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QCM


Bienvenue dans l'espace interactif de votre manuel.

Les QCM. Rappelez-vous que chaque QCM est directement lié au cours de votre manuel : il vous est donc conseillé d'en effectuer une lecture attentive avant de vous lancer dans ce test !

Pour chaque question, cochez, parmi les items proposés, celui ou ceux qui vous semblent corrects (lorsque le contenu de l’item ne s’affiche pas, reportez-vous au QCM correspondant dans votre ouvrage). Attention, parfois plusieurs propositions sont exactes, et il n'y a qu'une seule combinaison juste : pour être considérée comme bonne, votre réponse doit donc regrouper toutes les propositions exactes, et uniquement celles-ci.

Une fois que vous aurez terminé cette série de QCM, cliquez sur le bouton "Valider" en bas de page. Une note vous sera attribuée, selon le barème suivant : réponse correcte = 1 point ; réponse incorrecte = – 1 point ; pas de réponse = 0 point. Vous pourrez alors, au choix, soit tenter d'améliorer votre score, soit accéder directement aux solutions.

Si vous décidez de retenter votre chance, le questionnaire s’affichera à nouveau, avec vos réponses d’origine. En regard de chaque QCM, un bouton « Tester » vous permettra de savoir si vous avez bien répondu ou non à la question : si votre réponse est juste, elle s’affichera sur fond vert ; si elle est fausse, elle s’affichera sur fond rouge, et vous aurez la possibilité de la modifier. Répétez l’opération sur l’ensemble des questions pour lesquelles vous n’êtes pas sûr de vous, et validez à nouveau la totalité du questionnaire : votre nouvelle note s’affiche.

Les QROC. Rédigez votre réponse sur une feuille de papier, et comparez-la avec la solution proposée par les auteurs.

Bon entraînement et bonne chance !
1
Le contraste radiologique :
  • A
    diminue quand l’énergie du rayonnement augmente ;
  • B
    augmente quand l’énergie du rayonnement diminue ;
  • C
    est indépendant de l’énergie du rayonnement ;
  • D
    ne dépend pas des paramètres de détection ;
  • E
    dépend des paramètres de détection.
Le mot de l'auteur :
– À propos des réponse A, B et C : voir paragraphe 21.3.2 (page 794) du manuel. Le contraste radiologique est proportionnel à la variation absolue du coefficient d’atténuation des tissus à observer, qui augmente quand l’énergie du rayonnement diminue (voir figure 21.17, page 795 du manuel).
– À propos des réponses D et E : voir paragraphe 21.3.2 (page 794) du manuel. Le contraste radiologique étant, par définition, le contraste dans l’image radiante, il ne dépend que des conditions d’irradiation et de l’objet à radiographier. Il est indépendant des paramètres de détection.
 
2
En radiologie, le rayonnement diffusé peut être diminué :
  • A
    par compression ;
  • B
    en interposant une grille antidiffusante ;
  • C
    en diminuant la taille du foyer ;
  • D
    en mettant le patient au plus près du détecteur ;
  • E
    en ouvrant le diaphragme (qui limite géométriquement l’émission du tube).
Le mot de l'auteur :
On trouvera la justification au paragraphe 21.3.2b (page 795) du manuel. Le rayonnement diffusé peut être diminué :
– en diminuant l’épaisseur du sujet radiographié par compression (voir figure 21.18, page 396 du manuel) : la réponse A est donc exacte ;
– en interposant une grille antidiffusante (voir figure 21.20, page 796 du manuel) : la réponse B est donc exacte ;
– en éloignant le patient du détecteur, l'effet d’air gap diminuant l’angle solide sous lequel le détecteur voit la source diffusante (voir figure 21.21, page 796 du manuel) : la réponse D est donc fausse ;
– en fermant le diaphragme pour diminuer le volume diffusant (voir figure 21.19, page 796 du manuel) : la réponse E est donc fausse.
En outre, la taille du foyer n’a pas d’influence sur le rayonnement diffusé : la réponse C est donc fausse.
 
