chaque thème est présent sous forme d'une fiche thématique dans ce chef-d'œuvre de vulgarisation scientifique. »
 
L'illusion économique

18 janvier 2008 - Afis Science... et pseudo-sciences

L'illusion économique
« Une des hypothèses irréalistes qui est faite [par les économistes], et sur laquelle Bernard Guerrien insiste beaucoup (parmi de nombreuses autres), est de toujours supposer que les prix sont "donnés", c'est-à-dire que les acteurs peuvent acheter ou non, mais ne peuvent en rien influencer les prix, alors que manifestement les prix doivent bien venir de quelque part, et ils ne peuvent venir que de l'action des agents. En d'autres termes, le modèle du "marché idéal" présuppose l'existence d'une instance extrêmement centralisée (mais fictive), celle qui "propose" les prix aux acheteurs.
Bernard Guerrien explique que les économistes n'utilisent que fort peu ces modèles abstraits dans leur pratique. Mais ils servent de justification idéologique aux politiques "néo-libérales" suivies un peu partout dans le monde depuis l'accession de Pinochet, puis de Thatcher et Reagan, au pouvoir. L'idée étant que, puisque qu'il existe un équilibre dans un marché "pur", alors plus il y a de marché, mieux ça vaut. Si on dissèque l'argument, ce que fait l'auteur, on s'aperçoit qu'il est vide.
Une partie très intéressante du livre concerne ce que l'on sait vraiment en économie, c'est-à-dire pas grand chose, mais pas rien non plus, ainsi qu'une démystification d'un certain nombre d'idées reçues sur la dette publique, les pensions ou la bourse. » (Jean Bricmont)
 
Voir l'invisible

15 janvier 2008 - Le journal du CNRS

Voir l'invisible
« "Voir la matière", "voir l'homme", "voir l'univers", "voir imperceptiblement" : quatre grandes parties pour ce livre qui témoigne des trésors d'imagination que développent obstinément les scientifiques pour "voir l'invisible". Résultat d'une coopération enthousiaste entre 101 auteurs du monde de la recherche et de l'industrie, il aborde tous les domaines de la science en commentant pour un large public des documents photographiques des infiniments grand et petit. Une plongée dans la matière ultime qui permet peut-être de voir le monde plus objectivement. »
 
 

15 janvier 2008 - Photoniques

Un voyage insolite
« Cet ouvrage propose de découvrir le monde qui nous entoure autrement, en nous montrant ce que nous n'espérions même pas entrevoir il y a quelques années encore. Avec l'aide de 101 chercheurs, ce livre rassemble des images insolites et originales, issues de différentes techniques d'imagerie, de la spectroscopie à la microscopie électronique en passant par la fluorescence. Pour chaque double page, une image est accompagnée d'un texte qui permet de comprendre, mais aussi d'apprendre. Au fil des feuilles, vous plongerez dans l'infiniment petit et l'infiniment grand, piégeant un photon par ci, analysant la matière noire par là. Baladez-vous à l'intérieur du corps humain, décodez un brin d'ADN, analysez votre cœur et votre cerveau. Parmi les 91 étapes, vous tomberez nez à nez avec du plancton, des fourmis ou encore un curieux drone libellule. Alors n'hésitez pas à parcourir ce livre, visiblement passionnant, de façon non linéaire : chaque histoire vous surprendra. » (Audrey Loubens)
 
Une oeuvre de déconstruction

1er janvier 2008 - Échanges

Une oeuvre de déconstruction
« L’auteur, enseignant-chercheur à l’université Paris 1 et auteur de nombreux travaux de mathématiques appliquées à l’économie, s’interroge sur la portée et les limites des modèles économiques dont il dévoile les “trucs illusionnistes”. Sa réflexion est organisée en cinq chapitres portant sur le caractère scientifique de l’économie, la pratique des économistes, les théories économiques, l’idéologie en économie et les connaissances économiques. Il dénonce notamment la dictature exercée par la théorie néo-classique, fondée sur le concept – qu’il juge ambigu – d’homo economicus, ainsi que les contradictions attachées aux notions de concurrence parfaite, d’équilibre général, de création de valeur, de création monétaire, de dette publique, de système de retraite, de marché boursier… Illustré de nombreux encadrés, l’ouvrage est rédigé dans un style directement accessible. Il est complété d’un utile glossaire des termes économiques. Une œuvre de “déconstruction” dans la tradition de la french theory. » (Jean-Jacques Pluchart)
 
Science et magnificence

21 d�cembre 2007 - Le Généraliste

Science et magnificence
« Rendre perceptible l'imperceptible, tel est le dessein de cet artistique et didactique ouvrage, fruit de la collaboration d'une centaine de chercheurs. À travers des images insolites et des textes vulgarisés et précis, ils dévoilent les merveilles inconnues des sciences de l'homme et de l'univers en passant par la physique, la chimie, la médecine, l'environnement, sans oublier l'art et l'archéologie. »
 
 

13 d�cembre 2007 - Le Point

Livres cadeaux : sciences à la page
« Le monde de l'invisible se dévoile. Cent un chercheurs nous font partager la beauté des mondes qu'ils étudient avec leur microscope, télescope, scanner, IRM... Voici un brin d'ADN, un anévrisme, la plus petite ride du monde, Osiris, la planète qui s'évapore, un trou noir... Toujours à la pointe des recherches. Parfait pour ramener sa science lors d'un dîner. » (Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos)
 
 

6 d�cembre 2007 - Futura-sciences.com

Une ode à la vie
« Ode à la vie, contemplation des beautés de l'univers, exceptionnel par la forme et par le fond, cet ouvrage a réuni une centaine de scientifiques qui nous offrent des images à couper le souffle. Elles sont belles, oui, mais, plus que cela, elles sont émouvantes. »
 
Note de lecture

15 novembre 2007 - Revue de l'Énergie

Note de lecture
« Nombre de spécialistes de la recherche et de l'industrie ont associé leurs compétences pour rédiger une véritable encyclopédie des énergies dites alternatives parce qu'englobant, au-delà des sources renouvelables (solaire, éolien, biomasse, géothermie, hydraulique, énergie des mers), le stockage de l'électricité, l'habitat, les transports individuels et collectifs. Chacun fait un point très précis de l'état des connaissances scientifiques et techniques, des utilisations actuelles et envisagées, de l'évolution des coûts et des autres facteurs influençant la vitesse de pénétration dans le bilan énergétique. En conclusion, un photovoltaïque appelé à devenir la première source d'électricité décentralisée alors que la croissance rapide de l'éolien rencontrera inévitablement la double limite des sites et des réseaux; une biomasse surtout prometteuse sous la forme de combustibles liquides de synthèse, une géothermie basse température déjà très intéressante, surtout avec pompes à chaleur, et une haute température qui pourrait le devenir si le concept expérimenté à Soultz-sous-Forêts se révèle pertinent, une énergie des mers quasiment inépuisable, mais encore hors de portée. L'excellence de la mise en page (à noter les définitions techniques et le développement des sigles au bas de chacune d'elles), des graphiques et des photographies rend l'ouvrage très agréable à lire. » (Jean-Marie Martin-Amouroux)
 
Le prix Nobel d'économie n'existe pas

1er novembre 2007 - Le Monde Dossiers & Documents

Le prix Nobel d'économie n'existe pas
« Mathématicien devenu économiste, l'auteur s'attaque à un monstre : la science économique. Il revisite les théories classique, néoclassique, keynésienne, etc. pour expliquer que toute certitude est vouée à l'échec et que toute affirmation est discutable. Bernard Guerrien démonte ainsi toutes les lois et des théorèmes enseignés au collège ou à l'université. Au passage, il égratigne les titulaires de "prix Nobel" d'économie, dont il rappelle qu'il est seulement "le prix de la Banque de Suède en mémoire d'Alfred Nobel". »
 
 

1er novembre 2007 - Alternatives économiques

Les économistes sont des magiciens
« Alors qu'ils n'ont pu mettre en évidence aucune loi empirique claire et que l'expérimentation leur est impossible, ils arrivent à nous faire croire qu'ils disposent d’un ensemble de connaissances solides et indiscutables qui font d'eux des grands scientifiques Page après page, Bernard Guerrien, mathématicien devenu économiste, démonte cette prétention pour mettre en évidence le rôle important de l'idéologie et des croyances dans les choix économiques. Du raisonnement "toutes choses égales par ailleurs" au développement de l'économie expérimentale, des robinsonnades aux prix de la Banque de Suède en science économique abusivement baptisé prix Nobel, la critique fait feu de tout bois Les chapitres consacrés à l'explication pas à pas de l'inanité de l’approche microéconomique dominante et de ses prolongements macroéconomiques sont de véritables bijoux, dont la lecture devrait être obligatoire pour tous les étudiants. » (Christian Chavagneux)
 
 