3
En radiologie, la résolution spatiale de l’image peut être augmentée :
  • A
    avec un tube RX ayant une intensité plus forte ;
  • B
    en augmentant la tension du tube RX ;
  • C
    en technique agrandissement même avec un foyer standard ;
  • D
    en technique agrandissement à condition d’avoir un petit foyer adapté ;
  • E
    avec un détecteur ayant une meilleure FTM.
Le mot de l'auteur :
– À propos des réponse A et B : voir paragraphe 21.3.3b (page 798) du manuel. Le flou de bougé, ou flou cinétique, est d’autant plus faible que le temps d’exposition est court, c’est-à-dire que le débit de fluence photonique est élevé. Ceci peut être obtenu en augmentant l’intensité (réponse A exacte) ou la tension (réponse B exacte) du tube RX. À noter cependant que l’augmentation de la haute tension du tube ayant une influence sur l’énergie moyenne du spectre de rayons X, la résolution spatiale du détecteur peut être affectée, ainsi donc que la résolution spatiale de l’image.
– À propos des réponses C et D : voir paragraphe 21.3.3a (page 797) du manuel. En technique agrandissement, le flou de foyer augmente fortement avec le rapport de grandissement, conduisant à utiliser impérativement un foyer adapté, plus petit. On ne peut augmenter la résolution spatiale de l’image qu’à cette condition.
– À propos de la réponse E : voir paragraphe 21.3.3c (page 798) du manuel. Le flou du détecteur, caractérisé par sa FTM, ayant une influence sur la résolution spatiale de l’image, meilleure est la FTM du détecteur, meilleure est la résolution spatiale de l’image, sous réserve que les autres sources de flou ne soient pas prépondérantes.
 
4
En radiologie, la dose au patient :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
– À propos de la réponse A : voir paragraphe 21.3.5 (page 799) du manuel. La dose au patient ne doit pas être minimale, au sens de la plus petite possible, mais suffisante pour assurer une bonne qualité d’image. En fait, il existe une dose minimale qui garantit la qualité d’image, c’est-à-dire la capacité à détecter un détail dans le bruit de fond de l’image (critère de Rose).
– À propos des réponses B et C : voir parahraphe 21.3.6 (page 800) du manuel. Au premier ordre, l’influence de la chaîne de détection sur la dose patient est directement liée à son efficacité quantique de détection (EQD) – la dose patient étant d’autant plus élevée que le détecteur, par manque d’efficacité, utilise mal la dose qui lui est incidente (voir paragraphe 21.2.3b, page 788 du manuel) – et non à sa sensibilité, qui traduit sa capacité à faire des images à faible dose.
– À propos des réponses D et E : voir paragraphe 21.3.6 (page 800) du manuel. La dose absorbée par le patient, bien qu’estimée à partir d’une mesure de dose à la peau, dépend de la composition, de la densité et de l’épaisseur des tissus traversés. En effet, pour obtenir une dose suffisante au niveau du détecteur pour réaliser une bonne image, la dose patient sera d’autant plus forte que celui-ci est corpulent, c’est-à-dire présente une forte absorption au rayonnement. Pour minimiser cet effet, on cherchera à augmenter l’énergie moyenne du rayonnement (voir paragraphe 21.3.7 et figure 21.27, page 801 du manuel).
 
5
En radiologie, les détecteurs numériques :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
6
En tomodensitométrie (ou scanner X) spiralé :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
7
En mammographie :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
8
Sur quoi est basée la qualité d’une image radiologique ?
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
9
La technique d’absorptiométrie biphotonique permet de mesurer chez un patient :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
 
10
La valeur de la DMO mesurée est d’autant plus élevée :
  • A
  • B
  • C
  • D
  • E
Le mot de l'auteur :
La réponse E peut se discuter : tant que la correction de la ligne de base n’est pas appliquée, la mesure de la DMO qui résulte de la résolution du système de deux équations à deux inconnues dépend de la composition (eau et graisse) des parties molles.
 
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