9 octobre 2007 - Le Monde Économie

Les paroles d'experts en économie sont toujours relatives et discutables
« [Bernard Guerrien], mathématicien devenu économiste, s'attaque, d'une façon souvent convaincante, à un monstre : la science économique. Il revisite pour cela les théories classique, néoclassique, keynésienne, etc. pour expliquer que toute certitude est vouée à l'échec et que toute affirmation est discutable. […] Méthodiquement, [l’auteur] démonte, les uns après les autres, [des] lois et des théorèmes enseignés quotidiennement dans les universités et les écoles de commerce, de la théorie de l'équilibre général à la concurrence pure et parfaite en passant par la substituabilité des facteurs de production. […] Pour [lui], la certitude des économistes repose d'ailleurs davantage sur leurs présupposés idéologiques, qu'il s'agirait d'étayer par des arguments théoriques, que sur une quelconque démonstration. […] L'ouvrage discute enfin de façon très étayée des idées reçues comme l'intérêt de la retraite par capitalisation, ou la justification par la mondialisation de la course à la compétitivité. » (Adrien de Tricornot)
 
Quelles études choisir ?

24 septembre 2007 - Imagine ton futur

Quelles études choisir ?
« Il n'est jamais trop tôt pour prendre son avenir en main : ce guide, truffé d’informations et de témoignages d’étudiants et de professeurs, décrypte toutes les filières de l’enseignement supérieur. Il livre les clefs pour se repérer dans le dédale des formations et choisir une orientation adaptée a son projet professionnel. Méthodes de travail, études à l'étranger, financement des études et logement : une foule de sujets pratiques y sont aussi traités. Un guide très complet. »
 
 

10 septembre 2007 - Famille et Éducation

Pour une méthodologie de la réussite
« Une bonne orientation est à la base du succès dans les études supérieures. Ce guide élabore une méthodologie de la réussite. Truffé d'astuces et de conseils, il veut rassurer les plus stressés et motiver les plus découragés. »
 
 

2 septembre 2007 - Version Femina

À lire
« Un livre plein d'astuces et de conseils pour la vie étudiante. »
 
 

1er juillet 2007 - L'Est républicain

Tout simplement indispensable
« Tout simplement indispensable [...] Un an de travail et d'écriture a été nécessaire pour mettre en forme ce guide, tiré de l'expérience et du quotidien d'un enseignant et du regard critique [d'une journaliste spécialisée dans l'éducation]. Objectif avoué de cet ouvrage plutôt bien ficelé : "Mettre en main des étudiants toutes les clés susceptibles de leur ouvrir les portes de la réussite", confie Yves Granjon. Étudiant mode d'emploi n'est pas seulement destiné a ceux et celles qui s'apprêtent a épouser les études supérieures. "II s'adresse également aux étudiants confirmés et aux familles qui se posent beaucoup de questions." […] Pas toujours simple effectivement de s'y retrouver dans ce dédale de formations, de passerelles et de filières. D'où l'idée de ce guide conçu en deux parties distinctes. La première consacrée précisément à l'orientation et la présentation détaillée de tous les types d’études, des filières et des métiers qui en découlent […] Le second volet, très documenté également, aborde tous les aspects pratiques de la vie d'étudiant et fourmille de conseils sur la façon d'aborder les études, de s'autoévaluer, de choisir la bonne méthode de travail. En marge du parcours strictement universitaire, cet ouvrage, qui bénéficiera par ailleurs d'une remise à jour régulière, s'attarde également sur l'argent, le logement, les activités annexes, les séjours à l'étranger, bref tout ce qui gravite ou gravitera autour de la vie du futur diplôme. » (Frédérique Braconnot)
 
 

27 juin 2007 - La Croix

Un guide des études supérieures
« L'entrée dans la vie étudiante n'est pas une mince affaire. Il faut d'abord bien choisir son orientation et son cursus d'études. Mais il faut aussi apprendre à s'organiser dans sa nouvelle vie, avec une autonomie fraîchement acquise. Pour aider le jeune adulte à être "bien dans ses études et dans sa vie", le nouveau guide Étudiant, mode d'emploi délivre des conseils pratiques pour trouver un logement et gérer sa vie quotidienne. Ce guide peut être également utile aux lycéens et à leurs parents, pour qu'ils puissent préparer leur avenir. »
 
 

20 juin 2007 - Les Clés de l'actualité

Avis à tous les futurs bacheliers !
« L'entrée dans l’enseignement supérieur se prépare. Le livre Étudiant Mode d'emploi est fait pour vous. Outre une introduction plutôt classique avec un guide pour bien choisir son cursus, le livre offre une deuxième partie plus originale avec de nombreux conseils pratiques comme les bons plans pour se loger et être efficace dans son travail. »
 
Le post, on a tous à y gagner

juin/août 2007 - Standard

Le post, on a tous à y gagner
« Sussan, en bon spécialiste de l'underground et du hightech, retrace la genèse des courants qui visent à faire sortir l'homme de sa coquille, de McLuhan à la mémétique, en passant par le Grateful Dead, le cyberchamanisme et les transhumanistes (entre autres). Une excellente vulgarisation du “grand bazar technologique et culturel”, écrite d'une plume espiègle mais solide. »
 
L’alternative à la page

juin 2007 - Sélection du Reader's Digest

L’alternative à la page
« Vous entendez, et entendrez de plus en plus souvent, parler d’énergies alternatives. Alternatives à quoi ? À l’utilisation du pétrole, gaz, charbon, ou encore de l’uranium, chers, polluants et de plus en plus rares. Rédigé par 25 spécialistes, [cet] ouvrage […] présente en détail les nouveaux moyens de produire de l’énergie renouvelable et propre. […] Une mine d’informations. »
 
 

mai 2007 - Environnement & Technique

Un ouvrage très utile !
« [Cet ouvrage] aborde dans le détail, tout en restant accessible au plus grand nombre, le sujet des énergies alternatives en présentant leurs potentialités et un état des lieux actuel. [...] Une annexe fournit de nombreuses définitions et chiffres-clés. La rédaction a fait appel à des spécialistes des grandes institutions concernées et de l'industrie, qui ont fourni les informations récentes les plus pertinentes, pour la réalisation de cet ouvrage qui devrait avoir une grande utilité pour tous ceux qui s'intéressent à l'énergie. »
 
 

1er avril 2007 - France Info

Pour une société qui devra faire feu de tout bois !
« Un ouvrage extrêmement complet sur les énergies hydraulique, solaire et éolienne, la biomasse, la géothermie, l'énergie des mers, le stockage de l'électricité, l'habitat, les transports… Une mine d'informations pour tenter d'imaginer ce que sera le mix énergétique de demain. Ce livre référence pourrait servir de base à un de ces jeux de simulation sur ordinateur où, pour devenir maître de l'énergie, vous devez faire les bons choix. Seulement voilà ce n'est pas un jeu, et l'avenir de nos enfants dépend de dirigeants qui n'ont pas intérêt à se planter dans une société qui devra faire feu de tous bois. » (Laurent Broomhead)
 
 

19 mars 2007 - Recyclage Récupération

Pour tout savoir sur les énergies alternatives
« Il n’y a pas que le pétrole dans la vie ! Un coup d’œil à l’ouvrage intitulé Énergies alternatives suffit pour s’en convaincre. Solaire, éolien, biomasse, géothermie, énergie hydraulique, énergie des mers, mais aussi habitat et transports, tout y est détaillé de façon scientifique mais toujours abordable. À méditer en ces temps de raréfaction des ressources et de contrôle des émissions. »
 
 

15 mars 2007 - Énergie Plus

Pour éveiller les consciences
« Suite à l'état des lieux alarmant du rapport du Giec, le XXIe siècle sera témoin de bouleversements climatiques. Dans Énergies alternatives, 25 experts issus des plus grandes institutions et de l'industrie rendent accessibles les résultats de leur réflexion sur ce sujet. Un livre incontournable pour la révolution des consciences. »
 
 

23 février 2007 - Le Figaro

Les nombreuses pistes des énergies renouvelables
« À l'heure où le constat scientifique n'a jamais été aussi clair sur les causes du réchauffement de la planète, quelles sont les alternatives pour réduire l'empreinte des énergies fossiles responsables des émissions de gaz à effet de serre ? [...] Un livre récent sobrement intitulé Énergies alternatives propose un panorama complet des solutions existantes. [...] Sous la direction de Jean Bonal et Pierre Rossetti, de nombreux spécialistes décrivent dans le détails les avantages et les inconvénients des différentes filières. Certaines sont bien connues du grand public, comme l'éolien, les barrages ou le solaire, mais d'autres, pourtant prometteuses, comme l'énergie thermique des mers, le sont moins. »
 
Un panorama plein d'avenir

1er mai 2006 - D'A

Un panorama plein d'avenir
« ll y a vingt ans le développement du téléphone portable tel que nous le vivons au quotidien aurait relevé de la science-fiction ou d'une certaine presse enfantine. Et I’on continue de se perdre facilement dans le foisonnement de scénarios qu’offrent les essais scientifiques actuels. Point de prospective possible en tout cas sans le renfort de bilans correctement mis a jour ! On appréciera dans ce domaine la parution du premier titre d'une collection grand public éditée par [Omniscience. Un] collectif de 80 auteurs et conseillers experts tente ici de rendre compte de l'état actuel et futur de la recherche et de l'industrie. […] [Les] objectifs de limpidité et de précision dans la présentation sont atteints avec schémas et photos a l'appui. Bien maîtrisé, cet ouvrage de vulgarisation nous permet de survoler un éventail d’axes de recherche et développement en rejoignant nos préoccupations, voire nos inquiétudes… et fournit au lecteur profane quelques repères tangibles pour appréhender les enjeux de travaux issus d'un univers spécialisé souvent fondé sur la concurrence et donc soumis à la règle de confidentialité. »
 
Humain, transhumain, posthumain

26 février 2006 - Consciences

Humain, transhumain, posthumain
« Dans Les utopies posthumaines (Omniscience, 2005), Rémi Sussan brosse un tableau chronologique à la fois très fouillé et très clair, critique et bienveillant, des rêves d'avenirs optimistes qu'ont pu faire les hommes, des années 1930 à notre début de troisième millénaire, à propos des mutations à venir. Cet essai très stimulant montre bien notamment comment la réflexion philosophique sur le devenir de l'humain s'est très souvent réfugiée dans les livres de science-fiction, genre malheureusement méprisé par trop d'intellectuels. »
 
 

1er février 2006 - Chronic'art

Errare post-humanum est ?
« Avec Les Utopies posthumaines, Rémi Sussan signe un essai incontournable sur les rapports entre la science et les expériences culturelles, artistiques et souvent marginales qui l’ont nourri pour donner naissance à ce fantasme d’une nouvelle humanité émergeant sur les décombre d’un XXe siècle aux relents apocalyptiques. Sous-titré Contre-culture, cyberculture & culture du chaos, le livre passe en revue avec humour et brio cinquante ans de culture technophile depuis les premiers pas d’un quatuor de chercheurs dont les investigations auront un poids considérable : l’écrivain Alfred Korzybski, l’architecte Buckminster Fuller, le spécialiste des médias Marshall McLuhan et l’anthropologue Gregory Bateson. »
 
 

1er février 2006 - Le Cafard cosmique

Un livre survitaminé
« Dans le SForum du Cafard Cosmique, surgit parfois la question : "existe-t-il un panorama des idées contemporaines ?" En voici justement un des plus singuliers, rédigé par Rémi SUSSAN, journaliste high-tech et spécialiste des contre-cultures. 70 années insensées, géniales, toujours turbulentes retracées en 250 pages : attention Les utopies post humaines est un livre survitaminé. […] Voilà un ouvrage de référence, passionnant. L’auteur maintient une distance critique salutaire vis-à-vis des sujets abordés. On lui sait gré d’adjoindre un glossaire qui vient au secours du lecteur néophyte. »
 
 

10 janvier 2006 - MCD

L'humain version 2.0
« Journaliste informatique de formation, la quarantaine débonnaire et éclairée, Rémi Sussan est une personnalité du net, bien connu dans le milieu de la cyberculture. Ses nombreux articles et interviews de personnalités visionnaires (Bruce Sterling, Douglas Rushkoff, etc.), ainsi que son intervention remarquée sur les religions du futur dans La Spirale.org, restent comme des modèles du genre. Aujourd'hui, il publie Les Utopies posthumaines, contre-culture, cyberculture, culture du chaos — tout simplement l'un des meilleurs livres écrit en français sur le sujet. »
 
 

1er janvier 2006 - D-Side

Les utopies posthumaines
« Autant de rêves, d'utopies, qui ont agité le XXe siècle et ses avant-gardes, et que le journaliste et essayiste Rémi Sussan explore au fil de l'excellent Les Utopies posthumaines (édité par Omniscience), vue en coupe des expériences et des théories les plus radicales qui ont donné naissance, comme le précise le sous-titre aux "contre culture, cyberculture, culture du chaos". [...] Passionnant voyage au sein d'une humanité alternative (que se serait-il passé si l'apologie du LSD de Leary, au lieu de lui valoir la prison, avait été validée par les autorités, ou si les hackers primordiaux n'étaient pas peu à peu rentrés dans le rang ?), l'essai de Rémi Sussan, à la fois pointu, documenté et accessible, est une ode à l’expérimentation, à la recherche permanente. La vérité est ici, partout, autour de vous, et surtout dans ces pages. »
 
 

19 octobre 2005 - Transhumanism.org

Available now at French bookstores !
« Available now at French bookstores, Les Utopies Posthumaines is an engaging, wide-ranging book, covering thought about post-human futures from a variety of sources, from Buckminster Fuller to memetics, from Marshall McLuhan to, of course, transhumanism. It’s a fun read for transhumanists, a remainder of the multiple, diverse intellectual streams at its origin, as well as a doorway for non-transhumanists into transhumanist though as a natural outgrowth of the intellectual life of the XXth century. »
 
 

15 octobre 2005 - ActuSF

Un guide de survie
« En quelques deux cent soixante-dix pages, Rémi Sussan va faire voler en éclats nos petites vanités, et nous remettre à niveau. Journaliste spécialisé, observateur de la cyberculture depuis presque ses débuts et spécialiste de la contre-culture, il nous livre ici un compendium tout à fait indispensable. Presque un remède au vertige de notre temps. [...] Avec une clarté de style, une concision de propos et une rigueur documentaire tout à fait remarquables, Rémi Sussan part du concept que le monde, notre monde est devenu mutant, et que les vieux paradigmes servant à le définir tombent peu à peu dans l'obsolescence. Sans complaisance exagérée, mais avec un intérêt réel qui transparaît à chaque page, il nous familiarise avec les pensées radicalement autres d'analystes venus de la marge. [...] Ce qui amène Rémi Sussan à ce constat surprenant que la contre-culture est morte... parce qu'elle a gagné. Si c'est vrai, Les Utopies posthumaines n'est pas qu'un simple viatique pour une réflexion future, mais peut-être un guide de survie pour le monde d'aujourd'hui ? Quoi qu'il en soit, c'est un essai brillant et fondamental. La pièce centrale d'un puzzle dont vous détenez déjà la plupart des pièces, puisque vous vivez dedans. »
 
 

8 octobre 2005 - SF Mag

De la pure contre-culture posthumaine
« Ce livre ultra-passionnant fait le point sur toutes les utopies posthumaines, toutes ces idées sur l’espèce qui succédera à l’homme, des idéologies forcément à contre-courant de tous les anthropocentrismes, religieux, marxistes ou autres... La science-fiction en a été un vecteur important, avec notamment le cyberpunk. [...] Dans ces utopies, on trouvera la magie et l’occultisme, la physique quantique, les mondes virtuels, Internet, etc. Le monde moderne quoi ! Vous êtes terrifié ? Mais non, mais non... C’est pas pire que dans le film de John Carpenter L’antre de la folie, de la pure contre-culture posthumaine, car la folie en est aussi... Un livre à lire absolument ! »
 
Analyser l'enjeu des technologies du futur

8 septembre 2005 - Usine nouvelle

Analyser l'enjeu des technologies du futur
« Ce livre, préfacé par l’ancien ministre Hubert Curien, présente, de façon claire et précise, l’état actuel de la recherche scientifique et technologique, et en expose très concrètement les principaux axes de développement. Toutes les contributions qu’il rassemble sont l’œuvre de chercheurs issus des plus grands laboratoires publics (CNRS, CEA, Inra, etc.) ou du monde de l’industrie (EdF, Air Liquide, Sanofi-Aventis, etc.). Ce document de 350 pages favorise la réflexion et apporte des arguments objectifs pour comprendre, expliquer et accompagner les grands chantiers qu’il faudra mettre en œuvre pour s’adapter au niveau de l’économie, de l’environnement ou de la santé. »
 
 

22 juin 2005 - Les Échos

Technologies du futur
« Cet ouvrage, premier d'une nouvelle collection, présente de façon claire et précise l'état actuel de la recherche scientifique et technologique et expose très concrètement ses principaux axes de développement. Il aborde les secteurs de la biologie, des biotechnologies, de la santé, de l'agroalimentaire, de l'énergie, des transports, de l'environnement, des nouveaux matériaux, des technologies de l'information et de la communication, de la gestion des connaissances et des risques. Le chapitre introductif, consacré aux nouvelles règles du jeu de l'innovation, offre également une synthèse très pertinente du sujet. Très pédagogique, ce livre apportera des repères solides à tous ceux qui désirent comprendre le véritable enjeu stratégique que constitue l'innovation. »
 
http://salomonkalou.com/